Premièrement, l’effectif total du secteur de l’énergie et des mines s’élève début 2011 à plus de 254.300 agents, contre près de 164.000 à la fin de l’année 1996. L’effectif permanent de Sonatrach, est estimé à 47963 agents en 2010, répartis par fonction comme suit : 55% dans les fonctions cœur de métier, 23% dans les fonctions de soutien et 22% dans les fonctions de support et avec les filiales l’effectif dépassant les 120.000. Sonatrach génère selon les années, fonction du prix international et du volume produit, entre 30 à 40% du produit intérieur brut mais en réalité avec les effets indirects (irriguant les autres secteurs via la dépense publique BTPH et commerce notamment) plus de 80% du PIB. Sonatrach ne contribue donc pas à la création tant de la valeur véritable que de l’emploi, n’étant pas sa vocation, mais peut être considérée comme un puits de ressources financières, la pétrochimie étant marginale, expliquant d’ailleurs la prospérité de la banque publique BEA banque de Sonatrach.
La libéralisation du secteur des hydrocarbures a commencé en 1986, avec l’amendement de la loi en 1991, ensuite la promulgation de loi n°05-07 sur les hydrocarbures, du 28 avril 2005, elle même amendée en 2006, qui établit la suppression du monopole d’exploitation de l’Etat dans le secteur, Sonatrach étant devenue une entreprise économique et commerciale entièrement délestée des prérogatives d’autorité qui jusqu’alors avaient été les siennes et que l’Etat a confié à des agences spécialement créées à cet effet. Et le gouvernement a prévu un autre amendement pour attirer, selon les responsables du secteur pour attirer les investissements étrangers. La moyenne annuelle des exportations, est passée de 72 millions de tep durant la période 1971-1999 à plus de 130 millions de tep entre 2000 et 2010 soit prés d’un doublement. Selon le rapport du Ministère de l’Energie, publié en 2011, la structure des exportations s’oriente de plus en plus vers les produits gazeux. En effet, la part des produits gazeux durant la période 1962-1999 ne représentait que 29% contre 43% durant la période 2000-2010. Quant aux produits liquides, ils représentaient 71% des volumes exportés durant la période 1962-1999, contre 57% fin 2010. Le pétrole brut exporté représentait 95% des hydrocarbures liquides en 1971 et se situé à 30% en 2010. Quant aux produits raffinés et GNL, leur part a augmenté substantiellement passant de 3% en 1971 à 28% en 2010.
Cependant il faut relativiser. Bien que les exportations en valeurs ont évolué en moyenne de 42,8 milliards de dollars US par an durant la période 2001-2010 contre 9,4 milliards de dollars US annuellement durant la période 1971-2000 soit plus d’un quadrupleme, l’Algérie a selon les rapports internationaux, 1% des réserves mondiales de pétrole et moins de 2,5% des réserves de gaz conventionnel loin derrière la Russie entre 25/30%, l’Iran 15% et le Qatar 10%. De 2000 à 2008, l’Algérie a pu engranger officiellement selon le bilan de Sonatrach 350 milliards de dollars de revenus suite à l’exportation des hydrocarbures. Les marchés européens et américains restent les débouchés traditionnels des exportations, ces deux marchés absorbenten volume, respectivement, 63% et 29% des ventes globales des hydrocarbures et en valeur de 56% et 35%, respectivement (source rapport MEM 2009). Le bilan officiel de Sonatrach donne pour 2009, 43 milliards de dollars de recettes, 57 milliards pour 2010, 72 milliards pour 2011 et une prévision de 76 milliards de dollars pour 2012 ce qui donnerait un total 522 milliards de dollars entre 2000/2011 et donc environ 560 milliards de dollars entre 2000 et fin juin 2012, allant vers 600 milliards de dollars fin 2012, sous réserve du maintien des cours actuels. Encore qu’existe une différence entre les données du FMI et celles de Sonatrach : par exemple le FMI donne 76,8 pour 2011, tablant sur 78 milliards de dollars en 2012 et 81 milliards de dollars en 2013 existant pour 2011 une différence avec les données de Sonatrach de 4,8 milliards de dollars. Mais malgré des investissements importants à l’étranger sur fonds Sonatrach, dont il conviendra de faire le bilan, les recettes des investissements à l'étranger de Sonatrach avoisinent le milliard de dollars fin 2010, selon un rapport du ministère de l'Energie et des Mines, ce chiffre étant bien trop loin des 15 milliards de dollars annoncés comme prévisions de recettes des investissements étrangers de Sonatrach à l'horizon 2015. Quel a été l’impact de ces recettes et comment ont été utilisées ces recettes ?
Deuxièmement, les recettes globales de Sonatrach ne sont pas significatives pour analyser le reste du surplus consacré à la dépense publique, aux importations et aux réserves de change. Sans rappeler la période douloureuse du rééchelonnement en 1994, avec l’ajustement structurel suite aux accords avec le FMI, où l’Algérie n’avait pas un centime pour acheter un kilo de farine, entre 1985 à 2005, l’Algérie a du rembourser 84 milliards de dollars au titre du principal qui est un stock et 34 milliards de dollars au titre du service de la dette qui est un flux (paiement des intérêts). En 2000, la dette extérieure algérienne était d’environ 40 milliards de dollars et le service représentait 30% des recettes d’exportation. En 2004, la dette a été ramenée à 19 milliards de dollars et le service représentait 18% des exportations. Ainsi grâce au remboursement par anticipation, due non au travail mais grâce à Sonatrach, l’Algérie a maintenu un très faible degré de dette totale selon le FMI à 3,8 milliards de dollars en 2009, à 2,8 milliards mds en 2010 et à 2,2 mds en 2011. La dette extérieure brute de l’Algérie représente 2% du PIB en 2011 et devra reculer à 1,7% en 2012 tandis que la dette publique devrait baisser à 8,9% du PIB en 2012 et à 8,6% en 2013 (contre 9,9% en 2011). Ensuite il faut soustraire les investissements internes à Sonatrach qui représentent en moyenne 2000/2012 entre 25% à 30% de ses recettes, le taux variant selon la valeur des exportations. Si l’on pend par hypothèse une recette exportable de 50 milliards de dollars, ce taux dépasse 40% appliqué au programme 2012/2016, restant 60% pour le reste de l’économie. Le Pdg de Sonatrach, a annoncé à Kuala Lumpur en ce début juin 2012 que son groupe a revu à la hausse ses investissements pour les cinq prochaines années - 2012/2016 - de 68 milliards de dollars à 80 milliards de dollars.
Il est à rappeler que le conseil exécutif de Sonatrach avait décidé d’engager 45 milliards de dollars d’investissements au titre du plan de développement de la compagnie pétrolière nationale 2008-2012, soit à peu près le même niveau d’investissement que le précédent programme 2004/2008 ce qui porterait l’investissement entre 2004/2012 à 90 milliards de dollars mais aucune indications sur les réalisations effectives projet par projet ni sur le montant de certaines réévaluations. Encore que Sonatrach s’est dispersée investissant dans des secteurs autres que ses métiers de base, malgré une déperdition croissante de ses ressources humaines depuis notamment 2004, dans le dessalement de l’eau de mer, dans les cimenteries, dans des banques à l’étranger, dans les infrastructures sportives etc, devenant un Etat dans un Etat avec une opacité de la gestion rendant urgent de revoir son management stratégique (1). Quant au bilan de l’investissement étranger entre 2001/2009 selon le rapport du Ministère de l’Energie sur les 94 projets proposés durant les neuf appels d’offres, ont donné lieu à la conclusion de 43 contrats d’association mais avec des compagnies insignifiantes, les grosses compagnies, ayant le savoir faire, n’ayant pas soumissionné. Pour les avis d’appel d’offres qui a été lancé en 2010 et en 2011, ils se sont avérés un échec d’où d’ailleurs ce souci de modifier la loi. Car l’investissement est modeste selon le MEM, le secteur de l’énergie et des mines ayant enregistré durant la période 1999-2010 un flux moyen des IDE de l’ordre de 2 milliards de $ US par/ an, bien qu’étant passé de 671 millions de dollars en 1999 à 2,44 en 2009 et 3,27 en 2010.
Mis en œuvre dans l’activité exploration, le partenariat ne se limite pas à ce domaine, se prolongeant en aval par la création de sociétés mixtes dans les activités de services, de maintenance et d’engineering. Pour la période 2000/2012, il serait intéressant donc que les responsables de ce secteur nous donnent le montant de l’investissement réalisé, et surtout leur rentabilité comme les importants projets internationaux, Transmed via la Sicile- Italie et Medgaz via Espagne (les projets Galsi via la Sardaigne, et Nigal venant du Nigeria étant encore gelés) sans compter de nouveaux projets dont plusieurs raffineries annoncées par le Ministre du secteur, et les rénovations des installations existantes. Enfin aux recettes globales de Sonatrach, il faut soustraire les transferts de capitaux des compagnies opérant en partenariat. Selon les données de la banque d’Algérie entre 2005/2007, les transferts globaux se sont élevés à 15,7 milliards de dollars contre 6 milliards de dollars entre 2001/2004, la majeure partie environ 80% ayant été réalisées par les compagnies pétrolières associées dans le cadre des contrats de partage de production conclus depuis les années 1990, le reste par les opérateurs de téléphonie mobile, les banques et certaines entreprises de BTPH dont la majorité chinoises. Depuis la loi de finances complémentaire a encadré sévèrement ces transferts, en plus de la règle des 49/51, régissant l’investissement étranger, encore que la rétroactivité d’une loi n‘est pas en vigueur dans le droit international, sauf si elle est contenu dans le contrat initial. Ce qui explique le recul du gouvernement algérien avec notamment les compagnies Anadarko, Mersek et Eni. En vertu des conventions ratifiées entre les trois compagnies et la Sonatrach, cette dernière sera appelée à verser 4.4 milliards de dollars à la compagnie pétrolière américaine, Anadarko, 920 millions de dollars à Maersk et environ 500 millions de dollars à Eni, sachant que le groupe italien Eni a été parmi les premier groupes pétroliers à signer avec Sonatrach l'accord d'association et de partage de la production. Il n'est pas à écarter que d'autres compagnies et groupes pétroliers, auxquelles Sonatrach a imposé des taxes de superprofits pétroliers, bénéficieront de ces indemnités. Il serait donc intéressant de dresser le bilan de ces transferts entre 2008-2012
La libéralisation du secteur des hydrocarbures a commencé en 1986, avec l’amendement de la loi en 1991, ensuite la promulgation de loi n°05-07 sur les hydrocarbures, du 28 avril 2005, elle même amendée en 2006, qui établit la suppression du monopole d’exploitation de l’Etat dans le secteur, Sonatrach étant devenue une entreprise économique et commerciale entièrement délestée des prérogatives d’autorité qui jusqu’alors avaient été les siennes et que l’Etat a confié à des agences spécialement créées à cet effet. Et le gouvernement a prévu un autre amendement pour attirer, selon les responsables du secteur pour attirer les investissements étrangers. La moyenne annuelle des exportations, est passée de 72 millions de tep durant la période 1971-1999 à plus de 130 millions de tep entre 2000 et 2010 soit prés d’un doublement. Selon le rapport du Ministère de l’Energie, publié en 2011, la structure des exportations s’oriente de plus en plus vers les produits gazeux. En effet, la part des produits gazeux durant la période 1962-1999 ne représentait que 29% contre 43% durant la période 2000-2010. Quant aux produits liquides, ils représentaient 71% des volumes exportés durant la période 1962-1999, contre 57% fin 2010. Le pétrole brut exporté représentait 95% des hydrocarbures liquides en 1971 et se situé à 30% en 2010. Quant aux produits raffinés et GNL, leur part a augmenté substantiellement passant de 3% en 1971 à 28% en 2010.
Cependant il faut relativiser. Bien que les exportations en valeurs ont évolué en moyenne de 42,8 milliards de dollars US par an durant la période 2001-2010 contre 9,4 milliards de dollars US annuellement durant la période 1971-2000 soit plus d’un quadrupleme, l’Algérie a selon les rapports internationaux, 1% des réserves mondiales de pétrole et moins de 2,5% des réserves de gaz conventionnel loin derrière la Russie entre 25/30%, l’Iran 15% et le Qatar 10%. De 2000 à 2008, l’Algérie a pu engranger officiellement selon le bilan de Sonatrach 350 milliards de dollars de revenus suite à l’exportation des hydrocarbures. Les marchés européens et américains restent les débouchés traditionnels des exportations, ces deux marchés absorbenten volume, respectivement, 63% et 29% des ventes globales des hydrocarbures et en valeur de 56% et 35%, respectivement (source rapport MEM 2009). Le bilan officiel de Sonatrach donne pour 2009, 43 milliards de dollars de recettes, 57 milliards pour 2010, 72 milliards pour 2011 et une prévision de 76 milliards de dollars pour 2012 ce qui donnerait un total 522 milliards de dollars entre 2000/2011 et donc environ 560 milliards de dollars entre 2000 et fin juin 2012, allant vers 600 milliards de dollars fin 2012, sous réserve du maintien des cours actuels. Encore qu’existe une différence entre les données du FMI et celles de Sonatrach : par exemple le FMI donne 76,8 pour 2011, tablant sur 78 milliards de dollars en 2012 et 81 milliards de dollars en 2013 existant pour 2011 une différence avec les données de Sonatrach de 4,8 milliards de dollars. Mais malgré des investissements importants à l’étranger sur fonds Sonatrach, dont il conviendra de faire le bilan, les recettes des investissements à l'étranger de Sonatrach avoisinent le milliard de dollars fin 2010, selon un rapport du ministère de l'Energie et des Mines, ce chiffre étant bien trop loin des 15 milliards de dollars annoncés comme prévisions de recettes des investissements étrangers de Sonatrach à l'horizon 2015. Quel a été l’impact de ces recettes et comment ont été utilisées ces recettes ?
Deuxièmement, les recettes globales de Sonatrach ne sont pas significatives pour analyser le reste du surplus consacré à la dépense publique, aux importations et aux réserves de change. Sans rappeler la période douloureuse du rééchelonnement en 1994, avec l’ajustement structurel suite aux accords avec le FMI, où l’Algérie n’avait pas un centime pour acheter un kilo de farine, entre 1985 à 2005, l’Algérie a du rembourser 84 milliards de dollars au titre du principal qui est un stock et 34 milliards de dollars au titre du service de la dette qui est un flux (paiement des intérêts). En 2000, la dette extérieure algérienne était d’environ 40 milliards de dollars et le service représentait 30% des recettes d’exportation. En 2004, la dette a été ramenée à 19 milliards de dollars et le service représentait 18% des exportations. Ainsi grâce au remboursement par anticipation, due non au travail mais grâce à Sonatrach, l’Algérie a maintenu un très faible degré de dette totale selon le FMI à 3,8 milliards de dollars en 2009, à 2,8 milliards mds en 2010 et à 2,2 mds en 2011. La dette extérieure brute de l’Algérie représente 2% du PIB en 2011 et devra reculer à 1,7% en 2012 tandis que la dette publique devrait baisser à 8,9% du PIB en 2012 et à 8,6% en 2013 (contre 9,9% en 2011). Ensuite il faut soustraire les investissements internes à Sonatrach qui représentent en moyenne 2000/2012 entre 25% à 30% de ses recettes, le taux variant selon la valeur des exportations. Si l’on pend par hypothèse une recette exportable de 50 milliards de dollars, ce taux dépasse 40% appliqué au programme 2012/2016, restant 60% pour le reste de l’économie. Le Pdg de Sonatrach, a annoncé à Kuala Lumpur en ce début juin 2012 que son groupe a revu à la hausse ses investissements pour les cinq prochaines années - 2012/2016 - de 68 milliards de dollars à 80 milliards de dollars.
Il est à rappeler que le conseil exécutif de Sonatrach avait décidé d’engager 45 milliards de dollars d’investissements au titre du plan de développement de la compagnie pétrolière nationale 2008-2012, soit à peu près le même niveau d’investissement que le précédent programme 2004/2008 ce qui porterait l’investissement entre 2004/2012 à 90 milliards de dollars mais aucune indications sur les réalisations effectives projet par projet ni sur le montant de certaines réévaluations. Encore que Sonatrach s’est dispersée investissant dans des secteurs autres que ses métiers de base, malgré une déperdition croissante de ses ressources humaines depuis notamment 2004, dans le dessalement de l’eau de mer, dans les cimenteries, dans des banques à l’étranger, dans les infrastructures sportives etc, devenant un Etat dans un Etat avec une opacité de la gestion rendant urgent de revoir son management stratégique (1). Quant au bilan de l’investissement étranger entre 2001/2009 selon le rapport du Ministère de l’Energie sur les 94 projets proposés durant les neuf appels d’offres, ont donné lieu à la conclusion de 43 contrats d’association mais avec des compagnies insignifiantes, les grosses compagnies, ayant le savoir faire, n’ayant pas soumissionné. Pour les avis d’appel d’offres qui a été lancé en 2010 et en 2011, ils se sont avérés un échec d’où d’ailleurs ce souci de modifier la loi. Car l’investissement est modeste selon le MEM, le secteur de l’énergie et des mines ayant enregistré durant la période 1999-2010 un flux moyen des IDE de l’ordre de 2 milliards de $ US par/ an, bien qu’étant passé de 671 millions de dollars en 1999 à 2,44 en 2009 et 3,27 en 2010.
Mis en œuvre dans l’activité exploration, le partenariat ne se limite pas à ce domaine, se prolongeant en aval par la création de sociétés mixtes dans les activités de services, de maintenance et d’engineering. Pour la période 2000/2012, il serait intéressant donc que les responsables de ce secteur nous donnent le montant de l’investissement réalisé, et surtout leur rentabilité comme les importants projets internationaux, Transmed via la Sicile- Italie et Medgaz via Espagne (les projets Galsi via la Sardaigne, et Nigal venant du Nigeria étant encore gelés) sans compter de nouveaux projets dont plusieurs raffineries annoncées par le Ministre du secteur, et les rénovations des installations existantes. Enfin aux recettes globales de Sonatrach, il faut soustraire les transferts de capitaux des compagnies opérant en partenariat. Selon les données de la banque d’Algérie entre 2005/2007, les transferts globaux se sont élevés à 15,7 milliards de dollars contre 6 milliards de dollars entre 2001/2004, la majeure partie environ 80% ayant été réalisées par les compagnies pétrolières associées dans le cadre des contrats de partage de production conclus depuis les années 1990, le reste par les opérateurs de téléphonie mobile, les banques et certaines entreprises de BTPH dont la majorité chinoises. Depuis la loi de finances complémentaire a encadré sévèrement ces transferts, en plus de la règle des 49/51, régissant l’investissement étranger, encore que la rétroactivité d’une loi n‘est pas en vigueur dans le droit international, sauf si elle est contenu dans le contrat initial. Ce qui explique le recul du gouvernement algérien avec notamment les compagnies Anadarko, Mersek et Eni. En vertu des conventions ratifiées entre les trois compagnies et la Sonatrach, cette dernière sera appelée à verser 4.4 milliards de dollars à la compagnie pétrolière américaine, Anadarko, 920 millions de dollars à Maersk et environ 500 millions de dollars à Eni, sachant que le groupe italien Eni a été parmi les premier groupes pétroliers à signer avec Sonatrach l'accord d'association et de partage de la production. Il n'est pas à écarter que d'autres compagnies et groupes pétroliers, auxquelles Sonatrach a imposé des taxes de superprofits pétroliers, bénéficieront de ces indemnités. Il serait donc intéressant de dresser le bilan de ces transferts entre 2008-2012
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