Algérie Sud
Les wilayas du sud du pays ont enclenché de vastes actions de développement touchant à l’ensemble des secteurs d’activité, à la faveur des différents programmes préconisés par l’Etat et dans le but de relever les multiples défis de développement de leurs régions et de promouvoir le cadre de vie leurs populations.
Ces action revêtent une importance telle que l’Etat leur a consacré des enveloppes colossales, au titre des différents programmes de développement (PSD-PCD), en plus des Fonds de développement du sud et du soutien à la croissance économique, en passant par les programmes quinquennaux de développement, pour la réalisation d’une série d’infrastructures devant leur permettre un développement global et le désenclavement de leurs régions.
Parmi les projets de développement structurants, celui dont a bénéficié la wilaya de Tamanrasset, dans l’extrême sud du pays, et portant sur le projet de transfert de l’eau d’In-Salah vers Tamanrasset sur 750 km, qualifié de "projet du siècle" et traduisant la volonté de l’Etat de prendre en charge totalement la question de l’alimentation en eau potable des populations de l’Ahaggar.
Amener l’eau potable vers l’extrême sud, un défi de taille
Inauguré en avril 2011 par le Président de la république, Abdelaziz Bouteflika, ce mégaprojet qui a nécessité un financement de 197 milliards de DA (près de 2 milliards dollars), assure l’adduction de l’eau sur deux canaux parallèles de 1.200 km et peut largement couvrir les besoins en eau potable de la capitale de l’Ahaggar et ses environs avec une dotation quotidienne de 25.000 m3/jour, selon les données techniques du projet.
Eu égard à son impact socioéconomique, à court et moyen termes, sur la région, cet ouvrage devra permettre la création, le long de son tracé, d’une dizaine de centres de vie.
Ces regroupements urbains seront dotés de services publics indispensables, dont des stations de services, des bureaux de poste, des centres de santé et des infrastructures scolaires, en sus de la projection d’actions de développement à la satisfaction des localités et villages situés tout au long du tracé du projet sur une distance de plus de 750 km, à l’instar des localités d’In- M’guel, Tit, Outoul et Arak.
Il est relevé, entres-autres projets structurants dans le Sud, ceux réalisés durant la dernière décennie et portant sur la lutte contre la remontée des eaux dans les wilayas d’Ouargla et d’El Oued.
Remédier définitivement à la remontée des eaux
Doté d’une enveloppe de près de 26 milliards de dinars, l’ambitieux projet d’assainissement de la vallée de Ouargla, qui s’assigne comme objectifs de remédier définitivement au phénomène de la remontée des eaux, menaçant à la fois l’homme, l’agriculture, l’urbanisme et l’environnement, a consisté en la réalisation et la rénovation d’un réseau d’assainissement totalisant un linéaire de 120 km.
Il a comporté la réalisation de 34 stations de pompage et de relevage, 3 stations d’épuration des eaux usées, une canalisation principale pour l’évacuation des eaux d’assainissement vers l’exutoire de la région de Sebkhat Sefioune, 40 km de Ouargla, ainsi que la réalisation de 9 stations de déminéralisation de l’eau, 8 dans la commune de Ouargla et une dans celle voisine de Rouissat.
Un essor remarquable est également relevé dans le secteur de l’agriculture à travers certaines wilayas du Sud-est, dont El-Oued et Laghouat, notamment pour la première qui s’est imposé sur le marché national avec des productions "record" dans certaines filières agricoles stratégiques, dont la pomme de terre et la Phoeniciculture, suivis de l’oléiculture et la céréaliculture.
Dans la wilaya d’El-oued, et après un début d’expérience timide, la culture de la pomme de terre, saisonnière et d’hors saison, a enregistré une courbe croissante de ses superficies cultivées pour atteindre pour la pomme de terre hors saison les 18.000 ha et une production de plus de 6 millions qx et, pour la pomme de terre saisonnière, les 12.000 ha et une récolte de près de 4 millions qx.
L’agriculture retrouve ses lettres de noblesse dans le Sud
Une production qui propulse la wilaya d’El Oued dans le peloton de tête des régions productrices à l’échelle nationale, d’après les responsables de la direction de services agricoles (DSA) de la wilaya.
L’oléiculture a suscité, de son côté, l’intérêt des agriculteurs de la wilaya qui ont relevé le défi dans cette région du Grand Erg Oriental par la réalisation d’une production de 15.000 qx d’olives, dont 6.000 qx d’olives de table et le reste destiné à la production de d’huile.
Plus de 23.000 litres d’huile d’olives ont été produits cette saison à la faveur de l’existence de trois huileries opérationnelle, auxquelles devront s’ajouter deux autres d’ici à 2015.
Toujours dans chapitre agricole, la production laitière connait un développement continu dans la wilaya de Ghardaïa où la zone de Guerrara est devenue, grâce à la disponibilité d’une surface agricole mise en valeur de 4.150 ha, le bassin laitier de la wilaya avec une production laitière de 15.000 litres par jour (L/J) réalisée par trois mini-laiteries.
Les projections de la DSA tablent, à horizon 2014, sur une production laitière annuelle de 23.000 millions de litres, contre une production moyenne actuelle de 18 millions litres.
L’essor de la filière est lié aux mesures incitatives et d’accompagnement préconisées par les pouvoirs publics dans la perspective d’accroître la production laitière dans cette wilaya, appuyée par l’accroissement du cheptel bovin laitier, la réalisation d’un centre de reproduction de vaches laitières et un autre pour l’insémination artificielle, dont une première expérience a été qualifiée de "réussie".
Un bassin laitier s’est constitué à Ghardaia
Pour la DSA de Ghardaïa, la production laitière, ayant bénéficié du soutien du Fonds national de développement et de régulation (FNDRA), a donné lieu à des résultats "probants" traduits par l’augmentation de la production du lait cru de 2.535.312 litres en 2000 à plus de 8.634.762 millions de litres en 2011, soit une hausse de 300%.
Le cheptel bovin laitier de la wilaya a connu une croissance allant de 1.600 vaches laitières en 2009 à plus de 2.345 têtes en 2011, en plus d’un rajeunissement de ses effectifs par l’importation de 241 nouvelles génisses.
La collecte de lait cru, autre activité soutenue par l’Etat, s’est sensiblement améliorée et a permis la création, à travers la wilaya, de 6 mini-laiteries d’une capacité de pasteurisation de 52.500 litres/jour approvisionnées de plus de 15.400 litres/jour de lait cru collectés par 16 opérateurs activant dans ce segment.
Le secteur des transports, tous modes confondus, a enregistré lui aussi, ces dernières années, un développement remarquable, à l’instar du transport ferroviaire qui a bénéficié d’action d’extension et de réhabilitation pour booster le développement multidimensionnel des régions du Sud...-->
Les wilayas du sud du pays ont enclenché de vastes actions de développement touchant à l’ensemble des secteurs d’activité, à la faveur des différents programmes préconisés par l’Etat et dans le but de relever les multiples défis de développement de leurs régions et de promouvoir le cadre de vie leurs populations.
Ces action revêtent une importance telle que l’Etat leur a consacré des enveloppes colossales, au titre des différents programmes de développement (PSD-PCD), en plus des Fonds de développement du sud et du soutien à la croissance économique, en passant par les programmes quinquennaux de développement, pour la réalisation d’une série d’infrastructures devant leur permettre un développement global et le désenclavement de leurs régions.
Parmi les projets de développement structurants, celui dont a bénéficié la wilaya de Tamanrasset, dans l’extrême sud du pays, et portant sur le projet de transfert de l’eau d’In-Salah vers Tamanrasset sur 750 km, qualifié de "projet du siècle" et traduisant la volonté de l’Etat de prendre en charge totalement la question de l’alimentation en eau potable des populations de l’Ahaggar.
Amener l’eau potable vers l’extrême sud, un défi de taille
Inauguré en avril 2011 par le Président de la république, Abdelaziz Bouteflika, ce mégaprojet qui a nécessité un financement de 197 milliards de DA (près de 2 milliards dollars), assure l’adduction de l’eau sur deux canaux parallèles de 1.200 km et peut largement couvrir les besoins en eau potable de la capitale de l’Ahaggar et ses environs avec une dotation quotidienne de 25.000 m3/jour, selon les données techniques du projet.
Eu égard à son impact socioéconomique, à court et moyen termes, sur la région, cet ouvrage devra permettre la création, le long de son tracé, d’une dizaine de centres de vie.
Ces regroupements urbains seront dotés de services publics indispensables, dont des stations de services, des bureaux de poste, des centres de santé et des infrastructures scolaires, en sus de la projection d’actions de développement à la satisfaction des localités et villages situés tout au long du tracé du projet sur une distance de plus de 750 km, à l’instar des localités d’In- M’guel, Tit, Outoul et Arak.
Il est relevé, entres-autres projets structurants dans le Sud, ceux réalisés durant la dernière décennie et portant sur la lutte contre la remontée des eaux dans les wilayas d’Ouargla et d’El Oued.
Remédier définitivement à la remontée des eaux
Doté d’une enveloppe de près de 26 milliards de dinars, l’ambitieux projet d’assainissement de la vallée de Ouargla, qui s’assigne comme objectifs de remédier définitivement au phénomène de la remontée des eaux, menaçant à la fois l’homme, l’agriculture, l’urbanisme et l’environnement, a consisté en la réalisation et la rénovation d’un réseau d’assainissement totalisant un linéaire de 120 km.
Il a comporté la réalisation de 34 stations de pompage et de relevage, 3 stations d’épuration des eaux usées, une canalisation principale pour l’évacuation des eaux d’assainissement vers l’exutoire de la région de Sebkhat Sefioune, 40 km de Ouargla, ainsi que la réalisation de 9 stations de déminéralisation de l’eau, 8 dans la commune de Ouargla et une dans celle voisine de Rouissat.
Un essor remarquable est également relevé dans le secteur de l’agriculture à travers certaines wilayas du Sud-est, dont El-Oued et Laghouat, notamment pour la première qui s’est imposé sur le marché national avec des productions "record" dans certaines filières agricoles stratégiques, dont la pomme de terre et la Phoeniciculture, suivis de l’oléiculture et la céréaliculture.
Dans la wilaya d’El-oued, et après un début d’expérience timide, la culture de la pomme de terre, saisonnière et d’hors saison, a enregistré une courbe croissante de ses superficies cultivées pour atteindre pour la pomme de terre hors saison les 18.000 ha et une production de plus de 6 millions qx et, pour la pomme de terre saisonnière, les 12.000 ha et une récolte de près de 4 millions qx.
L’agriculture retrouve ses lettres de noblesse dans le Sud
Une production qui propulse la wilaya d’El Oued dans le peloton de tête des régions productrices à l’échelle nationale, d’après les responsables de la direction de services agricoles (DSA) de la wilaya.
L’oléiculture a suscité, de son côté, l’intérêt des agriculteurs de la wilaya qui ont relevé le défi dans cette région du Grand Erg Oriental par la réalisation d’une production de 15.000 qx d’olives, dont 6.000 qx d’olives de table et le reste destiné à la production de d’huile.
Plus de 23.000 litres d’huile d’olives ont été produits cette saison à la faveur de l’existence de trois huileries opérationnelle, auxquelles devront s’ajouter deux autres d’ici à 2015.
Toujours dans chapitre agricole, la production laitière connait un développement continu dans la wilaya de Ghardaïa où la zone de Guerrara est devenue, grâce à la disponibilité d’une surface agricole mise en valeur de 4.150 ha, le bassin laitier de la wilaya avec une production laitière de 15.000 litres par jour (L/J) réalisée par trois mini-laiteries.
Les projections de la DSA tablent, à horizon 2014, sur une production laitière annuelle de 23.000 millions de litres, contre une production moyenne actuelle de 18 millions litres.
L’essor de la filière est lié aux mesures incitatives et d’accompagnement préconisées par les pouvoirs publics dans la perspective d’accroître la production laitière dans cette wilaya, appuyée par l’accroissement du cheptel bovin laitier, la réalisation d’un centre de reproduction de vaches laitières et un autre pour l’insémination artificielle, dont une première expérience a été qualifiée de "réussie".
Un bassin laitier s’est constitué à Ghardaia
Pour la DSA de Ghardaïa, la production laitière, ayant bénéficié du soutien du Fonds national de développement et de régulation (FNDRA), a donné lieu à des résultats "probants" traduits par l’augmentation de la production du lait cru de 2.535.312 litres en 2000 à plus de 8.634.762 millions de litres en 2011, soit une hausse de 300%.
Le cheptel bovin laitier de la wilaya a connu une croissance allant de 1.600 vaches laitières en 2009 à plus de 2.345 têtes en 2011, en plus d’un rajeunissement de ses effectifs par l’importation de 241 nouvelles génisses.
La collecte de lait cru, autre activité soutenue par l’Etat, s’est sensiblement améliorée et a permis la création, à travers la wilaya, de 6 mini-laiteries d’une capacité de pasteurisation de 52.500 litres/jour approvisionnées de plus de 15.400 litres/jour de lait cru collectés par 16 opérateurs activant dans ce segment.
Le secteur des transports, tous modes confondus, a enregistré lui aussi, ces dernières années, un développement remarquable, à l’instar du transport ferroviaire qui a bénéficié d’action d’extension et de réhabilitation pour booster le développement multidimensionnel des régions du Sud...-->
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