Vers 15h30, le cours du baril de pétrole Brent est en hausse de 4,02% à 101,28 dollars. Le cours du baril de pétrole WTI suit une progression similaire, soit +4,73% à 87,63 dollars. Sont principalement à l'origine de ce mouvement haussier, l'accentuation des tensions entourant le dossier iranien, et la perspective de plus en plus probable d'une injection massive de liquidité dans les marchés par certaines grandes banques centrales.
Les risques qui pèsent sur l’offre de pétrole se sont quelque peu renforcés.
Tout d’abord, les inquiétudes liées au dossier iranien se sont intensifiées. Ce mardi, l’Iran a signalé avoir réussi des tests de missiles capables de frapper Israël en réponse à ses menaces d’action militaire.
Lundi, le pays a de nouveau réitéré sa menace de déstabiliser le transport de pétrole par bateau à travers le détroit d’Ormuz. Le comité iranien de sécurité nationale et de politique étrangère serait même allé jusqu’à établir un plan pour déterminer dans les grandes lignes comment empêcher le passage des tanks à travers le détroit vers les pays qui ont imposé des sanctions à l’encontre de l’Iran-en premier lieu desquels les Etats-Unis et l’Europe.
La réaction des autorités iraniennes fait notamment écho à l’entrée en vigueur d’un embargo décidé par l’Union européen contre le pétrole iranien ce dimanche.
A ce jour, environ 1 million de barils de pétrole iranien auraient été affectés par ces sanctions.
Si l’Iran venait à mettre à exécution sa menace, ce sont potentiellement 17 millions de barils par jour, soit près d’un cinquième de la production mondiale, provenant des principaux producteurs de pétrole du Moyen Orient qui pourraient se voir bloqués.
Toujours du coté de l’offre, un rapport de l’Institut américain du pétrole (API pour American Petroleum Institute) publié ce mardi devrait révéler une baisse du stock de barils aux Etats-Unis, suite à la diminution de la production dans le Golf du Mexique consécutivement à la tempête tropicale Debby. La moyenne des estimations des analystes table sur un fléchissement de ce stock de 2,2 millions de barils.
Qui plus est, et non des moindres, en Norvège, qui est le cinquième plus important exportateur de pétrole dans le monde, une grève aurait conduit à réduire la capacité de production nationale de l'or noir de 13%.
Du coté de la demande, les dernières statistiques économiques témoignent d’une dégradation de la conjoncture aussi bien en Europe, aux Etats-Unis, qu’en Chine. La consommation de pétrole devrait en conséquence s’en trouvée impactée.
Cependant, l’assombrissement de cette toile de fond macroéconomique pourrait s’avérer favorable aux investissements des opérateurs de marchés sur le pétrole.
Pour redonner une bouffée d’oxygène à leurs économies respectives, la Fed, la BCE, la Banque d’Angleterre (BoE) et dans une moindre mesure la Banque centrale de Chine pourrait bien assouplir d’avantage leur politique monétaire. La Fed et la BoE pourraient même décider d’étendre leur programme de rachat de titres de dette et en cela injecter davantage de liquidités dans les marchés.
Cette liquidité abondante pourrait alors être utilisée, selon certains, pour investir dans les matières premières, en particulier dans le pétrole.
A noter que le cours du pétrole brent a gagné 8,26% sur les sept derniers jours et le cours du pétrole WTI 9,74%.
Easybourse
Les risques qui pèsent sur l’offre de pétrole se sont quelque peu renforcés.
Tout d’abord, les inquiétudes liées au dossier iranien se sont intensifiées. Ce mardi, l’Iran a signalé avoir réussi des tests de missiles capables de frapper Israël en réponse à ses menaces d’action militaire.
Lundi, le pays a de nouveau réitéré sa menace de déstabiliser le transport de pétrole par bateau à travers le détroit d’Ormuz. Le comité iranien de sécurité nationale et de politique étrangère serait même allé jusqu’à établir un plan pour déterminer dans les grandes lignes comment empêcher le passage des tanks à travers le détroit vers les pays qui ont imposé des sanctions à l’encontre de l’Iran-en premier lieu desquels les Etats-Unis et l’Europe.
La réaction des autorités iraniennes fait notamment écho à l’entrée en vigueur d’un embargo décidé par l’Union européen contre le pétrole iranien ce dimanche.
A ce jour, environ 1 million de barils de pétrole iranien auraient été affectés par ces sanctions.
Si l’Iran venait à mettre à exécution sa menace, ce sont potentiellement 17 millions de barils par jour, soit près d’un cinquième de la production mondiale, provenant des principaux producteurs de pétrole du Moyen Orient qui pourraient se voir bloqués.
Toujours du coté de l’offre, un rapport de l’Institut américain du pétrole (API pour American Petroleum Institute) publié ce mardi devrait révéler une baisse du stock de barils aux Etats-Unis, suite à la diminution de la production dans le Golf du Mexique consécutivement à la tempête tropicale Debby. La moyenne des estimations des analystes table sur un fléchissement de ce stock de 2,2 millions de barils.
Qui plus est, et non des moindres, en Norvège, qui est le cinquième plus important exportateur de pétrole dans le monde, une grève aurait conduit à réduire la capacité de production nationale de l'or noir de 13%.
Du coté de la demande, les dernières statistiques économiques témoignent d’une dégradation de la conjoncture aussi bien en Europe, aux Etats-Unis, qu’en Chine. La consommation de pétrole devrait en conséquence s’en trouvée impactée.
Cependant, l’assombrissement de cette toile de fond macroéconomique pourrait s’avérer favorable aux investissements des opérateurs de marchés sur le pétrole.
Pour redonner une bouffée d’oxygène à leurs économies respectives, la Fed, la BCE, la Banque d’Angleterre (BoE) et dans une moindre mesure la Banque centrale de Chine pourrait bien assouplir d’avantage leur politique monétaire. La Fed et la BoE pourraient même décider d’étendre leur programme de rachat de titres de dette et en cela injecter davantage de liquidités dans les marchés.
Cette liquidité abondante pourrait alors être utilisée, selon certains, pour investir dans les matières premières, en particulier dans le pétrole.
A noter que le cours du pétrole brent a gagné 8,26% sur les sept derniers jours et le cours du pétrole WTI 9,74%.
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