Encore une journée où il n'était pas simple de trouver le bon chemin, la bonne solution. Ce lundi fût extrêmement chargé en terme d'informations à digérer pour les pauvres investisseurs que nous sommes. Déjà que l'on a de la peine à interpréter une seule nouvelle à la fois, je ne vous dis même pas ce qui se passe dans nos têtes quand il y a tout cela en même temps.
Le début de matinée fût plutôt calme en Europe et on attendait de voir ce que les américains avaient à nous offrir en terme de chiffres économiques ou autres. En attendant on s'est occupé des banques espagnoles qui sont sous le coup des propositions de la BCE, propositions refusées par le Gouvernement Espagnols. La BCE voudrait faire cotiser les détenteur d'obligations espagnoles « senior », histoire de leur faire payer la restructuration de la dette en question. Du coup les banques de la régions pataugeaient majoritairement dans l'encre rouge et le rendement de la dette remontait à 6.76%. Du côté positif, l'Espagne devrait signer pour son gilet de sauvetage bancaire avec l'Europe d'ici vendredi. Ce package de 100 milliards devrait leur permettre d'avoir des prêts d'une durée jusqu'à 15 ans avec des taux plafonné à 3%.
Sans compter que l'on attend des nouvelles de l'avancée du plan de sauvetage européen que tout le monde a oublié et dont tout le monde se fout dorénavant, pas plus tard que le 20 juillet.
Autre nouvelle qui est passée inaperçue mais dont on va reparler longuement cet été ; c'est le conseil constitutionnel allemand qui a décidé d'annoncer sa décision quand à savoir si l'ESM était anti-constitutionnel ou pas d'ici le 12 septembre. Super. Ça nous fera un autre truc à « attendre », forcément puisque pendant l'été, les allemands sont en vacances aux Canaries ou sur la Costa del Sol, ils ne peuvent pas EN PLUS prendre des décisions importantes, le règlement de la crise économique attendra la rentrée scolaire et puis c'est tout.
On notera encore en Europe que la société de sécurité britannique qui va s'occuper des JO ; G4S a fait un « profit warnig », le titre s'est fait laminé de plus de 8%. Ensuite Enskilda la banque suédoise a battu les attentes du marché et bondissait de 8.2%. Et puis Peugeot semble se rapprocher de plus en plus du mur de crash test, reste à savoir si les airbags fonctionnent. Le titre abandonnait encore 6.8% hier et l'ambiance était peu festive sur la valeur. Pourtant en terme de valorisation, cela commence à ne plus être très cher, mais tout le monde s'en fiche.
Toujours est-il que dans cette journée volatile, les marchés du vieux-continent terminaient en ordre dispersé, l'Allemagne en hausse, le reste à peine dans le rouge et l'Espagne au fond du trou et cela ne fût pas simple avec l'arrivée des chiffres économiques américains. Il y avait deux choses que nous attendions avec impatience du côté économique. Tout d'abord l'Empire State Manufacturing qui était NETTEMENT plus fort que les attentes : « nickel !!! cool !! Eurêka !!! Bull Marketttttttttt !!!!! »... Non mais attendez, c'est pas tout !!! Il y aussi les « retail sales »..
Ah bon ? Zut alors. Et c'est quand ça ?? - Ben tout à l'heure...
Le Retails Sales étaient en dessous des attentes, démontrant non-seulement un ralentissement de l'activité cérébrale ET physique du consommateur, mais EN PLUS, une accélération de ce ralentissement depuis le mois de mai.
Ah bon ? Pas Bull Markeeeeeeeetttttttttt alors ?? - Ben non. Tu prends tes stylos et tes crayons de couleur et tu rentres à la maison.
Du coup, cette mauvaise nouvelle déposait délicatement un chape de plomb sur le marché US : « KKKAAAABOOOOMMM ».. Voilà, chape de plomb déposée délicatement. Du coup les marchés US s'installaient en terrain négatif, et ce n'est pas les chiffres trimestriels de Citigroup qui allaient changer la couleur du marché. La banque de Monsieur Pandit a pourtant battu les attentes du marché et lui-même a déclaré que le « core business » de la banque fonctionnait parfaitement bien. Reste plus à chercher à savoir ce qu'est réellement le « core business » de Citigroup, ça reste un mystère bien plus compliqué à résoudre que tout ce qu'Harry Potter a du faire pendant ses années à Poudlard. Le titre de Citi prenait 0.6%, mais ce n'est pas cela qui nous amènerait à l'orgasme financier en ce milieu de mois de juillet avec des températures qui se rapprochent plus du mois de septembre.
Bref, la journée était gâchée. Puisque l'ambiance était déjà pourrie, le FMI en a profité pour venir la ramener. Les « stars » du FMI ont donc sorti leurs bouliers et sont arrivé à la conclusion que le « ralentissement » de la Chine était tout de même une préoccupation majeure pour la croissance mondiale ? à ce sujet, je me permet de faire une parenthèse car au sujet de la croissance chinoise, on entend de plus en plus dire que la croissance actuelle est plus proche de la propagande communiste que d'autre chose. Je m'en réfère à un article de Marc Fiorentino datant de la semaine passée, qui laissant entendre que ces chiffres étaient largement exagéré et que la seul chose sur laquelle on pouvait se baser, c'est la consommation électrique pour avoir une idée de la « croissance » du pays. Pour info, la consommation d'électricité est en hausse de 2-3% et pas de 7.5%, affaire à suivre. - Ceci mis à part, le FMI s'est quand même donné la peine de se montrer méfiant au sujet de la Chine et au passage, de baisser les prévisions de croissance mondiale à 3.5% pour 2012, soit une baisse de 0.1%. La croissance devrait être de 3.9% en 2013. A noter au passage, qu'ils sont à peu près aussi balaise qu'une agence de rating en terme de compétence et de timing. Néanmoins, ça n'a pas aidé le marché à trouver la force d'aligner deux séance de hausse à la suite.
A propos d'agence de rating, les tablards de chez Moody's ont downgradé tout ce que l'Italie contient de banques, comme ça c'est sûr, Monti va pouvoir aller demander du pognon pour ses banques à Bruxelles. Merci Moody's donc. En ce qui me concerne je suis hyper-ultra-convaincu que vous ne servez strictement à rien et je ne suis pas le seul, mais le marché a peur à chaque fois tout de même.
En fin de séance le marché américain était dans le rouge, pas de beaucoup, mais rouge tout de même. Et puis surtout, les investisseurs avaient une chose qui les tarabustaient, c'était le discours de Bernanke. En effet ce mardi et mercredi, le patron de la FED va faire son témoignage devant le Congrès et comme à chaque fois qu'il l'ouvre on attend des miracles. Tout le monde attend donc ce fameux stimulus de la mort qui tue. Un peu comme en août passé, tout le monde attendait beaucoup de son discours de Jackson Hole dans le Wyoming. Rien n'en est sorti, mais à chaque fois, c'est la même chose, on fantasme et rien ne vient.
Le début de matinée fût plutôt calme en Europe et on attendait de voir ce que les américains avaient à nous offrir en terme de chiffres économiques ou autres. En attendant on s'est occupé des banques espagnoles qui sont sous le coup des propositions de la BCE, propositions refusées par le Gouvernement Espagnols. La BCE voudrait faire cotiser les détenteur d'obligations espagnoles « senior », histoire de leur faire payer la restructuration de la dette en question. Du coup les banques de la régions pataugeaient majoritairement dans l'encre rouge et le rendement de la dette remontait à 6.76%. Du côté positif, l'Espagne devrait signer pour son gilet de sauvetage bancaire avec l'Europe d'ici vendredi. Ce package de 100 milliards devrait leur permettre d'avoir des prêts d'une durée jusqu'à 15 ans avec des taux plafonné à 3%.
Sans compter que l'on attend des nouvelles de l'avancée du plan de sauvetage européen que tout le monde a oublié et dont tout le monde se fout dorénavant, pas plus tard que le 20 juillet.
Autre nouvelle qui est passée inaperçue mais dont on va reparler longuement cet été ; c'est le conseil constitutionnel allemand qui a décidé d'annoncer sa décision quand à savoir si l'ESM était anti-constitutionnel ou pas d'ici le 12 septembre. Super. Ça nous fera un autre truc à « attendre », forcément puisque pendant l'été, les allemands sont en vacances aux Canaries ou sur la Costa del Sol, ils ne peuvent pas EN PLUS prendre des décisions importantes, le règlement de la crise économique attendra la rentrée scolaire et puis c'est tout.
On notera encore en Europe que la société de sécurité britannique qui va s'occuper des JO ; G4S a fait un « profit warnig », le titre s'est fait laminé de plus de 8%. Ensuite Enskilda la banque suédoise a battu les attentes du marché et bondissait de 8.2%. Et puis Peugeot semble se rapprocher de plus en plus du mur de crash test, reste à savoir si les airbags fonctionnent. Le titre abandonnait encore 6.8% hier et l'ambiance était peu festive sur la valeur. Pourtant en terme de valorisation, cela commence à ne plus être très cher, mais tout le monde s'en fiche.
Toujours est-il que dans cette journée volatile, les marchés du vieux-continent terminaient en ordre dispersé, l'Allemagne en hausse, le reste à peine dans le rouge et l'Espagne au fond du trou et cela ne fût pas simple avec l'arrivée des chiffres économiques américains. Il y avait deux choses que nous attendions avec impatience du côté économique. Tout d'abord l'Empire State Manufacturing qui était NETTEMENT plus fort que les attentes : « nickel !!! cool !! Eurêka !!! Bull Marketttttttttt !!!!! »... Non mais attendez, c'est pas tout !!! Il y aussi les « retail sales »..
Ah bon ? Zut alors. Et c'est quand ça ?? - Ben tout à l'heure...
Le Retails Sales étaient en dessous des attentes, démontrant non-seulement un ralentissement de l'activité cérébrale ET physique du consommateur, mais EN PLUS, une accélération de ce ralentissement depuis le mois de mai.
Ah bon ? Pas Bull Markeeeeeeeetttttttttt alors ?? - Ben non. Tu prends tes stylos et tes crayons de couleur et tu rentres à la maison.
Du coup, cette mauvaise nouvelle déposait délicatement un chape de plomb sur le marché US : « KKKAAAABOOOOMMM ».. Voilà, chape de plomb déposée délicatement. Du coup les marchés US s'installaient en terrain négatif, et ce n'est pas les chiffres trimestriels de Citigroup qui allaient changer la couleur du marché. La banque de Monsieur Pandit a pourtant battu les attentes du marché et lui-même a déclaré que le « core business » de la banque fonctionnait parfaitement bien. Reste plus à chercher à savoir ce qu'est réellement le « core business » de Citigroup, ça reste un mystère bien plus compliqué à résoudre que tout ce qu'Harry Potter a du faire pendant ses années à Poudlard. Le titre de Citi prenait 0.6%, mais ce n'est pas cela qui nous amènerait à l'orgasme financier en ce milieu de mois de juillet avec des températures qui se rapprochent plus du mois de septembre.
Bref, la journée était gâchée. Puisque l'ambiance était déjà pourrie, le FMI en a profité pour venir la ramener. Les « stars » du FMI ont donc sorti leurs bouliers et sont arrivé à la conclusion que le « ralentissement » de la Chine était tout de même une préoccupation majeure pour la croissance mondiale ? à ce sujet, je me permet de faire une parenthèse car au sujet de la croissance chinoise, on entend de plus en plus dire que la croissance actuelle est plus proche de la propagande communiste que d'autre chose. Je m'en réfère à un article de Marc Fiorentino datant de la semaine passée, qui laissant entendre que ces chiffres étaient largement exagéré et que la seul chose sur laquelle on pouvait se baser, c'est la consommation électrique pour avoir une idée de la « croissance » du pays. Pour info, la consommation d'électricité est en hausse de 2-3% et pas de 7.5%, affaire à suivre. - Ceci mis à part, le FMI s'est quand même donné la peine de se montrer méfiant au sujet de la Chine et au passage, de baisser les prévisions de croissance mondiale à 3.5% pour 2012, soit une baisse de 0.1%. La croissance devrait être de 3.9% en 2013. A noter au passage, qu'ils sont à peu près aussi balaise qu'une agence de rating en terme de compétence et de timing. Néanmoins, ça n'a pas aidé le marché à trouver la force d'aligner deux séance de hausse à la suite.
A propos d'agence de rating, les tablards de chez Moody's ont downgradé tout ce que l'Italie contient de banques, comme ça c'est sûr, Monti va pouvoir aller demander du pognon pour ses banques à Bruxelles. Merci Moody's donc. En ce qui me concerne je suis hyper-ultra-convaincu que vous ne servez strictement à rien et je ne suis pas le seul, mais le marché a peur à chaque fois tout de même.
En fin de séance le marché américain était dans le rouge, pas de beaucoup, mais rouge tout de même. Et puis surtout, les investisseurs avaient une chose qui les tarabustaient, c'était le discours de Bernanke. En effet ce mardi et mercredi, le patron de la FED va faire son témoignage devant le Congrès et comme à chaque fois qu'il l'ouvre on attend des miracles. Tout le monde attend donc ce fameux stimulus de la mort qui tue. Un peu comme en août passé, tout le monde attendait beaucoup de son discours de Jackson Hole dans le Wyoming. Rien n'en est sorti, mais à chaque fois, c'est la même chose, on fantasme et rien ne vient.
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