Un motif d’espoir. L’économie algérienne peut se hisser au niveau de celle de la Turquie en l’espace de seulement trois ans si de profondes réformes structurelles sont engagées, estime Axa Investment Managers dans une note intitulée Du printemps à la renaissance arabe. Le document, publié le 22 août, analyse les économies des pays du Maghreb et du Moyen‑Orient dans le contexte des révoltes qui secouent la région depuis la fin 2010.
« La Turquie offre l’exemple d’un pays essentiellement musulman qui renaquit de ses cendres après une grave crise bancaire en 2001 et entreprit ensuite d’ambitieuses réformes structurelles qui lui ont permis de résister à la crise financière mondiale […] Nous considérons que l’exemple turc fournit un bon plan de route pour les pays du printemps arabe, donnant des indications sur la dynamique et l’envergure des réformes structurelles nécessaires pour atteindre un PIB par habitant élevé », note le rapport des experts d’Axa.
Toutefois, souligne Axa IM, enclencher une croissance durable demande un modèle économique plus efficace et inclusif, à même de réduire amplement et durablement le chômage. Les expériences d'autres pays en transition montrent qu'un « miracle de l'emploi », relevant le niveau du PIB de façon permanente de 2 %, est possible, explique le rapport qui met en exergue les faiblesses des pays de la région.
Parmi elles : une forte dépendance à l’égard des exportations de matières premières, l’omniprésence de l’État au détriment du secteur privé, le fort taux de chômage chez les jeunes, la part importante de l’informel, la faiblesse des investissements étrangers, la difficulté d’entreprendre, etc. D’ailleurs, en matière de difficulté d’entreprendre, les pays du Maghreb sont mal classés, selon un rapport de la Banque mondiale, cité dans le document.
L’Algérie est‑elle en mesure de relever un tel défi ? Alors qu’en Tunisie et en Égypte, le PIB a déjà regagné son niveau d'avant la crise, revenant d'un niveau très bas, en Algérie les blocages politiques et l’inertie des autorités – près de 4 mois après les législatives, le gouvernement n’a toujours pas été formé – empêchent la mise en place d’un véritable plan de relance économique, malgré la disponibilité de moyens financiers importants issus de l’exportation des hydrocarbures.
TSA
Lounes Guemache
« La Turquie offre l’exemple d’un pays essentiellement musulman qui renaquit de ses cendres après une grave crise bancaire en 2001 et entreprit ensuite d’ambitieuses réformes structurelles qui lui ont permis de résister à la crise financière mondiale […] Nous considérons que l’exemple turc fournit un bon plan de route pour les pays du printemps arabe, donnant des indications sur la dynamique et l’envergure des réformes structurelles nécessaires pour atteindre un PIB par habitant élevé », note le rapport des experts d’Axa.
Toutefois, souligne Axa IM, enclencher une croissance durable demande un modèle économique plus efficace et inclusif, à même de réduire amplement et durablement le chômage. Les expériences d'autres pays en transition montrent qu'un « miracle de l'emploi », relevant le niveau du PIB de façon permanente de 2 %, est possible, explique le rapport qui met en exergue les faiblesses des pays de la région.
Parmi elles : une forte dépendance à l’égard des exportations de matières premières, l’omniprésence de l’État au détriment du secteur privé, le fort taux de chômage chez les jeunes, la part importante de l’informel, la faiblesse des investissements étrangers, la difficulté d’entreprendre, etc. D’ailleurs, en matière de difficulté d’entreprendre, les pays du Maghreb sont mal classés, selon un rapport de la Banque mondiale, cité dans le document.
L’Algérie est‑elle en mesure de relever un tel défi ? Alors qu’en Tunisie et en Égypte, le PIB a déjà regagné son niveau d'avant la crise, revenant d'un niveau très bas, en Algérie les blocages politiques et l’inertie des autorités – près de 4 mois après les législatives, le gouvernement n’a toujours pas été formé – empêchent la mise en place d’un véritable plan de relance économique, malgré la disponibilité de moyens financiers importants issus de l’exportation des hydrocarbures.
TSA
Lounes Guemache
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