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L'Allemagne a organisé la meilleure Coupe du monde de football de l'histoire, a affirmé le président de la Fifa, Sepp Blatter. Pas étonnant que son économie profite dès lors de l'immense succès populaire. Dès jeudi dernier, la fédération du commerce de détail HDE annonçait que l'objectif d'un chiffre d'affaires additionnel de 2 milliards d'euros serait atteint. Les ventes de téléviseurs, boissons, produits alimentaires et autres accessoires pour supporters ont explosé. Le temps chaud et la vague patriotique accompagnant la belle campagne de l'équipe nationale y ont aidé. Le pays aura accueilli deux millions de visiteurs, soit le double des prévisions initiales.
La centrale allemande pour le tourisme affirme que 90 % des visiteurs étrangers interrogés ont l'intention de recommander un séjour outre-Rhin à leur retour chez eux. La fédération de l'hôtellerie et de la gastronomie, Dehoga, croit que le supplément de chiffre d'affaires attendu de 500 millions d'euros sera dépassé, effaçant quatre années de disette. L'économie allemande connaît, comme la France en 1998, une phase de reprise. La Coupe du monde devrait lui apporter un supplément de 0,3 point de PIB, croit Volker Treier, économiste à l'Assemblée des chambres de commerce allemandes (DIHK).
Toutefois, les effets à terme du Mondial sont en revanche " si minimes qu'ils ne sont pas mesurables ", explique Christof Römer, de l'institut de conjoncture IW à Cologne. Le football passionne les foules mais resterait secondaire au plan macroéconomique ? Jorg Krämer, chef économiste à la Commerzbank, ne voit " aucun effet " perdurer après le boom passager de la consommation, tant que " l'environnement économique ne se modifie pas, étant dépendant des taux d'intérêt et de change, du coût du travail ou des finances publiques ". Même prudence chez la fédération de l'industrie, BDI, qui ne voit pas de demande accrue sur les produits allemands découler du Mondial.
Un coup de pouce. La finale France-Italie présentait cependant une perspective intéressante pour le commerce extérieur allemand. La France et l'Italie sont les premier et quatrième clients de l'Allemagne. Un bond de leur économie en cas de victoire du tournoi peut induire un coup de pouce pour les exportateurs allemands, affirme Torsten Polleit, économiste à la Barclays Bank. Reste la faiblesse persistante des investissements étrangers en Allemagne. L'image favorable laissée par le pays durant la compétition pourrait ici changer la donne.
Source: La Tribune
La centrale allemande pour le tourisme affirme que 90 % des visiteurs étrangers interrogés ont l'intention de recommander un séjour outre-Rhin à leur retour chez eux. La fédération de l'hôtellerie et de la gastronomie, Dehoga, croit que le supplément de chiffre d'affaires attendu de 500 millions d'euros sera dépassé, effaçant quatre années de disette. L'économie allemande connaît, comme la France en 1998, une phase de reprise. La Coupe du monde devrait lui apporter un supplément de 0,3 point de PIB, croit Volker Treier, économiste à l'Assemblée des chambres de commerce allemandes (DIHK).
Toutefois, les effets à terme du Mondial sont en revanche " si minimes qu'ils ne sont pas mesurables ", explique Christof Römer, de l'institut de conjoncture IW à Cologne. Le football passionne les foules mais resterait secondaire au plan macroéconomique ? Jorg Krämer, chef économiste à la Commerzbank, ne voit " aucun effet " perdurer après le boom passager de la consommation, tant que " l'environnement économique ne se modifie pas, étant dépendant des taux d'intérêt et de change, du coût du travail ou des finances publiques ". Même prudence chez la fédération de l'industrie, BDI, qui ne voit pas de demande accrue sur les produits allemands découler du Mondial.
Un coup de pouce. La finale France-Italie présentait cependant une perspective intéressante pour le commerce extérieur allemand. La France et l'Italie sont les premier et quatrième clients de l'Allemagne. Un bond de leur économie en cas de victoire du tournoi peut induire un coup de pouce pour les exportateurs allemands, affirme Torsten Polleit, économiste à la Barclays Bank. Reste la faiblesse persistante des investissements étrangers en Allemagne. L'image favorable laissée par le pays durant la compétition pourrait ici changer la donne.
Source: La Tribune
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