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Comme tous les autres phénomènes sociaux, le chômage s’est dangereusement installé ces derniers temps en Kabylie. On ne le dira peut-être jamais assez, mais sans une véritable prise en charge de la chose, la région demeurera inerte, sans perspectives et surtout prête à des explosions aussi subites que dramatiques.
Il va sans dire que selon des statistiques non-officielles, 34% des jeunes de Tizi Ouzou seraient actuellement sans emplois. La situation sociale de cette frange est d’autant plus désolante qu’on sait (eux aussi, hélas) que leur salut devient de plus en plus improbable avec l’accumulation d’autres facteurs bloquant le marché du travail.
Le désinvestissement massif et l’instabilité politique qu’on connaît à la région ont généré une telle rareté de postes d’emplois que l’immense majorité de ces jeunes en désillusion se retrouvent contraints de choisir entre le chômage (donc l’indignité au quotidien) et l’exil.
Seulement voilà, depuis quelques années, une troisième option, beaucoup moins douloureuse que les deux premières, est venue bousculer un ordre socio-économique que personne n’a osé importuner auparavant.
A Tizi Ouzou, la formule des micro-entreprises, telle que proposée par l’ANSEJ, est très en vogue. S’installer à son compte et développer son savoir-faire sans forcément avoir les moyens de le faire, est devenu chose possible. De plus, et grâce à la démocratisation des démarches et la rigoureuse organisation instaurée par l’antenne de Tizi Ouzou, la formule s’est vulgarisée pour devenir accessible à tous.
Certes, la constitution d’un dossier ANSEJ et l’obtention d’un accord bancaire sont, le plus souvent des cas, un véritable parcours du combattant pour le jeune promoteur mais cela n’a nullement empêché le nombre de constitution de dossiers de grimper en flèche pour atteindre des taux records. De fait, le volume d’activité de l’agence ainsi que la cadence de création d’entreprises est à son point culminant. Partant de là, nous avons voulu mesurer l’impact économique (et surtout social) qu’a généré l’ANSEJ dans la wilaya de Tizi Ouzou. Et sur ce, les statistiques fournies par cette même structure peuvent aisément se passer de tout commentaire.
En effet, et en 8 ans d’existence, l’antenne ANSEJ de Tizi Ouzou, a permis la création de 4 943 micro-entreprises ayant généré 12 984 emplois et ce, en additionnant les trois formules de financement : triangulaire, mixte et autofinancement. Avant d’en arriver là, l’antenne enregistra, au 31 mai 2006, 17 622 dossiers dont 16 082 ont reçu leurs attestations d’éligibilité pour 43 747 emplois prévus. En décortiquant ces chiffres, et notamment ceux inhérents à la création, il est aisé de constater (suite à un simple calcul mental) que, grâce à l’ANSEJ, la wilaya de Tizi Ouzou a créé, en moyenne, deux micro-entreprises par jour pour (toujours en moyenne) 2 à 4 postes d’emplois chacune.
Pour ce qui est des extensions, les 72 dossiers déposés à cet effet ont permis la création de 80 emplois supplémentaires. Et puisqu’on ne change jamais une équipe qui gagne, l’antenne continue de faire parler d’elle en battant record sur record. A titre d’illustrations, le mois de mai dernier a vu l’enregistrement de 140 dossiers (pratiquement trois par jour) pour 423 emplois prévus. Au final, 55 jeunes ont pu, dans cette même période, créer leur petite entreprise et ont créé 161 emplois. Faites le calcul !
De fait donc, et en dépit des tracasseries administratives qu’endurent ces jeunes promoteurs, notamment au niveau des banques, les chiffres sont bien là pour fléchir, un tant soit peu, l’inquiétude proportion qu’a pris le chômage dans la région. Beaucoup de choses restent à faire, certes, mais les prouesses réussies par ces jeunes loups augurent des lendemains plus sûrs pour une région aux potentialités humaines avérées, sûres et reconnues. L’ANSEJ leur a facilité la tâche, il ne leur reste que de confirmer leur talent... en attendant des jours meilleurs !
Par la dépêche de Kabylie
Il va sans dire que selon des statistiques non-officielles, 34% des jeunes de Tizi Ouzou seraient actuellement sans emplois. La situation sociale de cette frange est d’autant plus désolante qu’on sait (eux aussi, hélas) que leur salut devient de plus en plus improbable avec l’accumulation d’autres facteurs bloquant le marché du travail.
Le désinvestissement massif et l’instabilité politique qu’on connaît à la région ont généré une telle rareté de postes d’emplois que l’immense majorité de ces jeunes en désillusion se retrouvent contraints de choisir entre le chômage (donc l’indignité au quotidien) et l’exil.
Seulement voilà, depuis quelques années, une troisième option, beaucoup moins douloureuse que les deux premières, est venue bousculer un ordre socio-économique que personne n’a osé importuner auparavant.
A Tizi Ouzou, la formule des micro-entreprises, telle que proposée par l’ANSEJ, est très en vogue. S’installer à son compte et développer son savoir-faire sans forcément avoir les moyens de le faire, est devenu chose possible. De plus, et grâce à la démocratisation des démarches et la rigoureuse organisation instaurée par l’antenne de Tizi Ouzou, la formule s’est vulgarisée pour devenir accessible à tous.
Certes, la constitution d’un dossier ANSEJ et l’obtention d’un accord bancaire sont, le plus souvent des cas, un véritable parcours du combattant pour le jeune promoteur mais cela n’a nullement empêché le nombre de constitution de dossiers de grimper en flèche pour atteindre des taux records. De fait, le volume d’activité de l’agence ainsi que la cadence de création d’entreprises est à son point culminant. Partant de là, nous avons voulu mesurer l’impact économique (et surtout social) qu’a généré l’ANSEJ dans la wilaya de Tizi Ouzou. Et sur ce, les statistiques fournies par cette même structure peuvent aisément se passer de tout commentaire.
En effet, et en 8 ans d’existence, l’antenne ANSEJ de Tizi Ouzou, a permis la création de 4 943 micro-entreprises ayant généré 12 984 emplois et ce, en additionnant les trois formules de financement : triangulaire, mixte et autofinancement. Avant d’en arriver là, l’antenne enregistra, au 31 mai 2006, 17 622 dossiers dont 16 082 ont reçu leurs attestations d’éligibilité pour 43 747 emplois prévus. En décortiquant ces chiffres, et notamment ceux inhérents à la création, il est aisé de constater (suite à un simple calcul mental) que, grâce à l’ANSEJ, la wilaya de Tizi Ouzou a créé, en moyenne, deux micro-entreprises par jour pour (toujours en moyenne) 2 à 4 postes d’emplois chacune.
Pour ce qui est des extensions, les 72 dossiers déposés à cet effet ont permis la création de 80 emplois supplémentaires. Et puisqu’on ne change jamais une équipe qui gagne, l’antenne continue de faire parler d’elle en battant record sur record. A titre d’illustrations, le mois de mai dernier a vu l’enregistrement de 140 dossiers (pratiquement trois par jour) pour 423 emplois prévus. Au final, 55 jeunes ont pu, dans cette même période, créer leur petite entreprise et ont créé 161 emplois. Faites le calcul !
De fait donc, et en dépit des tracasseries administratives qu’endurent ces jeunes promoteurs, notamment au niveau des banques, les chiffres sont bien là pour fléchir, un tant soit peu, l’inquiétude proportion qu’a pris le chômage dans la région. Beaucoup de choses restent à faire, certes, mais les prouesses réussies par ces jeunes loups augurent des lendemains plus sûrs pour une région aux potentialités humaines avérées, sûres et reconnues. L’ANSEJ leur a facilité la tâche, il ne leur reste que de confirmer leur talent... en attendant des jours meilleurs !
Par la dépêche de Kabylie
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