Les formules aussi nombreuses que variées pour des vacances de rêve. Voilà pour ce à quoi rivalisent aujourd’hui les agences de voyages algériennes qui annoncent déjà la couleur de l’été, en lançant des produits exotiques et d’autres plus classiques. Qu’elles soient privées ou publiques, ces agences ciblent évidemment une clientèle plutôt «aisée», activant dans les professions libérales, disposée à mettre le prix fort pour un séjour de qualité qui allie découverte et évasion, une sorte de «package» qui comprend un billet d’avion, l’hébergement, la restauration et un programme culturel (excursions, circuit touristique…).
C’est la formule «voyage organisé», véhiculée et développée au cours des années, par les agences de voyages et qui semble de plus en plus porter ses fruits puisque les clients en redemandent. On assiste même, ces dernières années, à l’émergence d’une catégorie de clientèle, pas forcément aisée, de simples salariés, qui optent pour la formule voyages organisés. Ces clients n’hésitent pas à préparer leurs vacances une année à l’avance en mettant de côté un budget spécial dans le but de pouvoir se payer un «dépaysement», après une dure année de labeur. Touring voyages Algérie, ONAT, Djemila voyages, International Holidays, DAM Tours et tant d’autres encore invitent à l’évasion en proposant diverses formules de voyages organisés pour la saison estivale et à l’année pour certaines.
Des programmes ou circuits sont proposés à la demande du client de même que
l’élaboration de séjours VIP sur commande. Les vacances ont un prix : du plus bas, qui permet de profiter de la plage et du soleil en toute quiétude, au plus élevé avec un programme culturel et artistique qui allie détente et découverte, agrémenté de visites touristiques. Et comme chaque année les agences de voyages opèrent une campagne de charme en vue de séduire toujours plus de clients. Ces derniers sont à l’affût du meilleur rapport qualité-prix. Et à leur tour, les agences de voyages promettent des tarifs
promotionnels. Même si ces tarifs restent inaccessibles par rapport au pouvoir d’achat du salarié algérien. International Holidays propose des séjours de rêve en Tunisie à des prix promotionnels, Djemila voyages propose, elle aussi, des destinations comme la Tunisie, le Maroc, l’Egypte, la Syrie, le Liban à des prix concurrentiels. Quant à Dam Tours, elle a su développer au fil des ans son produit phare, la Grèce. Touring voyages Algérie (TVA), filiale du groupe TCA (Touring club Algérie), innove cette année et introduit de tout nouveaux produits, en plus des destinations de choix qu’il offre depuis des années déjà. Selon Ahmed Moufouk, directeur commercial, TVA a réussi à fidéliser ses clients, à travers des formules attrayantes et chaque fois développées. «Dune voyage» propose des destinations comme Palma, (sur des vols charters), avec des séjours à la carte, à partir de 88 000 dinars.Son programme estival comporte également des séjours en Egypte, Liban et en Tunisie (par bus) et des colonies de vacances de 15 jours pour enfants à Beyrouth à 150 000 dinars, en pension complète avec un programme de visites touristiques…
Tunisie, le produit le moins cher
Le TVA s’est lancé également dans le tourisme interne en incluant des produits baptisés mini-semaine santé, aux thermes (hammams) Boughrara, Bouhadjar, Bouhnifia, Salihine… pour 25 000 dinars, en demi-pension avec des soins (hydromassage, massages sous l’eau, gymnastique et fitness…).
Ces structures thermales ont été restaurées pour accueillir les clients en quête de repos, de bien-être et de relaxation. «Ce produit demeure particulièrement accessible et nous allons essayer de le commercialiser d’une façon assez importante», explique M. Moufok.
Le produit vedette reste l’Egypte, chaque fois développé, avec des programmes d’excursions touristiques variés. Des séjours combinés Egypte-Syrie et Egypte-Liban (suspendu l’année dernière à cause de l’assassinat de Rafik Hariri) sont également programmés dans des hôtels 5 étoiles, entre 120 000 et 130 000 dinars. Deux produits exotiques, l’Inde et la Chine sont aussi proposés entre 170 000 et 200 000 dinars, le séjour de 15 jours. Des destinations de choix, proposées pour des clients qui recherchent un produit de qualité dans des hôtels haut de gamme. En Turquie ou en Egypte, le séjour d’une semaine est proposé à partir de 80 000 dinars (en demi-pension) alors qu’un séjour combiné Turquie-Egypte peut atteindre 130 000 dinars. Des séjours de quinze jours en station balnéaire à Sharm EL Sheikh et Hurghada (de 110 000 à 130 000 dinars), des produits qui sont très prisés par la clientèle. Le TCA mise sur des atouts de taille, la qualité des structures hôtelières et de la prise en charge avec un riche programme touristique. Des atouts qui lui ont permis d’être, en Algérie, pionnier dans le domaine des voyages organisés. «Aujourd’hui, estime le directeur commercial, nous comptons une clientèle fidélisée et diversifiée : allant du profil représentant les professions libérales aux simples salariés.» Il faut attendre l’annonce des résultats des examens, pour que les voyageurs envahissent les agences de voyages. Juillet et août sont les mois qui connaissent la plus grande affluence. Chaque semaine, quelque 150 voyageurs s’envolent vers des destinations lointaines.
Evoquant le coût des voyages organisés qui a connu, cette année, de nouvelles augmentations, notre interlocuteur dira, qu’«en effet, des augmentations de l’ordre de 5% sur tout le package, sont enregistrées en raison des hausses ayant touché les billets d’avion. Il expliquera que le coût du billet fait quatre fois le SMIG en Algérie alors qu’en Europe, il en représente le quart seulement. Toutefois, soulignera-t-il, «Nous avons des liens privilégiés avec nos partenaires, y compris étrangers avec lesquels nous travaillons depuis assez longtemps, ce qui nous permet certes de bénéficier de tarifs préférentiels et de ne pas avoir d’augmentation assez conséquente par rapport aux prix réels du marché.» Il précisera que les voyages se font sur des vols réguliers et non charters ce qui explique le coût élevé du transport aérien et fait toute la différence.
La Tunisie demeure la destination la moins chère et celle proposée par la majorité des agences de voyages, d’autant plus qu’il y a l’avantage de faire le voyage par route, ce qui en réduit sensiblement le coût. Certaines agences offrent uniquement l’hébergement et la restauration, laissant le choix du moyen de transport au client. Le TVA l’a proposé à partir de 23 000 dinars (sans billet d’avion). «La Tunisie reste le produit le moins cher car le client a la possibilité de faire le voyage par route, chose qui n’est pas possible avec le Maroc car les frontières sont fermées, précise M. Moufouk. Pour le Maroc, des circuits touristiques à la carte sont proposés dans toutes les villes marocaines, en fonction du client. Une semaine au Maroc dans un hôtel 5 étoiles (5 nuits à Casablanca et 2 nuits à Marrakech) revient à 90 000 dinars (billet compris).
Le produit local, toujours plus cher !
Toujours est-il que comparativement aux produits touristiques étrangers, le local reste excessivement plus cher, de l’avis des spécialistes du tourisme et des consommateurs eux-mêmes, à l’exemple de cette cliente rencontrée aux agences de voyages qui avoue préférer, de loin, se payer une semaine en Tunisie par exemple que mettre 40 000 ou 50 000 dinars dans la location seulement d’un appartement à Palm Beach pour 10 jours, sans compter la restauration.
«Franchement, le produit local ne répond pas à la demande, tant sur le plan qualitatif que quantitatif. Les prix affichés sont excessifs, non seulement pour les locations en bord de mer mais aussi pour les hôtels qui proposent des nuitées tournant autour des 4 000 dinars, avec des prestations de service laissant vraiment à désirer. De plus, ces hôtels n’ont pas de programme attractif, à même d’attirer les clients, alors qu’un voyage vers des destinations lointaines promet, non seulement, le dépaysement mais aussi de profiter d’un séjour culturel, d’un programme touristique attrayant et de prestations de qualité… alors tout compte fait, mieux vaut traverser la grande bleue que de payer les yeux de la tête pour des locations exagérés, par rapport à un pouvoir d’achat de plus en plus bas, estime-t- on. Il est vrai que l’insuffisance des structures d’accueil et la dégradation de celles existant, en sus des prestations de services déplorables, ne contribuent nullement à la promotion du produit touristique local. Cette phrase d’une touriste argentine, rencontrée à Tipasa, illustre une situation peu reluisante : «Si j’avais eu le choix, je ne serais pas descendue à la Corne d’Or, l’endroit est certes beau mais la qualité des prestations de service et de la restauration gagnerait à être revue et améliorée, sans oublier les plages qui manquent de propreté» !Toutefois, ces infrastructures hôtelières arrivent à faire le plein, lors de la période estivale, en misant chaque année sur une catégorie de touristes fidélisés : la communauté émigrée résidant à l’étranger. L’année 2006 a été marquée aussi par le retour massif de touristes pieds-noirs qui ont effectué des voyages répétés entre janvier et mai, notamment à Alger, Annaba, Skikda, Tipasa, Oran.
Rien qu’en TVA, plus de 800 touristes pieds- noirs ont été enregistrés, sans compter les autres agences de voyages qui ont connu, elles aussi, une grande affluence. Cependant, le problème du manque flagrant de structures hôtelières s’est posé avec acuité. Un séjour d’une semaine en demi-pension, à l’hôtel EL Marsa, par exemple coûte entre 250 et 300 euros. Un séjour à Alger et ses environs avec des excursions organisées à la Casbah et aux sites archéologiques de Cherchell et Tipasa, notamment au tombeau de la Chrétienne, tourne autour de 400 et 500 euros. «Depuis l’année dernière, nous avons confectionné des produits locaux standard à Alger, Béjaïa, Sétif, des week-ends détente et week-ends escapades à Tipasa. Les destinations sahariennes sont aussi des produits de plus en plus développés par les agences de voyages, à l’intention des touristes algériens et étrangers. Les inconditionnels du désert ne pourront pas résister durant la période d’octobre à avril, à des séjours à Timimoun, Ghardaïa, à des expéditions au Hoggar et au Tassili même si le prix du billet d’avion vers Tamanrasset reste peu abordable (dans les 23 000 dinars), ce qui n’est pas à la portée de tout le monde. Pourtant, ces destinations gagneraient certainement à être développées, à travers, notamment, une véritable politique de relance du tourisme en Algérie et une promotion du tourisme réceptif, l’un des objectifs principal du TCA.
Par La Tribune
C’est la formule «voyage organisé», véhiculée et développée au cours des années, par les agences de voyages et qui semble de plus en plus porter ses fruits puisque les clients en redemandent. On assiste même, ces dernières années, à l’émergence d’une catégorie de clientèle, pas forcément aisée, de simples salariés, qui optent pour la formule voyages organisés. Ces clients n’hésitent pas à préparer leurs vacances une année à l’avance en mettant de côté un budget spécial dans le but de pouvoir se payer un «dépaysement», après une dure année de labeur. Touring voyages Algérie, ONAT, Djemila voyages, International Holidays, DAM Tours et tant d’autres encore invitent à l’évasion en proposant diverses formules de voyages organisés pour la saison estivale et à l’année pour certaines.
Des programmes ou circuits sont proposés à la demande du client de même que
l’élaboration de séjours VIP sur commande. Les vacances ont un prix : du plus bas, qui permet de profiter de la plage et du soleil en toute quiétude, au plus élevé avec un programme culturel et artistique qui allie détente et découverte, agrémenté de visites touristiques. Et comme chaque année les agences de voyages opèrent une campagne de charme en vue de séduire toujours plus de clients. Ces derniers sont à l’affût du meilleur rapport qualité-prix. Et à leur tour, les agences de voyages promettent des tarifs
promotionnels. Même si ces tarifs restent inaccessibles par rapport au pouvoir d’achat du salarié algérien. International Holidays propose des séjours de rêve en Tunisie à des prix promotionnels, Djemila voyages propose, elle aussi, des destinations comme la Tunisie, le Maroc, l’Egypte, la Syrie, le Liban à des prix concurrentiels. Quant à Dam Tours, elle a su développer au fil des ans son produit phare, la Grèce. Touring voyages Algérie (TVA), filiale du groupe TCA (Touring club Algérie), innove cette année et introduit de tout nouveaux produits, en plus des destinations de choix qu’il offre depuis des années déjà. Selon Ahmed Moufouk, directeur commercial, TVA a réussi à fidéliser ses clients, à travers des formules attrayantes et chaque fois développées. «Dune voyage» propose des destinations comme Palma, (sur des vols charters), avec des séjours à la carte, à partir de 88 000 dinars.Son programme estival comporte également des séjours en Egypte, Liban et en Tunisie (par bus) et des colonies de vacances de 15 jours pour enfants à Beyrouth à 150 000 dinars, en pension complète avec un programme de visites touristiques…
Tunisie, le produit le moins cher
Le TVA s’est lancé également dans le tourisme interne en incluant des produits baptisés mini-semaine santé, aux thermes (hammams) Boughrara, Bouhadjar, Bouhnifia, Salihine… pour 25 000 dinars, en demi-pension avec des soins (hydromassage, massages sous l’eau, gymnastique et fitness…).
Ces structures thermales ont été restaurées pour accueillir les clients en quête de repos, de bien-être et de relaxation. «Ce produit demeure particulièrement accessible et nous allons essayer de le commercialiser d’une façon assez importante», explique M. Moufok.
Le produit vedette reste l’Egypte, chaque fois développé, avec des programmes d’excursions touristiques variés. Des séjours combinés Egypte-Syrie et Egypte-Liban (suspendu l’année dernière à cause de l’assassinat de Rafik Hariri) sont également programmés dans des hôtels 5 étoiles, entre 120 000 et 130 000 dinars. Deux produits exotiques, l’Inde et la Chine sont aussi proposés entre 170 000 et 200 000 dinars, le séjour de 15 jours. Des destinations de choix, proposées pour des clients qui recherchent un produit de qualité dans des hôtels haut de gamme. En Turquie ou en Egypte, le séjour d’une semaine est proposé à partir de 80 000 dinars (en demi-pension) alors qu’un séjour combiné Turquie-Egypte peut atteindre 130 000 dinars. Des séjours de quinze jours en station balnéaire à Sharm EL Sheikh et Hurghada (de 110 000 à 130 000 dinars), des produits qui sont très prisés par la clientèle. Le TCA mise sur des atouts de taille, la qualité des structures hôtelières et de la prise en charge avec un riche programme touristique. Des atouts qui lui ont permis d’être, en Algérie, pionnier dans le domaine des voyages organisés. «Aujourd’hui, estime le directeur commercial, nous comptons une clientèle fidélisée et diversifiée : allant du profil représentant les professions libérales aux simples salariés.» Il faut attendre l’annonce des résultats des examens, pour que les voyageurs envahissent les agences de voyages. Juillet et août sont les mois qui connaissent la plus grande affluence. Chaque semaine, quelque 150 voyageurs s’envolent vers des destinations lointaines.
Evoquant le coût des voyages organisés qui a connu, cette année, de nouvelles augmentations, notre interlocuteur dira, qu’«en effet, des augmentations de l’ordre de 5% sur tout le package, sont enregistrées en raison des hausses ayant touché les billets d’avion. Il expliquera que le coût du billet fait quatre fois le SMIG en Algérie alors qu’en Europe, il en représente le quart seulement. Toutefois, soulignera-t-il, «Nous avons des liens privilégiés avec nos partenaires, y compris étrangers avec lesquels nous travaillons depuis assez longtemps, ce qui nous permet certes de bénéficier de tarifs préférentiels et de ne pas avoir d’augmentation assez conséquente par rapport aux prix réels du marché.» Il précisera que les voyages se font sur des vols réguliers et non charters ce qui explique le coût élevé du transport aérien et fait toute la différence.
La Tunisie demeure la destination la moins chère et celle proposée par la majorité des agences de voyages, d’autant plus qu’il y a l’avantage de faire le voyage par route, ce qui en réduit sensiblement le coût. Certaines agences offrent uniquement l’hébergement et la restauration, laissant le choix du moyen de transport au client. Le TVA l’a proposé à partir de 23 000 dinars (sans billet d’avion). «La Tunisie reste le produit le moins cher car le client a la possibilité de faire le voyage par route, chose qui n’est pas possible avec le Maroc car les frontières sont fermées, précise M. Moufouk. Pour le Maroc, des circuits touristiques à la carte sont proposés dans toutes les villes marocaines, en fonction du client. Une semaine au Maroc dans un hôtel 5 étoiles (5 nuits à Casablanca et 2 nuits à Marrakech) revient à 90 000 dinars (billet compris).
Le produit local, toujours plus cher !
Toujours est-il que comparativement aux produits touristiques étrangers, le local reste excessivement plus cher, de l’avis des spécialistes du tourisme et des consommateurs eux-mêmes, à l’exemple de cette cliente rencontrée aux agences de voyages qui avoue préférer, de loin, se payer une semaine en Tunisie par exemple que mettre 40 000 ou 50 000 dinars dans la location seulement d’un appartement à Palm Beach pour 10 jours, sans compter la restauration.
«Franchement, le produit local ne répond pas à la demande, tant sur le plan qualitatif que quantitatif. Les prix affichés sont excessifs, non seulement pour les locations en bord de mer mais aussi pour les hôtels qui proposent des nuitées tournant autour des 4 000 dinars, avec des prestations de service laissant vraiment à désirer. De plus, ces hôtels n’ont pas de programme attractif, à même d’attirer les clients, alors qu’un voyage vers des destinations lointaines promet, non seulement, le dépaysement mais aussi de profiter d’un séjour culturel, d’un programme touristique attrayant et de prestations de qualité… alors tout compte fait, mieux vaut traverser la grande bleue que de payer les yeux de la tête pour des locations exagérés, par rapport à un pouvoir d’achat de plus en plus bas, estime-t- on. Il est vrai que l’insuffisance des structures d’accueil et la dégradation de celles existant, en sus des prestations de services déplorables, ne contribuent nullement à la promotion du produit touristique local. Cette phrase d’une touriste argentine, rencontrée à Tipasa, illustre une situation peu reluisante : «Si j’avais eu le choix, je ne serais pas descendue à la Corne d’Or, l’endroit est certes beau mais la qualité des prestations de service et de la restauration gagnerait à être revue et améliorée, sans oublier les plages qui manquent de propreté» !Toutefois, ces infrastructures hôtelières arrivent à faire le plein, lors de la période estivale, en misant chaque année sur une catégorie de touristes fidélisés : la communauté émigrée résidant à l’étranger. L’année 2006 a été marquée aussi par le retour massif de touristes pieds-noirs qui ont effectué des voyages répétés entre janvier et mai, notamment à Alger, Annaba, Skikda, Tipasa, Oran.
Rien qu’en TVA, plus de 800 touristes pieds- noirs ont été enregistrés, sans compter les autres agences de voyages qui ont connu, elles aussi, une grande affluence. Cependant, le problème du manque flagrant de structures hôtelières s’est posé avec acuité. Un séjour d’une semaine en demi-pension, à l’hôtel EL Marsa, par exemple coûte entre 250 et 300 euros. Un séjour à Alger et ses environs avec des excursions organisées à la Casbah et aux sites archéologiques de Cherchell et Tipasa, notamment au tombeau de la Chrétienne, tourne autour de 400 et 500 euros. «Depuis l’année dernière, nous avons confectionné des produits locaux standard à Alger, Béjaïa, Sétif, des week-ends détente et week-ends escapades à Tipasa. Les destinations sahariennes sont aussi des produits de plus en plus développés par les agences de voyages, à l’intention des touristes algériens et étrangers. Les inconditionnels du désert ne pourront pas résister durant la période d’octobre à avril, à des séjours à Timimoun, Ghardaïa, à des expéditions au Hoggar et au Tassili même si le prix du billet d’avion vers Tamanrasset reste peu abordable (dans les 23 000 dinars), ce qui n’est pas à la portée de tout le monde. Pourtant, ces destinations gagneraient certainement à être développées, à travers, notamment, une véritable politique de relance du tourisme en Algérie et une promotion du tourisme réceptif, l’un des objectifs principal du TCA.
Par La Tribune

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