Nous vivons toujours avec l'idée du ZA3im.
Le Maroc est une des sociétés les plus inégalitaires, pouvoir et richesses sont concentrés entre les mains d’un petit nombre de familles.
Ces familles sont issues de trois grands groupes : les chorfas qui se disent descendants du Prophète et forment une sorte d’aristocratie, les oulémas qui interprètent les textes religieux et appuient sur influence sur l’analphabétisme d’une bonne partie du petit peuple et les commerçants pour certains devenus des hommes d’affaires. Ces trois groupes pratiquent une assez stricte endogamie (les trois quarts des mariages sont encore « arrangés » par les familles) et monopolisent les hauts postes de l’administration contribuant à bloquer un système dont ils profitent largement. Ce sont les mêmes qui sont nommés à la tête des entreprises publiques ou s’offre des mandats électifs dans les partis politiques que contrôle le Palais. L’auteur montre aussi comment cette petite élite protège ses privilèges et mène une vie coupée du Maroc réel dans des villas-palais gardées comme des coffres-forts dans des quartiers réservés.
Ces familles sont issues de trois grands groupes : les chorfas qui se disent descendants du Prophète et forment une sorte d’aristocratie, les oulémas qui interprètent les textes religieux et appuient sur influence sur l’analphabétisme d’une bonne partie du petit peuple et les commerçants pour certains devenus des hommes d’affaires. Ces trois groupes pratiquent une assez stricte endogamie (les trois quarts des mariages sont encore « arrangés » par les familles) et monopolisent les hauts postes de l’administration contribuant à bloquer un système dont ils profitent largement. Ce sont les mêmes qui sont nommés à la tête des entreprises publiques ou s’offre des mandats électifs dans les partis politiques que contrôle le Palais. L’auteur montre aussi comment cette petite élite protège ses privilèges et mène une vie coupée du Maroc réel dans des villas-palais gardées comme des coffres-forts dans des quartiers réservés.
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