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Le pétrole à son plus haut niveau, Les prix pourraient atteindre 80 dollars

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  • Le pétrole à son plus haut niveau, Les prix pourraient atteindre 80 dollars

    Première dans l’histoire de l'or noir….Les spécialistes n’écartent pas la possibilité concrète de prix à trois chiffres.

    ====
    Le baril de pétrole a battu tous ses précédents records. Les prix ont grimpé en flèche, en l’espace de 48 heures seulement, atteignant un pic historique, dépassant les 78 dollars. L’agression israélienne au Liban est, selon les spécialistes du marché pétrolier international, le facteur important à l’origine de cette hausse spectaculaire. La hausse est également provoquée par les tensions entre l’Iran, deuxième pays exportateur de pétrole au sein de l’Opep, et les puissances occidentales sur le nucléaire.
    Le baril a atteint 78,03 dollars durant les échanges électroniques sur le marché londonien où il est coté. Hier, à 7h15 GMT, le baril se maintenait juste en dessous, à 77,94 dollars, en hausse de 1,25 dollar par rapport à jeudi soir. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en août avait atteint de son côté 78,40 dollars jeudi soir. Le baril de Brent pour livraison en septembre se négociait aux alentours de 78,50 dollars et celui de «light sweet crude» sur la même échéance vers 79,50 dollars, augurant de nouvelles hausses.
    A Londres, le Brent de la mer du Nord, sur l’échéance d’août, a atteint son plus haut niveau à 78,03 dollars dans les échanges électroniques. Voilà maintenant plus d’une année que les coûts du baril de pétrole oscillent entre 60 et 70 dollars. Il faut souligner que les prix de l’or noir, qui sont restés durant quelques mois relativement stables, ont repris depuis quelques jours seulement leur envol. Et ce n’est pas tout. Les analystes faisant remarquer que tout ce qui se passe au Proche-Orient, une région qui compte pour 20% de la production mondiale de brut, touche au pétrole, évoquent déjà de nouveaux records au-dessus de 80 dollars. «Il semble inévitable que nous atteignions les 80 dollars», a estimé Victor Shum analyste de Purvin and Gertz, rapporte l’AFP. «Nous arrivons sur un terrain jamais pratiqué. C’est le résultat de la rencontre d’un nombre de facteurs géopolitiques, sur un marché où la demande ne cesse de croître», a-t-il expliqué. Pour Tony Nunan, de Mitsubishi Corp, dans un tel contexte de hausse, les 80 dollars pourraient d’ailleurs n’être qu’une étape. «Je crois qu’il est temps de comprendre que des prix à trois chiffres (en dollars) ne sont plus un fantasme, mais bien une possibilité concrète», a-t-il avancé. Il est possible en effet que les investisseurs ne soient pas au bout de leurs surprises, la saison des ouragans dans l’Atlantique n’ayant quant à elle pas encore véritablement commencé. La hausse des prix du pétrole est également provoquée par les troubles et les explosions de pipelines au Nigeria, l’effondrement des efforts de rapprochement diplomatique entre les deux Corée et les attentats en série en Irak. Quant à la demande, elle ne donne aucun signe de fléchissement. La demande américaine en essence est proche de ses plus hauts niveaux historiques et la demande des industriels chinois pour le brut ne cesse de grimper. Or, avec des capacités de production particulièrement réduites, l’offre mondiale est sans cesse sous la menace d’une perturbation propre à faire déraper les prix.
    Aussi, l’envolée spectaculaire des prix du pétrole risque de compliquer le sommet du G8 en attisant la polémique entre la Russie et l’Occident sur les approvisionnements en hydrocarbures dans le monde.
    En outre, les augmentations successives des prix de l’or noir sont une aubaine pour les pays producteurs de pétrole, notamment l’Algérie qui continue d’engranger des recettes financières considérables. La position financière de notre pays s’est particulièrement renforcée grâce à cette flambée des cours du pétrole. A fin mai, les réserves de change ont atteint un niveau record de plus de 66 milliards de dollars. Il est même attendu que ce chiffre dépasse le seuil de 80 milliards de dollars à la fin de l’année.


    - L'Expression

  • #2
    Et alors?

    "Science sans conscience n'est que ruine de l'ame".
    80$ = inévitablement un surplus de corruption, de paresse et l'abandon de toute perspective constructive...
    Pas d'accord?
    Écrire l’Histoire, c’est foutre la pagaille dans la Géographie...

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    • #3
      Primo, le proverbe n'a rien à voir avec le sujet. Secundo, Ton egalité tiens plus du phantasme que d'un argumentaire. Donc, pas d'accord.

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      • #4
        Un baril trop élevé est nuisible meme pour les pays producteurs car ils subiront d'autant plus de pression des pays importateurs sans oublier que ca destabilise d'autres secteurs de productions et augmentent les prix de produits finies qui eux aussi seront vendu au prix fort aux pays producteurs de pétroles qui ne produisent pas ces produits manufacturés...

        Cela peut entrainer un déséquilibre notable des richesses dans ces pays producteurs, ou tout un pan des populations sera lésé car ne bénéficiant pas de la manne pétroliere mais devra elle payer ces produits manufacturés importé au prix fort...
        Sans oublier que les économies d'echelle engagées par les entreprises internationales conduiront in extremis des milliers de personnes au chomage dans ces memes pays.

        Sans parler des risques de conflits armées...

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        • #5
          Quasard,
          Mais que racontes tu donc ? Commençons par la fin.
          Sans parler des risques de conflits armées...
          Faudra m'expliquer, car je vois pas le rapport entre l'augmentation du prix du baril et les conflits armées.
          Un baril trop élevé est nuisible meme pour les pays producteurs car ils subiront d'autant plus de pression des pays importateurs sans oublier que ca destabilise d'autres secteurs de productions et augmentent les prix de produits finies qui eux aussi seront vendu au prix fort aux pays producteurs de pétroles qui ne produisent pas ces produits manufacturés...
          Surtout dans ce cas là, vaut maieux etre producteur que le contraire. Si les prix des produits augmentent, ce sera pour tout le monde producteur ou pas.
          Cela peut entrainer un déséquilibre notable des richesses dans ces pays producteurs, ou tout un pan des populations sera lésé car ne bénéficiant pas de la manne pétroliere mais devra elle payer ces produits manufacturés importé au prix fort...
          L'Algerie a connu le baril de 9 dollars jusqu'à 80 dollars. Je te rassure on se sent beaucoup mieux depuis quelques années. Les analystes n'excluent pas un baril à 100 Dollars. A ce momnt là, crois moi, il vaudra mieux etre producteur.

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          • #6
            je suis d'accord avec jawzia, le prix de petrole cher c'est une bonne chose pour les pays arabes, il y a de l'argent qui rentre, tant qu'il y a pas une recetion internation et c'est pas le cas.

            tous ce que j'espere c'est que les pays arabe investis dans leur pays et d'autre pays arabe et musulmans en general.

            ici au maroc c'est pas une bonne choses biensure parcequ'ont produit pas mais esperons tous le bonheur a nos frere arabe.

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            • #7
              Si dans le domaine politique y a peu de chance que les pays arabes puissent trouver un dénominateur commun, en economie ils iront là où il y a des gains (non pas parce que nous sommes arabes). El hamdouliulah, en Algerie, au Maroc, Au émirats y a du pognons à faire donc ils viendront.

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              • #8
                Des conflits armées tu n'en voix pas?
                Pourquoi les USA ont fait la guerre en irak?
                Pourquoi Bush et Chirac parlent de pereniser leurs approvisionnement en petrole?

                Oui c'est bien d'etre producteur quand la hausse se fait ca c'est sur, malheureusement dans la plus parts des pays producteurs, les richesses ne sont pas equitablement répartis ce qui va conduire au fait que le fosset entre riche et pauvre se creuse encore plus et meme dramatiquement car les plus pauvres seront d'autant plus pauvres qu'ils paieront les produits importé au prix fort...

                Seuls les riches seront à leur aise et bien que les caisses des états soient remplient le temps que cet argent soit redistribué vers les gens qui en ont besoin, il y aura de gros problemes et l'etat devra agir en urgence, donc gaspiller beaucoup d'argent...

                Il ne faut pas garder une vision linéaire, car le systeme est pyramidale et fonctionne par effet boule de neige et c'est toujours les plus pauvres qui trinquent meme dans les pays producteurs.

                Et je n'ai pas dit qu'il ne valait pas mieux etre producteur, je disais simplement qu'un baril cher cree des problemes meme pour un pays producteur.

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                • #9
                  Des conflits armées tu n'en voix pas?
                  Pourquoi les USA ont fait la guerre en irak?
                  Pour le pétrole ? Simpliste.
                  Pourquoi Bush et Chirac parlent de pereniser leurs approvisionnement en petrole?
                  Et alors ? Chaque pays à le droit faire prévaloir ses interets.
                  Sais tu pourquoi la russie n'a pas convié l'Algerie au sommet du G8 ? Parce que la russie veut utiliser le Gaz qu'elle fournit à l'Europe comme facteur de pression (Un article paru ce jeudi dans le " Quotidien d'oran" fait une belle analyse sur les rapports ente la russie, l'europe, l'algerie et le GAz). L'Algerie, important fournisseur de l'europe, et qui a refusé à Gazprom (lors de la dernière visite de Poutine) une prise de capital dans Sonatrach, représente le petit grain de sable dans la logique russe.

                  Oui c'est bien d'etre producteur quand la hausse se fait ca c'est sur, malheureusement dans la plus parts des pays producteurs, les richesses ne sont pas equitablement répartis
                  Là; il y a au moins richesse à distribuer. Qu'en sera t-il des pays où il y a pas de manne à distribuer.

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                  • #10
                    Pour le pétrole ? Simpliste.
                    Simpliste en effet mais sans ca le cout de l'opération militaire n'aurait jamais été approuvé par le congress.

                    Pour le sommet du G8 je suis d'accord et tu vois qu'un baril trop haut ben ca créé des tentions meme entre pays producteurs ^^

                    Et je n'ai jamais dit que ca ne creera pas des problemes pour tout le monde ^^

                    Ce que je dis c'est que ce n'est pas forcement bon meme pour les pays producteur

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                    • #11
                      à Jawzia

                      "Primo, le proverbe n'a rien à voir avec le sujet. Secundo, Ton egalité tiens plus du phantasme que d'un argumentaire. Donc, pas d'accord".

                      -Le proverbe prend son sens dans la réalité mondiale: Aucun pays producteur de pétrole n'échappe au phénoméne destructif de la corruption (d'où, l'"absence de conscience") à l'exception de la norvége qui a découvert le pétrole aprés s'être forgé une "science et une conscience".

                      -concernant l'égalité, il ne s'agit ni d'un "phantasme", ni d'un "fantasme".
                      un célébre économiste a écrit un jour, à propos des pays-pétrole, qq chose comme: à 10$, on s'inquiete du devenir d'un pays et on cherche des solutions d'avenir, à 15$ on pense aux investissements, à 20$ on s'arrête de penser...
                      Je rajoute ceci: l'odeur de l'argent qui afflue va agir comme une drogue qui s'empare de l'esprit des individus et les emmener à agir et réagir comme on le voit partout dans le monde...
                      Écrire l’Histoire, c’est foutre la pagaille dans la Géographie...

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                      • #12
                        -Le proverbe prend son sens dans la réalité mondiale: Aucun pays producteur de pétrole n'échappe au phénoméne destructif de la corruption

                        Je rajoute ceci: l'odeur de l'argent qui afflue va agir comme une drogue qui s'empare de l'esprit des individus et les emmener à agir et réagir comme on le voit partout dans le monde...
                        Généralités phraséologiques sans grand interet.
                        Cela n'avance pas le débat.
                        Ouvrez donc un topic sur la corruption puisque tel est apparemment votre spécialité.

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                        • #13
                          The International Herald Tribune
                          Mardi 3 octobre 2000


                          Là où la hausse des prix du pétrole se fait vraiment sentir…
                          Par Kofi A. Annan

                          Très souvent, on considère que le prix des produits pétroliers est une question qui intéresse uniquement les pays producteurs et le monde industrialisé. Or il existe une tierce partie, dont les intérêts sont généralement ignorés, pour laquelle il s’agit d’un enjeu vital. Je veux parler, bien entendu, de la majorité des pays en développement qui sont des importateurs net de pétrole.



                          Pour ces pays, à la différence des pays industrialisés, les conséquences de la hausse des prix des produits pétroliers sont plus graves que lors de la crise des années 70. Et ce, pour plusieurs raisons.



                          Au cours des vingt dernières années, les pays non industrialisés ont developpé des industries manufacturières consommant beaucoup d’énergie, ils se sont urbanisés et se sont détournés des sources énergetiques traditionnelles et non commerciales au profit des combustibles modernes. Le nombre de détenteurs de véhicules motorisés a par ailleurs connu une croissance spectaculaire. Résultat : leurs unités de production consomment aujourd’hui deux fois plus de pétrole que celles des pays industrialisés pour le même type de produits.



                          Les perspectives sont faibles de voir ces pays recourir à des énergies de substitution. De même, leur capacité technique et financière a introduire des programmes de conservation de l’énergie apparait également limitée.



                          Le pétrole pèse lourd dans leurs factures d’importations et pour nombre de ces pays et cause parfois des problèmes de balance des paiements. Leurs réserves en devises étant limitées, il leur est difficile d’obtenir des crédits a court terme. Par conséquent, une hausse temporaire des produits pétroliers peut parfois les contraindre à réduire leurs importations d’autres biens avec comme conséquence, un repli de la consommation domestique et des investissements. De plus, les coûts liés au remboursement de la dette risquent de s’accroître, si la hausse des prix du pétrole entraîne une hausse des taux d’intérêts sur les marchés internationaux.



                          Pour les pays en développement, ce sont des coups durs portés leur économie. Ceux qui se remettent à peine de la crise financire de 1997 risquent de voir leurs espoirs s’envoler. Ceux qui luttent contre la marginalisation et contre le VIH/Sida pourraient sombrer davantage encore dans le d`ésespoir. Et, comme toujours, ce seront les plus démunis dans les pays défavorisés qui seront le plus durement touchés quand les prix de l’essence, de la nourriture et des transports leurs seront devenus inabordables.



                          Bien sur, la plupart des pays exportateurs de pétrole sont des pays en développement qui accueilleront avec un certain soulagement cette hausse des prix, du moins dans l’immédiat, étant donne leurs contraintes financières récentes. Ceux-ci soutiennent d’ailleurs, à juste titre, que la hausse du prix est générée par une hausse de la demande et non par un recul de l’offre. Récemment, ces pays ont à deux reprises, augmente leur quota de production sans que cela n’affecte sensiblement les prix.



                          Toutefois, l’expérience des années 70 et 80 a montré qu’il est peu probable que la tendance actuelle des prix du pétrole à se situer à des courts élevés se maintienne durablement. L’impact sur les autres secteurs de l’économie et sur la consommation des ménages engendrera un ralentissement de l’activité économique, voire une récession, comme ce fut le cas par le passé. En l’occurrence, les effets seront négatifs pour tout le monde, y compris pour les producteurs de pétrole. Et, une fois encore, les pays en développement dont la croissance dépend du volume de leurs exportations et de la prospérité mondiale souffriront davantage.



                          Il va sans dire qu’il n’appartient pas aux Nations Unies de déterminer les cours du pétrole. Je ferai cependant deux observations.



                          D’abord, il est nécessaire d’établir un équilibre juste et durable entre les intérêts des producteurs et ceux des consommateurs. De fortes fluctuations ont des effets négatifs pour les uns comme pour les autres.



                          Ensuite, et surtout, il faut garder a l’esprit les intérêts des pays en développement non producteurs de pétrole. Si ceux-ci doivent payer plus cher leur approvisionnement en pétrole, la nécessite affirmée lors du Sommet du Millenaire de leur faire bénéficier d’un traitement plus favorable (plus grande ouverture des marchés, allégement supplémentaire de la dette, renforcement de l’aide au développement) n’en sera qu’accentuée. Aussi, le monde plus prospère, y compris les pays bénéficiant de revenus accrus du pétrole, a-t-il le devoir de leur venir davantage en aide.

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                          • #14
                            Encadré IV.3. Canaux de transmission des effets du prix du pétrole sur l’économie
                            Effets sur les termes de l’échange. Le premier, et principal, effet des fluctuations des prix du pétrole sur l’activité
                            résulte des transferts de pouvoir d’achat entre pays importateurs et pays exportateurs de pétrole. L’ampleur de la perte
                            de pouvoir d’achat des pays importateurs dépend de l’intensité pétrolière de la production et du degré d’inélasticité de
                            la demande de pétrole par rapport aux prix. Les revenus des producteurs de pétrole augmentent en conséquence.
                            L’incidence sur la demande mondiale dépend de la part des recettes supplémentaires des exportateurs de pétrole qui
                            est dépensée ; en règle générale, ces recettes ne sont pas intégralement recyclées dans le court terme. Les variations
                            des termes de l’échange ont été très fortes dans le passé, mais généralement modérées dans la période actuelle,
                            quelques économies de l’OCDE affichant même une amélioration.



                            Effet sur les prix intérieurs et l’inflation. Les effets d’inflation traduisent l’incidence des variations des termes de
                            l’échange sur les prix à la production. En ce qui concerne la hausse des prix à la consommation, les taxes sur les
                            produits pétroliers contribuent à isoler le niveau des prix des fluctuations des cours du pétrole, essentiellement en
                            favorisant une réduction de l’intensité pétrolière dans le long terme, mais aussi, statistiquement, dans le court terme,
                            puisque l’impact proportionnel d’une hausse du prix du pétrole est inversement lié au poids de la composante fiscale
                            du prix de détail. La répercussion éventuelle de la hausse du niveau des prix sur l’inflation sous-jacente dépend des
                            effets indirects – c’est-à-dire de la question de savoir si les travailleurs et/ou les entreprises sont en mesure de
                            compenser la perte de revenu par une augmentation des salaires et des prix –, lesquels dépendent eux-mêmes du
                            régime de politique monétaire en place.
                            Effets sur la demande interne : qui supporte la perte de revenu ? Sur le plan intérieur, la perte de revenu
                            résultant de la hausse des prix serait supportée par les consommateurs dans la mesure où la demande de pétrole et
                            de produits pétroliers est inélastique par rapport aux prix dans le court terme.

                            Il en serait ainsi pour des produits de
                            consommation finale tels que l’essence. Toutefois, lorsque le pétrole est un intrant utilisé pour la fabrication de
                            produits finaux élastiques par rapport aux prix, sur un marché concurrentiel les effets-revenu négatifs seraient
                            initialement supportés par les producteurs, puisque ceux-ci ne pourraient pas répercuter la hausse de leurs coûts. Plus
                            généralement, étant donné que le pétrole entre dans la fabrication de nombreux produits, les pertes seraient
                            supportées à la fois par les consommateurs et par les producteurs. Dans la mesure où les producteurs sont touchés,
                            les marges bénéficiaires et le rendement du capital investi diminueront, avec des effets sur l’allocation du capital.

                            Tandis que dans le long terme le capital est le plus flexible et le plus mobile des facteurs de production, et sera
                            transféré des secteurs à forte intensité d’énergie vers les secteurs offrant des rendements plus élevés, dans le court
                            terme le capital investi dans les secteurs à forte intensité énergétique est relativement rigide, de sorte qu’il subit une
                            perte de revenu.

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