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Le Maroc est en passe de devenir une destination de prédilection pour les capitaux étrangers. Il veut en faire un des principaux leviers de croissance pour les années à venir. Dans un récent communiqué, l'agence de notation internationale, Standard & Poor's, souligne que la position extérieure du Maroc devrait rester solide au cours des prochaines années.
Le Maroc est en passe de devenir une destination de prédilection pour les capitaux étrangers. En témoigne le volume des investissements directs étrangers (IDE), qui a atteint l’année dernière 28 milliards de dirhams. Rien que pour les premiers mois de cette année, ce volume s’élève à 20,2 milliards de dirhams (à la mi-mai 2006).
Ce chiffre n’intègre toutefois pas la valeur des investissements projetés au Maroc (17,2 milliards de dollars US) par les groupes émiratis "Dubai Holding" et "Emaar". Et ce n’est pas tout. D’autres grands investisseurs se bousculent au portillon, l’on cite notamment le groupe ibérique Fasdesa, qui prévoit d’injecter la bagatelle de 3,3 milliards de dirhams dans des projets touristiques dans la ville ocre, ainsi que des investissements dans le secteur du textile (Legler et Fruit of the Loom).
« Ceci illustre de manière éloquente les efforts consentis par le Maroc pour augmenter le niveau des investissements étrangers », estimait tout récemment M. Talbi Alami, ministre chargé des Affaires économiques et générales. Il faut dire que le Maroc mise beaucoup sur son attractivité afin de faire de l’investissement étranger un des principaux leviers de croissance pour les années à venir. « Mais comparativement à un investissement traditionnel qui implique uniquement un ajustement du rendement au risque du projet, l’IDE implique un risque additionnel : le risque pays. Les autorités doivent donc être très regardantes sur la manière dont les FMN sur leur sol perçoivent ce risque », souligne dans sa dernière lettre mensuelle (mois de juin) le Centre marocain de Conjoncture (CMC). A présent, le Maroc n’a pas beaucoup à s’inquiéter sur ce risque, puisqu’il vient d’être gratifié par les plus hautes instances financières internationales, le FMI notamment.
Dans un récent rapport, le Fonds monétaire international (FMI) estime que l'environnement économique actuel dont jouit le Maroc est favorable au renforcement de l'intégration du pays dans l'économie mondiale.
Cette appréciation par le FMI vient d'être corroborée par l'Agence de notation "Standard & Poor's" qui, suite à sa mission de revue annuelle effectuée au Maroc les 2 et 3 mai 2006, a publié fin juin dernier un communiqué de presse sur la situation macroéconomique et l'évolution des réformes entreprises par le Maroc. Dans son communiqué, "Standard & Poor's" souligne que la position extérieure du Maroc devrait rester solide au cours des prochaines années en dépit de l'impact négatif de la hausse des prix du pétrole sur la balance commerciale. Elle souligne également que les investissements directs étrangers sont appelés à augmenter compte tenu notamment du climat général favorable à l'investissement.
Extrait de la lettre du CMC
L’abondante littérature économique sur la problématique de l’investissement direct à l’étranger (IDE) montre qu’il existe une corrélation importante entre le mode d’implantation des firmes étrangères implantées dans un pays et, d’une part, ses caractéristiques spécifiques (taille, expérience internationale, proximité, etc.), et d’autre part les caractéristiques propres au pays (son environnement des affaires, son marché, ses coûts, la qualification de la main d’œuvre, et le risque contractuel notamment). Cette thématique générale est d’autant plus intéressante pour les décideurs politiques des pays émergents dans la mesure où ces derniers s’engagent de plus en plus dans une politique d’attraction des IDE à même de catalyser leur croissance économique. C’est le pari qu’a entrepris un pays émergent, le Maroc, en attendant de pouvoir attirer, par la suite et de manière significative, les investissements en portefeuille.
Le site du CMC : http://www.lecmc.ma
Le Maroc est en passe de devenir une destination de prédilection pour les capitaux étrangers. En témoigne le volume des investissements directs étrangers (IDE), qui a atteint l’année dernière 28 milliards de dirhams. Rien que pour les premiers mois de cette année, ce volume s’élève à 20,2 milliards de dirhams (à la mi-mai 2006).
Ce chiffre n’intègre toutefois pas la valeur des investissements projetés au Maroc (17,2 milliards de dollars US) par les groupes émiratis "Dubai Holding" et "Emaar". Et ce n’est pas tout. D’autres grands investisseurs se bousculent au portillon, l’on cite notamment le groupe ibérique Fasdesa, qui prévoit d’injecter la bagatelle de 3,3 milliards de dirhams dans des projets touristiques dans la ville ocre, ainsi que des investissements dans le secteur du textile (Legler et Fruit of the Loom).
« Ceci illustre de manière éloquente les efforts consentis par le Maroc pour augmenter le niveau des investissements étrangers », estimait tout récemment M. Talbi Alami, ministre chargé des Affaires économiques et générales. Il faut dire que le Maroc mise beaucoup sur son attractivité afin de faire de l’investissement étranger un des principaux leviers de croissance pour les années à venir. « Mais comparativement à un investissement traditionnel qui implique uniquement un ajustement du rendement au risque du projet, l’IDE implique un risque additionnel : le risque pays. Les autorités doivent donc être très regardantes sur la manière dont les FMN sur leur sol perçoivent ce risque », souligne dans sa dernière lettre mensuelle (mois de juin) le Centre marocain de Conjoncture (CMC). A présent, le Maroc n’a pas beaucoup à s’inquiéter sur ce risque, puisqu’il vient d’être gratifié par les plus hautes instances financières internationales, le FMI notamment.
Dans un récent rapport, le Fonds monétaire international (FMI) estime que l'environnement économique actuel dont jouit le Maroc est favorable au renforcement de l'intégration du pays dans l'économie mondiale.
Cette appréciation par le FMI vient d'être corroborée par l'Agence de notation "Standard & Poor's" qui, suite à sa mission de revue annuelle effectuée au Maroc les 2 et 3 mai 2006, a publié fin juin dernier un communiqué de presse sur la situation macroéconomique et l'évolution des réformes entreprises par le Maroc. Dans son communiqué, "Standard & Poor's" souligne que la position extérieure du Maroc devrait rester solide au cours des prochaines années en dépit de l'impact négatif de la hausse des prix du pétrole sur la balance commerciale. Elle souligne également que les investissements directs étrangers sont appelés à augmenter compte tenu notamment du climat général favorable à l'investissement.
Extrait de la lettre du CMC
L’abondante littérature économique sur la problématique de l’investissement direct à l’étranger (IDE) montre qu’il existe une corrélation importante entre le mode d’implantation des firmes étrangères implantées dans un pays et, d’une part, ses caractéristiques spécifiques (taille, expérience internationale, proximité, etc.), et d’autre part les caractéristiques propres au pays (son environnement des affaires, son marché, ses coûts, la qualification de la main d’œuvre, et le risque contractuel notamment). Cette thématique générale est d’autant plus intéressante pour les décideurs politiques des pays émergents dans la mesure où ces derniers s’engagent de plus en plus dans une politique d’attraction des IDE à même de catalyser leur croissance économique. C’est le pari qu’a entrepris un pays émergent, le Maroc, en attendant de pouvoir attirer, par la suite et de manière significative, les investissements en portefeuille.
Le site du CMC : http://www.lecmc.ma
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