«La facture alimentaire de l’Algérie sera équilibrée dans cinq ans et permettra d’arriver à une autosuffisance grâce à la croissance du secteur agricole».C’est ce qu’a affirmé Mustapha Mekideche, vice-président du Conseil national économique et social (CNES). Il a expliqué qu’avec « la nouvelle politique foncière, les agriculteurs, aujourd’hui, sont sécurisés et ceci leur permet d’investir et de produire correctement, à la fois, pour les marchés nationaux et même pour l’exportation, comme c’est le cas pour nos voisins maghrébins et d’autres pays de la Méditerranée».
Cette croissance à deux chiffres du secteur agricole qui a permis, rappelons-le, une couverture de la demande nationale à 70%, est due, selon le vice-président du CNES à trois facteurs clés. D’après lui, le premier facteur est celui du «progrès enregistré dans la production céréalière qui a connu, depuis la fin des années 1990 et le début des années 2000, une moyenne de production de 30 millions de quintaux. Ce chiffre n’a pas cessé d’augmenter, pour enregistrer, cette année, plus de 50 millions de quintaux, malgré des conditions climatiques difficiles ».
« L’autre élément qui a contribué à libérer l’initiative c’est la réforme foncière agricole qui a sécurisé l’agriculteur et a créé une forme de stabilisation dans la production agricole, ce qui a encouragé l’investissement dans ce secteur», a-t-il expliqué. Le troisième élément qui a participé à la croissance du secteur agricole, toujours d’après Mustapha Mekideche, « est celui du traitement de la question hydrique, avec les grands transfère qui ont été mis en place, ce qui a permis une large disponibilité d’eaux et de plus en plus de terrain irrigués». « Malgré tout cela, il reste beaucoup à faire. Il faut organiser et libérer l’initiative agricole pour arriver à un développement réel de l’agriculture dans notre pays », a-t-il souligné.
Nabil Mansouri
Cette croissance à deux chiffres du secteur agricole qui a permis, rappelons-le, une couverture de la demande nationale à 70%, est due, selon le vice-président du CNES à trois facteurs clés. D’après lui, le premier facteur est celui du «progrès enregistré dans la production céréalière qui a connu, depuis la fin des années 1990 et le début des années 2000, une moyenne de production de 30 millions de quintaux. Ce chiffre n’a pas cessé d’augmenter, pour enregistrer, cette année, plus de 50 millions de quintaux, malgré des conditions climatiques difficiles ».
« L’autre élément qui a contribué à libérer l’initiative c’est la réforme foncière agricole qui a sécurisé l’agriculteur et a créé une forme de stabilisation dans la production agricole, ce qui a encouragé l’investissement dans ce secteur», a-t-il expliqué. Le troisième élément qui a participé à la croissance du secteur agricole, toujours d’après Mustapha Mekideche, « est celui du traitement de la question hydrique, avec les grands transfère qui ont été mis en place, ce qui a permis une large disponibilité d’eaux et de plus en plus de terrain irrigués». « Malgré tout cela, il reste beaucoup à faire. Il faut organiser et libérer l’initiative agricole pour arriver à un développement réel de l’agriculture dans notre pays », a-t-il souligné.
Nabil Mansouri
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