Adrar : Cap sur l'agriculture

[Iska]

ADRAR : CAP SUR L'AGRICULTURE

Dans une vision de création d'emploi, de richesse et de lutte contre le chômage, le grand projet d'agriculture saharienne avec les technologies nouvelles a été lancé en première phase dans la commune d'Adrar cette semaine, où 47.000 hectares de terre ont été réservés, après une étude qui a touché tous les aspects sociaux, économiques, scientifiques et durable. Un projet qui vise la création de 18.000 emplois, a indiqué le wali d'Adrar, Ahmed Sassi Abdelhafid. Les décisions d'octroi des terrains avec une aide financier ont touché, dans la commune d'Adrar seule, 800 jeunes chômeurs, chaque bénéficiaire a un périmètre de trois hectares et un crédit d'1 milliard de centimes accordé dans le cadre du dispositif de l'Ansej. Selon le premier responsable de la wilaya, cette enveloppe financière est destinée au forage d'un puits, une pompe immergée, l'acquisition de trois serres pour les fruits et légumes extra primeurs, l'implantation d'un hectare de palmiers dattiers et un kit solaire pour l'électrification sachant que la wilaya dispose d'un potentiel important en matière d'énergie renouvelable surtout lorsqu'elle est exploitée sur le lieu. Les jeunes fellahs sont dotés d'un véhicule utilitaire pour le matériel et la vente de leurs produits agricoles. La zone est située à 7 km de la commune d'Adrar. Toutes les directions ayant une relation avec le projet ont été mobilisées par le wali, un guichet unique a été ouvert pour faciliter les procédures administratives aux jeunes. Le wali a insisté sur l'accompagnement de ces jeunes par les services agricoles, l'Ansej et la banque BADR. II est à noter que les terrains agricoles ont été choisis dans un endroit proche de la nappe pour avoir de l'eau à une profondeur maximum de 35 m, afin de faciliter la tâche d'irrigation aux jeunes fellahs débutants qui sont dès le départ dotés de tous les moyens nécessaires pour la réussite de leurs projets. L'agriculture est la locomotive de création d'emploi dans la wilaya. Un grand intérêt est donné par le chef de l'exécutif qui accompagne ces jeunes pas par pas, des instructions fermes ont été données aux différents responsables pour qu'ils prennent les dispositions nécessaires pour réussir le projet qui va donner l'autosuffisance alimentaire en matière de légumes et fruits à la région Adrar. Le projet initié par le wali a été favorablement accepté par les représentants des jeunes et la société civile surtout qu'il est doté de moyens matériels et humains.



par Bentouba Saïd

Le Quotidien d'Oran

[Histo]

Voila une initiative à saluer. j'espère que les autres Wali vont s'inspirer.

[KHORE]

si les jeunes sont volontaires et suivis c'est très bien

si c'est pour avoir un véhicule et faire du trabendo...

[AMAR0001]

ce n est pas une question de volonté, pour les jeunes, y a pas de route, que voulez vous faire si il n y a pas de route.

[Iska]

ce n est pas une question de volonté, pour les jeunes, y a pas de route, que voulez vous faire si il n y a pas de route.

Connais-tu la région pour dire qu'il n' y a pas de routes ?

[AMAR0001]

salem,

y a qu' a voir sur internet combien de producteurs de tomates pleurent car il n'arrivent pas a vendre leurs production, les camionneurs ne peuvent pas acceder dans la région d adrar fautes de routes, attention peut etre que je me trompe.
amar

[absent]

AMAR0001 a dit:

salem,

y a qu' a voir sur internet combien de producteurs de tomates pleurent car il n'arrivent pas a vendre leurs production, les camionneurs ne peuvent pas acceder dans la région d adrar fautes de routes, attention peut etre que je me trompe.
amar

Désolé AMAR0001, mais ce n'est point une question de route, ni un problème de transport à Adrar.

Il y avait ce problème dans le passé (très lointain d'ailleurs - il y a 15 à 20 ans)

Par contre, c'est un problème de manque de main d'oeuvre pour la cueillette puis de commercialisation et de transformation de leur Tomate qui pose problème.

En effet, contrairement à la culture sous serre dans le nord, la production de tomates dans le Sud doit être cueillit très très rapidement, sous risque de pourrir sur le champ. Le manque de main d'oeuvre au moment opportun pose donc un véritable problème.

La quantité industrielle de Tomate (produite grâce à des forages d'eau et aux techniques d'irrigations par pivot) à cueillir en même temps complique aussi bien la cueillette, que son écoulement sur le marché.

Le manque surplace d'usines de transformation de cette tomate , fait le reste !

Malheureusement !

[Gandhi]

Bonjour

Aujourd'hui, je vais proposer des idées pour la première fois J'espère être à la hauteur des machakil el iqtisad wa el moudjtama3 el djazairi

Je propose de ramener des émigrés des pays très pauvres en Algérie. Il feront le sale boulot pour les biens lotis et pour ceux qui rêvent d'être bien lotis.

[amicalement]

Sidmark

je pense que tu confonds entre les problemes qui surviennent au nord concernant la cueillette de la tomate, surtout dans la region de annaba et taref, qui ont réellement des problèmes de main d´oeuvre.
par contre a Adrar, le probleme n´est pas du tout la main d´œuvre ( les gens du sud sont generalement des travailleurs et ne refusent pas le travail de la terre) mais essentiellement la Logistic en general et le transport particulierement.

[Iska]

@? aMAE OOO1

y a qu' a voir sur internet combien de producteurs de tomates pleurent car il n'arrivent pas a vendre leurs production, les camionneurs ne peuvent pas acceder dans la région d adrar fautes de routes, attention peut etre que je me trompe.
amar

je t'ai demandé si tu connaissais la région pour avancer qu'il n' y a pas de routes. Tu n'as pas répondu .
Maintenant tu dis " y a qu'à voir sur internet, " .

On ne voit rien sur internet , on parle , on tape sur un clavier.

Il faut connaitre la région pour en parler ..

@ Amicalement

par contre a Adrar, le probleme n´est pas du tout la main d´œuvre ( les gens du sud sont generalement des travailleurs et ne refusent pas le travail de la terre) mais essentiellement la Logistic en general et le transport particulierement.

Sidmark a en partie raison .
Il existe un manque flagrant de main d'oeuvre .

Les agriculteurs enploient de la main d'oeuvre malienne, nigérienne, clandestine , donc au noir .

Il existait à Reggan une unité Sogédia pour le concentré de tomate, elle a fermé depuis belle lurette .

Les commerçants du nord lorsqu'ils viennent acheter la tomate d'Adrar font du chantage aux prix.

Les touatis preferent la laisser pourrir plutôt que brader leur production .

Dans les marchés de la région , en plein mois de janvier la tomate ne depasse pas les 25 da le kg .