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Le rêve industriel de Béni Mansour

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  • Le rêve industriel de Béni Mansour

    Parmi les wilayas qui ont bénéi cié de
    cette opération i gure Béjaïa, qui s’est vu attribuer deux sites pour l’implantation de ces ZI.
    La première sera implantée sur les territoires
    des communes d’El Kseur et d’Amizour, alors
    que la seconde sera créée à Beni Mansour, dans
    la commune de Boudjellil.
    Cette dernière a fait l’objet en 2011 d’un bornage entrepris dans toute la région par les services
    du cadastre, en vue d’identii er les propriétaires
    terriens dans l’optique de leur expropriation et
    de leur indemnisation, conformément au dé-
    cret exécutif du 20 avril 2012 portant expropriation des terres pour utilité publique. Cette
    zone s’étend sur une superi cie de 175 hectares
    extensibles et est constituée en majorité de terrains non arables. Le site occupe une position
    géographique stratégique, en ce sens qu’il longe
    le chemin de wilaya 42 A au nord et la voie
    ferrée à l’est, ce qui permettra aux opérateurs
    de rallier en un temps record la gare ferroviaire
    de Beni Mansour ou les routes nationales 26 et
    5, via le chemin de wilaya 42 A, pour un transport optimal des produits. Actuellement, le site
    devant recevoir la zone industrielle est non encore viabilisé. Selon Oulebsir Tayeb, élu à l’APC
    de Boudjellil, «sa viabilisation interviendra au
    cours de l’année 2013 et sa réalisation juste
    après». Il s’agit de l’installation du gaz de ville,
    du réseau d’AEP, de l’électricité et de l’ouverture de pistes ai n de rendre le site viable et faciliter, par là même, l’activité économique aux
    dif érentes entreprises qui s’y installeront.
    ENGOUEMENT
    DES INVESTISSEURS
    A la question de savoir si la création de la ZI de
    Beni Mansour suscite l’engouement des opérateurs économiques, M. Oulebsir coni rme, registre à la main, l’intérêt que portent d’ores et déjà
    les dif érents investisseurs, qui n’attendent que
    le feu vert pour venir s’installer. Notre interlocuteur donne le chif re de 53 promoteurs déjà
    inscrits. C’est dire l’enthousiasme que provoque
    cette future zone industrielle parmi les opérateurs, lesquels ont éprouvé toutes les peines du
    monde à trouver des poches foncières à même
    d’asseoir leurs activités. Faut-il souligner, dans
    le même ordre d’idées, que la wilaya de Béjaïa
    connaît une crise dans le secteur du foncier
    industriel, et pour cause la rareté des terres
    destinées à cet ef et. Les dif érentes entreprises
    inscrites projettent d’intervenir dans divers cré-
    neaux. Il s’agit, entre autres, de la construction
    métallique, de l’industrie des groupes électrogè-
    nes, de la conserverie des produits agricoles, du
    stockage et de la distribution de carburant ainsi
    que de la fabrication de biscuits. Un partenariat
    avec une société étrangère est également prévu
    dans le domaine de la fabrication de réservoirs
    pour carburants. Cela en attendant, bien évidemment, le démarrage réel de la zone, qui
    verra certainement la future zone industrielle
    s’enrichir avec d’autres créneaux.
    UNE ZONE INDUSTRIELLE
    MOINS POLLUANTE ?
    Echaudés par la pollution générée par les zones
    industrielles de Béjaïa, d’El Kseur et d’Akbou,
    les plus avertis expriment, d’ores et déjà, leur
    appréhension et s’interrogent sur l’éventuelle
    pollution que génèrerait la future zone. Les zones en question ne disposent malheureusement
    pas d’équipements et de structures à même de
    diminuer la pollution atmosphérique et hydrique. A l’exemple de la zone d’Akbou où la
    pollution est à son comble, en ce sens que la
    Soummam constitue le collecteur de tous les
    déchets liquides et solides des entreprises environnantes, nonobstant le projet de réalisation
    d’une station d’épuration qui sommeille dans
    les tiroirs. Pour autant, la future zone industrielle connaîtra-t-elle le même problème ? M.
    Oulebsir se veut rassurant : «Cette zone sera
    réalisée selon les normes internationales, c’est-
    à-dire que l’on limitera la pollution au maximum, qu’elle soit hydrique ou atmosphérique»,
    assure-t-il. «A cet ef et, il est prévu la création
    d’une station d’épuration et des clôtures. Des espaces verts seront également aménagés et il sera
    procédé à la construction d’un hôtel», conclut
    notre interlocuteur, qui ne perd pas de vue
    l’importance d’une telle zone, qui «générera des
    milliers d’emplois directs et indirects et participera
    à l’essor économique de la région, laquelle en a
    grandement besoin».
    L’ESPOIR DES JEUNES
    CHÔMEURS
    Les habitants de la commune de Boudjellil ne
    voient pas, pour le moment, d’un mauvais œil
    la création d’une zone industrielle. A l’APC, il
    n’a été enregistré aucune opposition de la part
    de la société civile, comme ce fut le cas pour
    le centre d’enfouissement technique (CET) intercommunal, actuellement à l’arrêt à cause de
    l’opposition musclée de certains habitants. Au
    contraire, l’implantation de la zone industrielle
    est attendue avec impatience, surtout par les
    jeunes chômeurs de la région, qui voient en
    cette zone une aubaine pour décrocher des
    emplois. Pour l’APC, la création de la zone est
    salvatrice pour la commune, car elle permettra
    de créer des emplois, de générer des revenus
    importants pour la municipalité, qui accuse du
    retard dans tous les domaines.
    PAR A. YAHIAOUI
    http://reporters.dz/numero_00.pdf
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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