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Trois gazoducs se disputent le sud européen

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    Trois gazoducs se disputent le sud européen

    Trois projets de gazoducs rivaux, South Stream, Nabucco et TAP, ont été lancés ces dernières années pour desservir l'Europe du Sud en gaz provenant de Russie, de la mer Caspienne ou d'au-delà.

    SOUTH STREAM

    Ce gazoduc, mené par la Russie, vise à alimenter l'Europe en gaz russe en contournant l'Ukraine, afin d'éviter les conflits en matière de transit gazier qui ont opposé Moscou et Kiev ces dernières années. Il complète Nord Stream, gazoduc traversant la Baltique.

    South Stream, dont le chantier a été officiellement lancé vendredi en Russie, d'une longueur de 3600 km et d'une capacité de 63 milliards de m3, reliera la Russie à la Bulgarie, pour se diriger vers l'Europe occidentale via la Serbie, la Hongrie et la Slovénie.

    Il est porté par un consortium détenu à 50% par le géant gazier russe Gazprom, aux côtés de l'italien ENI (20%), du français EDF (15%) et de l'allemand Wintershall (groupe BASF, 15%).

    - NABUCCO
    Nabucco est un projet concurrent soutenu par l'Union européenne, visant à l'approvisionner en gaz issu de la mer Caspienne voire d'Asie centrale ou du Moyen-Orient.

    Le projet d'origine visait à construire un gazoduc allant de l'Autriche jusqu'aux frontières orientales de la Turquie, en passant par la Hongrie, la Roumanie et la Bulgarie, et capable de transporter jusqu'à 31 milliards de m3 de gaz par an.

    Mais Nabucco, plombé par les rivalités avec South Stream et TAP, peine depuis des années à s'assurer des fournisseurs et a été reporté à plusieurs reprises.

    Pour le relancer, ses actionnaires (l'allemand RWE, l'autrichien OMV, le hongrois MOL, le roumain Transgaz, le bulgare Bulgargas et le turc Botas) ont proposé de réaliser une variante plus courte et moins coûteuse, baptisée Nabucco Ouest, un gazoduc de 1300 km et d'une capacité réduite (10 à 23 milliards de m3), qui irait de l'Autriche à la frontière bulgaro-turque. Par ailleurs, RWE a annoncé vendredi négocier la vente de ses parts à OMV.


    TAP

    Le Transadriatic Pipeline ou TAP vise lui aussi à alimenter l'Europe en gaz de la Caspienne via un tracé plus au sud, du nord de la Grèce jusqu'au sud de l'Italie en passant par l'Albanie et l'Adriatique.

    Il est porté par le Suisse EGL et le Norvégien Statoil (42,5% chacun) et l'Allemand EON (15%). Il a reçu un gros coup de pouce cet été en recevant des engagements financiers de BP, Total et de l'Azerbaïdjan. Cependant, BP, opérateur du gisement gazier géant de Shah Deniz, dans les eaux azerbaïdjanaises de la Caspienne, qui pourrait alimenter soit ce gazuduc, soit Nabucco, n'a pas encore tranché entre ces deux tracés.

    Le géant pétrolier britannique prendra sa décision début 2013, qui risque de sonner le glas de l'un des deux projets.

    (ats)

  • #2
    Cette concurrence est bénéfique aux européens qui vont être gratifies d'un bon prix de gaz

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    • #3
      Bon prix je ne sais pas. La ressource est rare et restera chère

      Cela s appelle la sécurité énergétique

      Diversifier les pays fournisseurs pour se prémunir contre les aléas politiques
      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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      • #4
        Cette concurrence est bénéfique aux européens qui vont être gratifies d'un bon prix de gaz
        Suivez mon regard.

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        • #5
          Tanpis pour nous ?

          Non !

          Moi je dirais plutôt, tant mieux pour nous !

          Notre gaz, on se le gardera pour nous, pour nos générations futurs.
          Il sera mieux de garder le peu qu'il nous reste dans nos sous-sol, et gardera ainsi sa vraie valeur, sinon plus. Mais, on ne le bradera jamais, pour être ensuite échanger par du blé ou par des oranges. Non !

          Et puis, n'est-il pas temps qu'on se résolve à se retrousser les manches pour travailler nos immenses terres, pour assurer notre indépendance alimentaire ?!

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          • #6
            Cette concurrence est bénéfique aux européens qui vont être gratifies d'un bon prix de gaz
            faux Le prix du gaz est indexé sur celui du pétrole. Pourquoi ? C'est une vieille histoire
            Dernière modification par magh91, 09 décembre 2012, 07h48.

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            • #7
              Prix du pétrole qui est fixé par l'OPEP.

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