Un investissement d’environ 300 millions de DH dans une cimenterie
Une production attendue de 500 000 tonnes/an
LES entreprises marocaines poursuivent leur implantation au Burkina Faso. Après la téléphonie mobile, les banques, le secteur du ciment et bientôt les medias à travers L’Economiste-Burkina voit l’arrivée du groupe Addoha. La pose de la première pierre de sa future usine de production du ciment a eu lieu le samedi dernier à Ouagadougou.
Il s’agit de Ciment d’Afrique Burkina (CIMAF-Burkina), une société liée au groupe Addoha, un des leaders de l’immobilier au Maroc. La cérémonie a été présidée par le Chef du gouvernement, Beyon Luc Adolphe Tiao qui avait à ses côtés Anas Sefrioui, président du groupe Addoha, le ministre du Commerce et le représentant du patronat burkinabé.
Le Bukina ne possédait jusque-là qu’une seule cimenterie (Diamond Cement Burkina) dont la capacité tournait autour de 500 000 tonnes en fin 2011, pour un besoin qui dépasse aujourd’hui largement le million de tonnes. Le gap est comblé par des importations, avec à la clé beaucoup de spéculation sur le prix du sac de ciment. L’arrivée du cimentier marocain est une bouée de sauvetage pour le secteur des BTP. Elle va améliorer l’offre sur le marché et réduire les fréquentes pénuries.
Les premières tonnes de CIMAF Burkina sont attendues dans 18 mois, le temps que va prendre la construction de l’usine. Un millier d’emplois seront créés pendant cette phase et 200 emplois pendant la production. Pour cette usine, CIMAF-Burkina a mobilisé un investissement de 30 millions d’euros (environ 300 millions de DH) Sa capacité annuelle attendue est de 500 000 tonnes/an. Mais celle-ci serait extensible à un million de tonnes. La CIMAF-Burkina ne craint pas la concurrence. Car le ciment reste un des moteurs du développement du Burkina, un pays en chantier depuis quelques années et dont la demande va crescendo:
« il y a de la place pour tout le monde » rassure la même source. L’entreprise n’aura pas de problème de matières premières. La maison mère au Maroc dispose de deux importantes cimenteries produisant du clinker. Toutefois, une autre société impliquant des capitaux burkinabè et des capitaux allemands est également en phase d’installation depuis juillet 2012. Il s’agit de Cimburkina dont l’usine aura une capacité de production de 650 000 tonnes/an. L’investissement coûtera environ 417 millions de DH à ses promoteurs. L’implantation de CIMAF-BURKINA a l’avantage d’être adossée à un projet immobilier de 1500 logements sociaux. A terme, la nouvelle société de production de ciment fournira cette matière première à une autre société Addoha- Afrique
leconomiste
Une production attendue de 500 000 tonnes/an
LES entreprises marocaines poursuivent leur implantation au Burkina Faso. Après la téléphonie mobile, les banques, le secteur du ciment et bientôt les medias à travers L’Economiste-Burkina voit l’arrivée du groupe Addoha. La pose de la première pierre de sa future usine de production du ciment a eu lieu le samedi dernier à Ouagadougou.
Il s’agit de Ciment d’Afrique Burkina (CIMAF-Burkina), une société liée au groupe Addoha, un des leaders de l’immobilier au Maroc. La cérémonie a été présidée par le Chef du gouvernement, Beyon Luc Adolphe Tiao qui avait à ses côtés Anas Sefrioui, président du groupe Addoha, le ministre du Commerce et le représentant du patronat burkinabé.
Le Bukina ne possédait jusque-là qu’une seule cimenterie (Diamond Cement Burkina) dont la capacité tournait autour de 500 000 tonnes en fin 2011, pour un besoin qui dépasse aujourd’hui largement le million de tonnes. Le gap est comblé par des importations, avec à la clé beaucoup de spéculation sur le prix du sac de ciment. L’arrivée du cimentier marocain est une bouée de sauvetage pour le secteur des BTP. Elle va améliorer l’offre sur le marché et réduire les fréquentes pénuries.
Les premières tonnes de CIMAF Burkina sont attendues dans 18 mois, le temps que va prendre la construction de l’usine. Un millier d’emplois seront créés pendant cette phase et 200 emplois pendant la production. Pour cette usine, CIMAF-Burkina a mobilisé un investissement de 30 millions d’euros (environ 300 millions de DH) Sa capacité annuelle attendue est de 500 000 tonnes/an. Mais celle-ci serait extensible à un million de tonnes. La CIMAF-Burkina ne craint pas la concurrence. Car le ciment reste un des moteurs du développement du Burkina, un pays en chantier depuis quelques années et dont la demande va crescendo:
« il y a de la place pour tout le monde » rassure la même source. L’entreprise n’aura pas de problème de matières premières. La maison mère au Maroc dispose de deux importantes cimenteries produisant du clinker. Toutefois, une autre société impliquant des capitaux burkinabè et des capitaux allemands est également en phase d’installation depuis juillet 2012. Il s’agit de Cimburkina dont l’usine aura une capacité de production de 650 000 tonnes/an. L’investissement coûtera environ 417 millions de DH à ses promoteurs. L’implantation de CIMAF-BURKINA a l’avantage d’être adossée à un projet immobilier de 1500 logements sociaux. A terme, la nouvelle société de production de ciment fournira cette matière première à une autre société Addoha- Afrique
leconomiste
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