Après British Petrolium, Statoil écarte l’idée de quitter l’Algérie
Younès Djama - Maghreb Emergeant
Les deux compagnies pétrolières directement touchées par la prise d’otages du complexe Tiguentourine, près d’In-Amenas, BP et Statoil, ont décidé de maintenir leur activité en Algérie. Leur décision dissipe les inquiétudes qui planaient sur l’industrie pétrolière, après la prise d’otages qui a fait 37 morts parmi les travailleurs et le personnel de sécurité u site gazier de Tiguentourine.
Emboitant le pas à son partenaire British Petroleum (BP), la compagnie norvégienne Statoil a réitéré son intention de rester en Algérie, malgré l’attaque terroriste meurtrière qui a visé, le 16 janvier, le site gazier de Tiguentourine, dans le Sahara algérien, qu’elle exploite avec deux autres partenaires, BP et la compagnie algérienne Sonatrach. Le directeur général de la compagnie norvégienne, M. Helge Lund, a déclaré devant des salariés de l’entreprise que « l'attaque terroriste d’In Amenas représente un carrefour pour l'industrie pétrolière et du gaz ». M. Helge Lund a demandé à ses équipes et à toute l’industrie norvégienne de ne pas céder au découragement.
Le Premier ministre norvégien, M. Jens Stoltenberg, a deson côté affirmé que «les entreprises norvégiennes ne se laisseront pas intimider et ne retireront pas leur participation dans des activités commerciales légales à l'étranger (…) L'alternative serait donc de laisser les extrémistes dicter les règles de la coopération internationale », a-t-il dit.
La compagnie pétrolière britannique BP avait annoncé dimanche, dans un communiqué parvenu à la rédaction de Maghreb Emergent, avoir rapatrié 35 personnes parmi son personnel « non essentiel » opérant dans des sites gaziers d’In-Salah, Hassi Messaoud et d’autres sites, par mesure de sécurité, au lendemain de la fin de la prise d’otage du site gazier de Tiguentourine dans la région d’In Amenas. BP avait toutefois assuré ne pas avoir l’intention de quitter l’Algérie où elle est présente depuis plusieurs années.
Le ministre algérien de l’Energie, M. Youcef Yousfi, s’est voulu rassurant quant aux conséquences de l’attaque terroriste sur cette usine qui traite 9 milliards de m3 de gaz par an : « Nos partenaires n'ont pas souffert de la situation. Nous n'avons pas réduit nos exportations de gaz, nous avons simplement compensé ce manque de production par la production d'autres gisements ».
La présidente du Mouvement des entreprises de France (MEDEF), Laurence Parisot, avait pour sa part déclaré qu’il n’est pas question que les entreprises françaises quittent l’Algérie. « Ces sociétés ont su, depuis toujours, qu’elles avaient quelque chose de particulièrement sensible à gérer(…) elles sont très attachées à leur implantation locale », a précisé Mme Parisot. « Ces entreprises sont en train de renforcer encore plus toutes leurs procédures pour sécuriser au maximum leur personnel et leur site », a-t-elle dit.
Younès Djama - Maghreb Emergeant
Les deux compagnies pétrolières directement touchées par la prise d’otages du complexe Tiguentourine, près d’In-Amenas, BP et Statoil, ont décidé de maintenir leur activité en Algérie. Leur décision dissipe les inquiétudes qui planaient sur l’industrie pétrolière, après la prise d’otages qui a fait 37 morts parmi les travailleurs et le personnel de sécurité u site gazier de Tiguentourine.
Emboitant le pas à son partenaire British Petroleum (BP), la compagnie norvégienne Statoil a réitéré son intention de rester en Algérie, malgré l’attaque terroriste meurtrière qui a visé, le 16 janvier, le site gazier de Tiguentourine, dans le Sahara algérien, qu’elle exploite avec deux autres partenaires, BP et la compagnie algérienne Sonatrach. Le directeur général de la compagnie norvégienne, M. Helge Lund, a déclaré devant des salariés de l’entreprise que « l'attaque terroriste d’In Amenas représente un carrefour pour l'industrie pétrolière et du gaz ». M. Helge Lund a demandé à ses équipes et à toute l’industrie norvégienne de ne pas céder au découragement.
Le Premier ministre norvégien, M. Jens Stoltenberg, a deson côté affirmé que «les entreprises norvégiennes ne se laisseront pas intimider et ne retireront pas leur participation dans des activités commerciales légales à l'étranger (…) L'alternative serait donc de laisser les extrémistes dicter les règles de la coopération internationale », a-t-il dit.
La compagnie pétrolière britannique BP avait annoncé dimanche, dans un communiqué parvenu à la rédaction de Maghreb Emergent, avoir rapatrié 35 personnes parmi son personnel « non essentiel » opérant dans des sites gaziers d’In-Salah, Hassi Messaoud et d’autres sites, par mesure de sécurité, au lendemain de la fin de la prise d’otage du site gazier de Tiguentourine dans la région d’In Amenas. BP avait toutefois assuré ne pas avoir l’intention de quitter l’Algérie où elle est présente depuis plusieurs années.
Les entreprises françaises ne quitteront pas l’Algérie
Le ministre algérien de l’Energie, M. Youcef Yousfi, s’est voulu rassurant quant aux conséquences de l’attaque terroriste sur cette usine qui traite 9 milliards de m3 de gaz par an : « Nos partenaires n'ont pas souffert de la situation. Nous n'avons pas réduit nos exportations de gaz, nous avons simplement compensé ce manque de production par la production d'autres gisements ».
La présidente du Mouvement des entreprises de France (MEDEF), Laurence Parisot, avait pour sa part déclaré qu’il n’est pas question que les entreprises françaises quittent l’Algérie. « Ces sociétés ont su, depuis toujours, qu’elles avaient quelque chose de particulièrement sensible à gérer(…) elles sont très attachées à leur implantation locale », a précisé Mme Parisot. « Ces entreprises sont en train de renforcer encore plus toutes leurs procédures pour sécuriser au maximum leur personnel et leur site », a-t-elle dit.
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