Dernière mise à jour : 03/02/2013 à 19:00
Selon la dernière note du HCP sur le marché du travail en 2012, seul le secteur des services a connu des créations d’emploi (111.000 ).
Pourtant de nombreux économistes et observateurs divers n’ont pas cessé de signaler qu’il était grand temps d’orienter l’investissement vers l’industrie. En 2012, ce secteur a d'ailleurs connu une destruction de 28.000 postes d’emploi, confirmant cette tendance têtue qui, depuis 2009, a réduit les emplois industriels de 24.000 postes en moyenne par an. Quand le gouvernement va-t-il se décider à tenter d'inverser cette chute vertigineuse?
Le BTP qui a longtemps constitué le principal créateur d’emploi avec une moyenne annuelle depuis 2009 de 52.000 emplois, a également connu en 2012 une chute de 21.000 postes d’emploi.
Quand le bâtiment va, tout va... Et lorsqu'il ne va plus alors? À quoi devrions-nous nous attendre?
Mais qu'à cela ne tienne, le HCP est là pour nous rassurer: selon sa toute dernière note, le Haut Commissariat au Plan affirme que le nombre de chômeurs a pratiquement stagné entre 2011 et 2012, et qu'il n’y a eu en tout et pour tout que 1.000 postes d’emplois nets créés en 2012.
L’évolution démographique fait qu’il y a plus de 100.000 personnes nouvelles qui rentrent dans le marché du travail, mais cela ne se traduit que par 10.000 chômeurs de plus qu’en 2011.
Rappelons que la moyenne des créations d'emplois de 2000 à 2009 a été de 156.000 postes d'emploi par an. Le coup de frein de 2012 est un peu sec. Effet PJD ou effet HCP?
Cette apparente contradiction entre le nombre insignifiant de créations d’emplois en 2012 et la très faible augmentation du chômage, ne peut s’expliquer que par le nombre de plus en plus élevé de Marocains qui survivent grâce à l’informel, en faisant des petits boulots précaires.
S'ils disparaissent totalement des statistiques publiques et doivent souvent être classés comme inactifs, force est de reconnaître que l'informel serait par les temps qui courent la seule planche de salut de l'économie marocaine!
Abdelhaq Sedrati
Selon la dernière note du HCP sur le marché du travail en 2012, seul le secteur des services a connu des créations d’emploi (111.000 ).
Pourtant de nombreux économistes et observateurs divers n’ont pas cessé de signaler qu’il était grand temps d’orienter l’investissement vers l’industrie. En 2012, ce secteur a d'ailleurs connu une destruction de 28.000 postes d’emploi, confirmant cette tendance têtue qui, depuis 2009, a réduit les emplois industriels de 24.000 postes en moyenne par an. Quand le gouvernement va-t-il se décider à tenter d'inverser cette chute vertigineuse?
Le BTP qui a longtemps constitué le principal créateur d’emploi avec une moyenne annuelle depuis 2009 de 52.000 emplois, a également connu en 2012 une chute de 21.000 postes d’emploi.
Quand le bâtiment va, tout va... Et lorsqu'il ne va plus alors? À quoi devrions-nous nous attendre?
Mais qu'à cela ne tienne, le HCP est là pour nous rassurer: selon sa toute dernière note, le Haut Commissariat au Plan affirme que le nombre de chômeurs a pratiquement stagné entre 2011 et 2012, et qu'il n’y a eu en tout et pour tout que 1.000 postes d’emplois nets créés en 2012.
L’évolution démographique fait qu’il y a plus de 100.000 personnes nouvelles qui rentrent dans le marché du travail, mais cela ne se traduit que par 10.000 chômeurs de plus qu’en 2011.
Rappelons que la moyenne des créations d'emplois de 2000 à 2009 a été de 156.000 postes d'emploi par an. Le coup de frein de 2012 est un peu sec. Effet PJD ou effet HCP?
Cette apparente contradiction entre le nombre insignifiant de créations d’emplois en 2012 et la très faible augmentation du chômage, ne peut s’expliquer que par le nombre de plus en plus élevé de Marocains qui survivent grâce à l’informel, en faisant des petits boulots précaires.
S'ils disparaissent totalement des statistiques publiques et doivent souvent être classés comme inactifs, force est de reconnaître que l'informel serait par les temps qui courent la seule planche de salut de l'économie marocaine!
Abdelhaq Sedrati
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