Tweet
IMTC au bord de l'abîme? Les craintes sont très vives concernant la compagnie du commandant Karia dont les employés ont entamé un mouvement de grève depuis plusieurs semaines. Motif invoqué, le retard dans le paiement de leur salaire, allant jusqu'à 5 mois selon des employés de la compagnie maritime.
Il y a quelques semaines, la direction avait versé l'un des mois de salaire en retard en exhortant les employés à reprendre le travail, mais sans succès. Ces derniers exigent le paiement de tous les arriérés avant de regagner leurs postes.
La situation financière d'IMTC ne serait pas meilleure que celle de la Comarit.
A Tanger, la grève est suivie par le personnel du ferry Rif, soit au total 75 personnes. L'autre ferry de la compagnie IMTC est actuellement en arrêt technique. Il est en cours d'entretien mais dès son retour, il se joindra sûrement au rang des grévistes menés par les syndicats UMT et CDT.
Selon des sources au sein du secteur maritime, la situation financière d'IMTC ne serait pas meilleure que celle de la Comarit et traverse actuellement une grave crise de trésorerie. Cette situation pousse les fournisseurs à prendre des précautions pour se faire payer alors que les clients tardent à régler leurs factures, selon un responsable de la compagnie maritime.
La crise que traverse IMTC ne date pas d'aujourd'hui. Depuis plusieurs mois, les rumeurs sur les problèmes financiers de l'armateur marocain vont bon train au port de Tanger. Déjà en janvier 2012, un de ses bateaux avait été mis sous saisie sur demande du tribunal de commerce de Tanger.
La requête avait été formulée par la compagnie maritime italienne Grandi Navi Veloce (GNV) qui exploitait la ligne Tanger-Barcelone-Gênes. IMTC assurait alors le rôle d'agent commercial général pour le compte de GNV qui lui exigeait le paiement de plus de trois millions d'euros au titre des ventes de billets.
Une solution à l'amiable avait été trouvée libérant le ferry Rif de la saisie, mais la situation avait montré la fragilité de la situation de la compagnie qui souffre des mêmes problèmes conjoncturels qui ont poussé vers la débâcle la Comarit.
S: L'Economiste le 01 - 03 - 2013
.
Il y a quelques semaines, la direction avait versé l'un des mois de salaire en retard en exhortant les employés à reprendre le travail, mais sans succès. Ces derniers exigent le paiement de tous les arriérés avant de regagner leurs postes.
La situation financière d'IMTC ne serait pas meilleure que celle de la Comarit.
A Tanger, la grève est suivie par le personnel du ferry Rif, soit au total 75 personnes. L'autre ferry de la compagnie IMTC est actuellement en arrêt technique. Il est en cours d'entretien mais dès son retour, il se joindra sûrement au rang des grévistes menés par les syndicats UMT et CDT.
Selon des sources au sein du secteur maritime, la situation financière d'IMTC ne serait pas meilleure que celle de la Comarit et traverse actuellement une grave crise de trésorerie. Cette situation pousse les fournisseurs à prendre des précautions pour se faire payer alors que les clients tardent à régler leurs factures, selon un responsable de la compagnie maritime.
La crise que traverse IMTC ne date pas d'aujourd'hui. Depuis plusieurs mois, les rumeurs sur les problèmes financiers de l'armateur marocain vont bon train au port de Tanger. Déjà en janvier 2012, un de ses bateaux avait été mis sous saisie sur demande du tribunal de commerce de Tanger.
La requête avait été formulée par la compagnie maritime italienne Grandi Navi Veloce (GNV) qui exploitait la ligne Tanger-Barcelone-Gênes. IMTC assurait alors le rôle d'agent commercial général pour le compte de GNV qui lui exigeait le paiement de plus de trois millions d'euros au titre des ventes de billets.
Une solution à l'amiable avait été trouvée libérant le ferry Rif de la saisie, mais la situation avait montré la fragilité de la situation de la compagnie qui souffre des mêmes problèmes conjoncturels qui ont poussé vers la débâcle la Comarit.
S: L'Economiste le 01 - 03 - 2013
.