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Tayeb Louh, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, a mis à profit la rencontre qu’il a eue hier avec les responsables des inspections du travail pour crever l’abcès et mettre en avant la grande anarchie qui règne dans son secteur. A la faveur du nombre d’emplois accordés sans passer par l’Anem, on comprend mieux l’exaspération des chômeurs et leurs mouvements de colère.
Lors de son intervention, Tayeb Louh s’est dit « satisfait du résultat des Inspections du travail durant l’année passée ». Cependant, a-t-il tempéré, « on recense 25 047 emplois accordés sans passer par l’Anem ». Un chiffre pour le moins effrayant, alors qu’on évoquait par le passé 4 000 emplois illégaux accordés au niveau de trois sites pétroliers durant cette même période.
D’ailleurs, à ce sujet, le ministre déclare qu’une instruction relative à la gestion de l’emploi dans les wilayas du Sud a été donnée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, afin de pallier le vide juridique concernant les filiales des sociétés mères, qui recrutent sans passer par l’Anem. « Désormais, des mesures seront prises à l’encontre de ces filiales si elles se rendent coupables de ce genre de dépassements. Le recours à la justice est envisagé. Il peut même être question du retrait du registre du commerce comme mesure extrême », déclare-t-il.
Détaillant plus encore ses chiffres, qui expliquent ne serait-ce qu’en partie la colère des chômeurs à travers tout le territoire national, M. Louh précise que « 90 % des dépassements relevés sont le fait des entreprises privées ». Cela ne dédouane donc pas les entreprises étatiques, qui totalisent tout de même les 10 % restants. M. Louh a réagi au nouvel appel à une marche des chômeurs le 23 mars à Ouargla, en disant que tout un chacun est libre d’exprimer ses opinions, tant que cela est fait de manière pacifique.
Passant outre les bilans chiffrés liés au travail mené par les inspecteurs sur le terrain, M. Louh a indiqué, concernant cette profusion d’emplois dits illégaux, qu’« une feuille de route a été soumise au Premier ministre, avant d’être distribuée aux différents organismes de contrôle et aux différents secteurs concernés par sa mise en œuvre et son suivi sur le terrain.
Des comités intersectoriels ont également été installés dans les wilayas en vue de suivre et de mettre en œuvre l’instruction du Premier ministre ». Il s’agit, en somme, d’en finir avec ces pratiques en vue d’absorber un tant soit peu la colère des chômeurs, qui continue d’aller crescendo. Pour rappel, le Premier ministre Abdelmalek Sellal avait pris une série de mesures pratiques en vue de garantir une gestion transparente et rigoureuse du marché de l’emploi dans les wilayas du Sud, mais aussi partout ailleurs dans le pays, dans le cadre d’une instruction relative à la gestion de l’emploi dans ces wilayas.
reporters.dz
Lors de son intervention, Tayeb Louh s’est dit « satisfait du résultat des Inspections du travail durant l’année passée ». Cependant, a-t-il tempéré, « on recense 25 047 emplois accordés sans passer par l’Anem ». Un chiffre pour le moins effrayant, alors qu’on évoquait par le passé 4 000 emplois illégaux accordés au niveau de trois sites pétroliers durant cette même période.
D’ailleurs, à ce sujet, le ministre déclare qu’une instruction relative à la gestion de l’emploi dans les wilayas du Sud a été donnée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, afin de pallier le vide juridique concernant les filiales des sociétés mères, qui recrutent sans passer par l’Anem. « Désormais, des mesures seront prises à l’encontre de ces filiales si elles se rendent coupables de ce genre de dépassements. Le recours à la justice est envisagé. Il peut même être question du retrait du registre du commerce comme mesure extrême », déclare-t-il.
Détaillant plus encore ses chiffres, qui expliquent ne serait-ce qu’en partie la colère des chômeurs à travers tout le territoire national, M. Louh précise que « 90 % des dépassements relevés sont le fait des entreprises privées ». Cela ne dédouane donc pas les entreprises étatiques, qui totalisent tout de même les 10 % restants. M. Louh a réagi au nouvel appel à une marche des chômeurs le 23 mars à Ouargla, en disant que tout un chacun est libre d’exprimer ses opinions, tant que cela est fait de manière pacifique.
Passant outre les bilans chiffrés liés au travail mené par les inspecteurs sur le terrain, M. Louh a indiqué, concernant cette profusion d’emplois dits illégaux, qu’« une feuille de route a été soumise au Premier ministre, avant d’être distribuée aux différents organismes de contrôle et aux différents secteurs concernés par sa mise en œuvre et son suivi sur le terrain.
Des comités intersectoriels ont également été installés dans les wilayas en vue de suivre et de mettre en œuvre l’instruction du Premier ministre ». Il s’agit, en somme, d’en finir avec ces pratiques en vue d’absorber un tant soit peu la colère des chômeurs, qui continue d’aller crescendo. Pour rappel, le Premier ministre Abdelmalek Sellal avait pris une série de mesures pratiques en vue de garantir une gestion transparente et rigoureuse du marché de l’emploi dans les wilayas du Sud, mais aussi partout ailleurs dans le pays, dans le cadre d’une instruction relative à la gestion de l’emploi dans ces wilayas.
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