(Agence Ecofin) - Le richissime émirat a annoncé hier 3 milliards $ d’achat d’obligations souveraines émise par l’Egypte (PIB 2011 : 230 milliards $ ; Population : 84 millions) dont l’exécutif gouvernemental est dominé par le puissant mouvement des Frères musulmans.
Cette somme vient s’ajouter à une assistance financière sous forme de prêts et d'aides sans contrepartie de 5 milliards $, accordée il y a quelques semaines par le Qatar pour renforcer les réserves de change de la Banque centrale égyptienne qui ne représentent que 13,5 milliards $ (3 mois d’importations) contre 36 milliards $ au moment de la chute d’Hosni Moubarak en février 2011. « Nous avons décidé d'ajouter des obligations du gouvernement égyptien d'une valeur de 3 milliards de dollars » a déclaré cheikh Hamad Ben Jassem Al-Thani, Premier ministre du Qatar, pays qui détient un tiers des réserves mondiales de gaz.
L’activisme financier et diplomatique du Qatar (PIB 2011 : 173 milliards $ ; Population : 1,8 millions) a pour but de soutenir le président islamiste Mohamed Morsi confronté notamment à la dégringolade de la livre égyptienne, à l'aggravation du déficit budgétaire, à la colère sociale de la rue et à une difficile négociation avec le FMI.
En plus de cette injection d’argent frais, le Qatar fournira du gaz à l’Egypte à des conditions préférentielles pour éviter tout risque de soulèvement populaire que pourrait entrainer des délestages éclectiques. 18 milliards $ d’investissements sur 5 ans ont aussi été promis pour financer des projets d’infrastructures.
De même la Libye a décidé d'accorder aussi un prêt sans intérêt de 2 milliards $ sur cinq ans. Sans doute pour témoigner de sa « reconnaissance » au Caire de lui avoir livré récemment deux importants dignitaires Kadhafistes, Mohamed Ibrahim Kadhafi, ancien directeur du Fonds libyen pour le financement et la production, et Ali Amine Maria, ancien ambassadeur de la Libye au Caire
Cette somme vient s’ajouter à une assistance financière sous forme de prêts et d'aides sans contrepartie de 5 milliards $, accordée il y a quelques semaines par le Qatar pour renforcer les réserves de change de la Banque centrale égyptienne qui ne représentent que 13,5 milliards $ (3 mois d’importations) contre 36 milliards $ au moment de la chute d’Hosni Moubarak en février 2011. « Nous avons décidé d'ajouter des obligations du gouvernement égyptien d'une valeur de 3 milliards de dollars » a déclaré cheikh Hamad Ben Jassem Al-Thani, Premier ministre du Qatar, pays qui détient un tiers des réserves mondiales de gaz.
L’activisme financier et diplomatique du Qatar (PIB 2011 : 173 milliards $ ; Population : 1,8 millions) a pour but de soutenir le président islamiste Mohamed Morsi confronté notamment à la dégringolade de la livre égyptienne, à l'aggravation du déficit budgétaire, à la colère sociale de la rue et à une difficile négociation avec le FMI.
En plus de cette injection d’argent frais, le Qatar fournira du gaz à l’Egypte à des conditions préférentielles pour éviter tout risque de soulèvement populaire que pourrait entrainer des délestages éclectiques. 18 milliards $ d’investissements sur 5 ans ont aussi été promis pour financer des projets d’infrastructures.
De même la Libye a décidé d'accorder aussi un prêt sans intérêt de 2 milliards $ sur cinq ans. Sans doute pour témoigner de sa « reconnaissance » au Caire de lui avoir livré récemment deux importants dignitaires Kadhafistes, Mohamed Ibrahim Kadhafi, ancien directeur du Fonds libyen pour le financement et la production, et Ali Amine Maria, ancien ambassadeur de la Libye au Caire
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