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Déprime au rayon du Made in Algeria

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  • Déprime au rayon du Made in Algeria

    Des yaourts aux fruits qui ont un goût d’aspartame, du déodorant qui sent le désodorisant pour toilettes, ou des chaussures 42 qui taillent 44… Si les consommateurs boudent les produits algériens malgré leur prix très attractif, ce n’est pas un hasard. Pas assez compétitive, pas assez encouragée, la production nationale souffre aussi, et peut-être surtout, de la concurrence de l’importation.

    -l’importation prend toute la place

    On en revient toujours au même : tant que les produits importés prendront autant de place sur le marché national, les produits algériens n’auront aucune chance. «L’Algérie est le plus gros importateur (21%) et le plus faible exportateur (0,48%) de produits agroalimentaires dans la zone Meda», relève Akli Moussouni. L’ingénieur agronome et expert en développement, préconise, par exemple dans son secteur, de valoriser des filières faciles à exploiter, comme l’agriculture des extraits (avec l’Afrique du Sud, l’Algérie est le plus gros importateur d’huiles essentielles pour la pharmacologie et les cosmétiques) ou encore l’oléiculture. Mais pour cela, comme l’ont rappelé tous les experts présents au 5e Forum d’Alger qui s’est tenu mardi dernier, il faut d’abord «une volonté politique».

    Les propos volontaristes du ministre de l’Industrie qui a promis que le gouvernement était «décidé à monter au créneau pour soutenir les entreprises publiques et privées dans le but de relancer la production nationale», n’ont malheureusement pas convaincu la plupart d’entre eux. «Cherif Rahmani veut faire avancer les choses, personne ne le lui enlève, confie un consultant membre d’un groupe de réflexion. Mais on sait tous que seul, il ne peut rien faire contre les lobbys de l’importation.»

    Ce qui inquiète Mustapha Zebdi, président de la Fédération nationale des consommateurs : «Avec l’ouverture aux investissements étrangers, on se dirige, après l’importation de produits, vers une importation de ‘‘tertiaires’’, s’alarme-t-il. On achètera bientôt des services (téléphonie, les compagnies aériennes…) faute de compétiteur national.» Hadj Tahar Boulenouar, porte-parole de l’Union générale des commerçants et artisans algériens, insiste : «Il faut que les choses changent, car pour nos enfants, le problème va bientôt se poser en termes de souveraineté nationale.»

    -Le produit algérien est bon marché mais de mauvaise qualité

    «Le consommateur est prêt à consommer algérien mais il lui faut un minimum de qualité», résume Mustapha Zebdi, président de la Fédération nationale des consommateurs. «Le problème, c’est que notre croissance ne tire pas notre production, note Mourad Preure, organisateur du 5e Forum d’Alger. Il faut relever l’économie par le haut. La puissance de l’économie algérienne sera celle de ses entreprises et de leur capacité à être compétitives.»

    Les producteurs ne peuvent pas se contenter de miser sur un produit à bas prix pour le vendre. «Prenons l’exemple des pâtes, du chocolat ou des biscuits, argumente Réda Hamiani. Des aliments qui ont une histoire ancienne en Algérie, une production nationale forte. Le constat ? On ne parvient pas à évoluer vers des critères de qualité. Les produits importés, pourtant cinq à six fois plus chers, trouvent leur débouché ! Parce que les producteurs algériens se contentent de satisfaire les besoins alimentaires en jouant sur les prix. Mais ça ne suffit pas puisque malgré des prix bas, ces produits sont boudés par les ménages !»

    A la décharge des fabricants de biscuits et de chocolat, les importations dans la filière ont été multipliées par... soixante en seulement dix ans. Avec de l’organisation et un encadrement adéquat, ça peut marcher. La preuve ? En cinq ans, la filière de transformation de la viande est devenue une des plus dynamiques du pays. Elle a su moderniser ses outils, augmenter ses capacités de production et diversifier sa gamme pour un consommateur de plus en plus exigeant qui cherche plus simplement des merguez mais réclame aussi du salami, des nuggets, du chawarma, etc.

    -L'informel fait la loi

    Même le ministre de l’Industrie l’admet : «L’entreprise algérienne manque de visibilité. Son image est brouillées par l’informel.» Difficile de contredire les chiffres : 80% des produits importés dans les commerces passent par le circuit informel. Une gangrène que dénonce aussi Hadj Tahar Boulenouar de l’UGCCA : «En Algérie, nous avons 1 commerçant pour 24 habitants, ce qui est peu au regard de la moyenne mondiale, d’1 pour 10. Pourquoi ? Parce que chez nous, la différence est compensée par l’informel.»

    Pour le président du FCE, «le passage laborieux d’un système étatique à un système libéral a permis, entre autres, à l’informel d’imposer sa loi, dans l’importation et dans la distribution, relève Réda Hamiani. Or en Algérie, quand on tient ces leviers, on tient tout.» Que faire concrètement ? Renouveler les campagnes de sensibilisation au produit 100% algérien, chercher une traçabilité en instaurant d’autres modes de paiement que le cash, rendre les factures obligatoires, lancer une politique de normes, de démarches qualité qui s’accompagnerait de listes noires des produits/entreprises à exclure du marché.

    le succès : les médicaments

    Il y a quinze ans, il n’existait pas d’industrie pharmaceutique en Algérie en dehors de Saidal. Aujourd’hui, l’Algérie compte 90 producteurs locaux et une cinquantaine d’usines. Cette production, de 1,2 milliard de dollars en 2000, a atteint 3,5 milliards de dollars en 2013, soit 40% du marché. «Maintenant que l’on sait produire la molécule, reste à fabriquer aussi des emballages de qualité : tablettes en aluminium et en plastique, flacons en verre…», précise Boumediene Derkaoui, PDG de Saidal.


    les nouveautés :

    -Le bulldozer Liebherr


    Après le tracteur Massey-Ferguson (avec les Américains en décembre 2012), le premier chargeur dernière génération a vu le jour en avril dernier à Aïn Smara (Constantine) grâce à la Somatel (filiale de l’entreprise publique des matériels de travaux publics) et au groupe allemand Liebherr. Et ce n’est qu’un début  : la production des engins de terrassement et de chargement «montera en cadence sur quatre ans», selon le PDG de l’ENMTP, Slimane Boulabed. Et d’ajouter : «La Somatel fabriquera 400 engins en 2016.»

    -Les smartphones Condor

    Il y a eu les cartes mères, les ordinateurs, les tablettes (à 9000 et 25 000 DA)... Et on attend incessamment la sortie des smartphones Condor. Fabriqués avec les Chinois (Hisence), équipés de processeurs américains, ces mobiles sont déjà qualifiés par le PDG du groupe, Abderrahmane Benhamadi, comme «les moins chers sur le marché algérien». Le leader de l’électroménager algérien, qui ouvre des showrooms dans tout le pays, compte par ailleurs exporter 5% de ses produits vers le Moyen-Orient et l’Afrique.

    le bide : la voiture Fatia

    Dans les années 1980, l’Algérie décide de construire sa première voiture. Très vite, le constructeur italien Fiat se met sur les rangs. Lors de son voyage officiel en Italie en 1985, Chadli Bendjedid rencontre Giovanni Agnelli, copropriétaire et dirigeant de la société Fiat, qui convainc le Président de faire confiance aux ingénieurs de Fiat. Un site situé à Tiaret est trouvé et les ingénieurs italiens dessinent le prototype de la voiture. Mais en 1993, Alger décide d’enterrer le projet sans donner d'explication


    Mélanie Matarese - S. Mesbah, El Watan

  • #2
    Si y a un secteur d'exportation qui marche du tonnerre c'est l'exportation de dirigeants malades

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    • #3
      salam

      nos yaourts sont vraiment bons

      nos produit agroalimentaires sont vraiment bien

      du déodorant qui sent le désodorisant pour toilettes, ou des chaussures 42 qui taillent 44… Si les consommateurs boudent les produits algériens malgré leur prix très attractif, ce n’est pas un hasard. Pas assez compétitive, pas assez encouragée, la production nationale souffre aussi, et peut-être surtout, de la concurrence de l’importation.
      a part la dernière phrase, le reste c'est de la caricature
      Dernière modification par naw08, 17 mai 2013, 16h19.

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      • #4
        Envoyé par Mamelius
        Si y a un secteur d'exportation qui marche du tonnerre c'est l'exportation de dirigeants malades
        Ce n'est pas rigolo !

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        • #5
          Vaut mieux en rire qu'en pleurer

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          • #6
            nos yaourts sont vraiment bons

            nos produit agroalimentaires sont vraiment bien
            السلام عليك يا ناو
            tout à fait, Bimo, trefle, berber, ramy, hamoud, ifri, mouzaia, rouiba, soumam, koft, la belle, orange chri3a...etc sont toute de très bonnes marque avec d'excellents produits
            La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

            Commentaire


            • #7
              و عليك السلام يا ريسك

              completement d'accord

              j'adore hadak le biscuit bimo mghalef b echikoula ,leur gaufrettes et chocolat ambassadeur aussi

              Commentaire


              • #8
                j'adore hadak le biscuit bimo mghalef b echikoula ,leur gaufrettes et chocolat ambassadeur aussi
                Today 03:57 PM
                moi aussi j'aime bien, mais la famille royale vient de vendre 50% de ces action a Kraft pour 117 million d'euro.

                KRAFT FOODS rachète le fabricant de biscuit marocain Bimo
                Source : AOF11/09/2012 à 14:44 / Mis à jour le 11/09/2012 à 14:44
                Ajouter un commentaire
                inShare.0 0(AOF) - Kraft Foods va débourser 1,31 milliard de dirhams marocains (117 millions d'euros) en vue de racheter 50% de parts dans le fabricant de biscuits Bimo à la Société nationale d'investissement (SNI) contrôlée par la famille royale marocaine. Kraft deviendra à ce titre actionnaire à 100%. Le géant de l'agroalimentaire était déjà devenu actionnaire majoritaire de Bimo après avoir racheté la branche biscuiterie détenue auparavant par Danone.

                Par ailleurs, Kraft Foods est installé au Maroc depuis 2001 et opère dans les secteurs du café, des jus en poudre, du chewing-gum et de la confiserie. Il dispose de deux usines et emploie 350 salariés.

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                • #9
                  auscasa, on parle de ça

                  BIMO (Biscuiterie Moderne), créée en 1984, est une société algérienne spécialisée dans la biscuiterie, la chocolaterie et le cacao!

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                  • #10
                    Pub

                    Bonjour

                    Je suis le représentant de la marque BIMO et suite à votre PUB je vous offre un an de consommation gratuite. Merci d'envoyer vos coordonnées à l'adresse se trouvant sur l'emballage en citant en ref : algérieforum

                    Commentaire


                    • #11
                      mounir t'es serieux

                      risk t'es ou

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                      • #12
                        Naw: oui je suis là; c’est moi qui l'ai vu le premier è_é
                        La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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                        • #13
                          Risk salut

                          tout à fait, Bimo, trefle, berber, ramy, hamoud, ifri, mouzaia, rouiba, soumam, koft, la belle, orange chri3a...etc sont toute de très bonnes marque avec d'excellents produits
                          Oui nous avons d’excellents produits .
                          On est aussi un pays qui consomme le moins de c*ca et p*psi .
                          Le plus libre de tous les hommes est celui qui surmonte les idées sans les mépriser.

                          Commentaire


                          • #14
                            saha l'iskimou!

                            ca fait un bail

                            t'as vu ca?; j'ai tiré le gros lot
                            La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

                            Commentaire


                            • #15
                              saha l'iskimou!

                              ca fait un bail

                              t'as vu ca?; j'ai tiré le gros lot

                              Oui ,un an de Bimo gratuit ,je vois que les affaires marchent bien pour toi ici
                              Le plus libre de tous les hommes est celui qui surmonte les idées sans les mépriser.

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