Le groupe petrolier algerien public Sonatrach, troisieme fournisseur de gaz de l'Europe, a juge samedi difficile de maintenir ses prix de vente actuels, que certains clients mis en difficulte par la crise economique veulent voir revus a la baisse.
"Notre marge de manoeuvre est difficile, car il n'y a pas de reprise economique forte et, lorsqu'il n'y a pas de reprise forte, commander le marche n'est pas uniquement l'apanage de Sonatrach", a declare le...
D.G de la société publique algérienne Abdelhamid Zerguine.Le groupe d'énergie italien Edison, contrôlé par le français EDF, a obtenu fin avril en justice la révision à la baisse des prix d'un contrat de fourniture de gaz naturel signé avec le groupe algérien.
Ce recours avait été engagé en août 2011 dans le cadre de la renégociation de contrats de gaz à long terme.
"Les contrats même bien ficelés (...) incluent malheureusement une clause admissible sur le marché de l'énergie et chez tous les partenaires qui consiste à revoir les prix lorsqu'il y a bouleversement des marchés", a expliqué M. Zerguine, cité par l'agence de presse APS.
"L'effet domino est là. Il n'y a pas qu'Edison qui a demandé à revoir les prix. Il y a aussi Eni (Italie) et Gas Natural Fenosa (Espagne)", a précisé patron de la Sontrach.
"Avec Eni, nous sommes en passe de revoir les accords pour la troisième fois en deux ans", a-t-il dit.
M. Zerguine a cependant estimé que "cet effet domino ne devrait pas impacter certains contrats gaziers liant son groupe à des clients européens".
"Aujourd'hui, nous considérons qu'il n'y a pas de bouleversements pour certains marchés. Nous sommes en train de nous battre pour ne pas admettre des réductions pour ces contrats", a-t-il dit.
Les clients européens du groupe demandent une refonte de leurs contrats d'approvisionnement à long terme, dont les prix sont indexés sur les cours du pétrole.
L'Algérie fournit actuellement à l'Europe entre 13 et 15% de ses besoins en gaz naturel grâce à deux gazoducs desservant l'Italie et l'Espagne, ce qui en fait son troisième fournisseur après la Russie et la Norvège.
abh/fga
"Notre marge de manoeuvre est difficile, car il n'y a pas de reprise economique forte et, lorsqu'il n'y a pas de reprise forte, commander le marche n'est pas uniquement l'apanage de Sonatrach", a declare le...
D.G de la société publique algérienne Abdelhamid Zerguine.Le groupe d'énergie italien Edison, contrôlé par le français EDF, a obtenu fin avril en justice la révision à la baisse des prix d'un contrat de fourniture de gaz naturel signé avec le groupe algérien.
Ce recours avait été engagé en août 2011 dans le cadre de la renégociation de contrats de gaz à long terme.
"Les contrats même bien ficelés (...) incluent malheureusement une clause admissible sur le marché de l'énergie et chez tous les partenaires qui consiste à revoir les prix lorsqu'il y a bouleversement des marchés", a expliqué M. Zerguine, cité par l'agence de presse APS.
"L'effet domino est là. Il n'y a pas qu'Edison qui a demandé à revoir les prix. Il y a aussi Eni (Italie) et Gas Natural Fenosa (Espagne)", a précisé patron de la Sontrach.
"Avec Eni, nous sommes en passe de revoir les accords pour la troisième fois en deux ans", a-t-il dit.
M. Zerguine a cependant estimé que "cet effet domino ne devrait pas impacter certains contrats gaziers liant son groupe à des clients européens".
"Aujourd'hui, nous considérons qu'il n'y a pas de bouleversements pour certains marchés. Nous sommes en train de nous battre pour ne pas admettre des réductions pour ces contrats", a-t-il dit.
Les clients européens du groupe demandent une refonte de leurs contrats d'approvisionnement à long terme, dont les prix sont indexés sur les cours du pétrole.
L'Algérie fournit actuellement à l'Europe entre 13 et 15% de ses besoins en gaz naturel grâce à deux gazoducs desservant l'Italie et l'Espagne, ce qui en fait son troisième fournisseur après la Russie et la Norvège.
abh/fga
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