TIC: plus de 80 % des objectifs de la réforme atteints

[shadok]

Voici encore un message d’auto-satisfaction d’un cadre du MPTIC (Ministère de la Poste et des TIC). Dans les TIC, il n y a pas que les télécommunications. Il y aussi les technologies de l’information (TI) dans lesquelles l’Algérie doit rattrapée son retard surtout au niveau des entreprises, banques, ministères .....

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TIC: plus de 80 % des objectifs de la réforme atteints
APS
28/08/06

Plus de 80 % des objectifs des réformes engagées dans le secteur de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (TIC) ont été "atteints", a indiqué Mahieddine Ouhadj, cadre au ministère de la Poste et des TIC. Dans un entretien à l'APS, M. Ouhadj a expliqué que les réformes engagées dès l'adoption, en 2002, de la déclaration de la politique sectorielle ont permis, notamment, de répondre à une forte demande en matière de téléphonie mobile et fixe dont le taux est passé de 6 % de 1962 à 2000 à 61 % en 2005, soit près de 20 millions de lignes. Concernant la téléphonie mobile, il a relevé que le nombre de lignes s'élève actuellement à 16 millions, ajoutant que "l'Algérie est un des rares pays à avoir trois opérateurs de téléphonie mobile à la fois".

[Tizinissa]

Bonsoir Shadok,

Puisque c'est un % alors ca depend de ce que le ministère a eu comme objectif !!

[shadok]

peut être il parle uniquement de la téléphonie ('el khyota' comme nous l'as dis un responsable dans un séminaire ).

[safyo]

C'est marrant

Parce que vos discours sont exactement ceux que l'ont entendait il y a quelques années sur la télephonie .

Mais bon , ils se font de moins en moins nombreux ..

Commencent ils a douter .

[shadok]

En Algérie, le seul secteur qu’on a voulu libérer sérieusement et qui attire les investisseurs et celui des télécoms (mobile surtout). Pourquoi, on ne fait pas de même pour les autres secteurs commencant par celui des technologies de l’information (IT). Mise en place de Call Centers et d’entreprise de services informatiques off-shore comme ça se fait en Inde ou au Maroc.

[shadok]

Lorsque on veut on peut ...

En Algérie, le seul secteur hors-hydrocarbure qu’on a voulu libérer sérieusement et qui attire les investisseurs et celui des télécoms (mobile surtout). Pourquoi, on ne fait pas de même pour les autres secteurs commencant par celui des Technologies de l’Information (TI) ? Mise en place de Call Centers et d’entreprise de services informatiques Off-Shore comme ça se fait au Maroc et en Inde.

[safyo]

Non c'est pas le seul

Pour un averti , tu sais très bien que ce n'ai pas le seul .

Et les entrepreneurs le savent .

Rien que dans le ciment et les rond à betons par exemple .

Il faut arrêter de faire dans la désinformation .

[jawzia]

d’entreprise de services informatiques off-shore

Ce secteur n'a jamais été verrouillé. Les entreprises algeriennes (Publiques ou privées) preferent faire de l'integration.

[shadok]

safyo & jawzia

Lorsque je vois un 1er ministre promulguer une loi pour casser l’établissement de Call-Centers Off-Shores en Algérie puis faire marche arrière après, ne vas pas me dire qu’on fait dans l’incitative. Je connais 2 entrepreneurs algériens qui se sont casser la gueule à cause de cette loi.

Pour le logiciel, on ne reconnaît pas encore chez nous le caractère immatériel et créatif de cette activité et le fisc continu à taxer les éditeurs de logiciels de la même façon que les autres entreprises. Je connais à Boumerdes une entreprise crées par de jeunes ingénieurs très compétents et dynamiques (MD World : http://mdworld-dz.com/ ) qui ont réussi à monter une boite de développement de logiciels dans le domaine du décisionnel, va voir les déboires qu’ils rencontrent.

Lire à ce sujet l'entretien de IT-Mag avec M. Chetta Abdelmalek cogérant de la société algérienne MD Wolrd:

"Comment voyez-vous le développement des logiciels en Algérie ?

Aujourd’hui, il n’existe aucun avantage inhérent à la création d’une entreprise spécialisée dans le développement de logiciels. Les services du fisc ainsi que les autres organismes étatiques du même genre considèrent ces entreprises comme de simples établissements commerciaux. Paradoxalement, les étrangers qui viennent s’installer en Algérie sont considérés comme des investisseurs et donc des avantages auxquels nous ne pouvons pas accéder leur sont offerts car nous ne sommes pas mis sur le même piédestal. Les pouvoirs publics, qui encouragent le développement des nouvelles technologies, doivent prendre des mesures concrètes en faveur des développeurs algériens. Aujourd’hui, nous avons environ un million de jeunes formés dans le domaine des technologies, un potentiel que nous sous-exploitons. D’un autre côté, nous voulons investir dans le domaine du tourisme alors que les gens formés dans ce créneau se comptent sur le bout des doigts. Globalement, il existe actuellement très peu d’entreprises spécialisées dans le développement des logiciels. Certaines d’entre elles font un travail de qualité."

http://www.algerie-dz.info/Entretien...-m-Chetta.html