Annonce

Réduire
Aucune annonce.

La dette extérieure du Maroc représente 25% de son PIB

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • La dette extérieure du Maroc représente 25% de son PIB

    Lundi devant les députés, le ministre du Budget a défendu le recours à l’endettement extérieur. Face aux questions des députés inquiets par l'ampleur de cette dette, Driss Azami Idrissi a tenu à rassurer en rappelant qu'elle ne représente que 25% du PIB.




    La dette extérieure publique flambe. Durant le premier trimestre de cette année, elle a atteint 216 milliards de dh, soit une hausse de 3,9 MM dH par rapport à fin 2012. Ce chiffre vient d’être publié par la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), relevant du ministère des Finances. De son côté le ministre du Budget, Azami Idrissi, a confirmé ce montant, lundi lors de la session hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants. Le responsable a justifié ce recours massif à l’emprunt par l’impératif de réaliser des projets structurants, citant « les autoroutes », « les routes dans le monde rural », « l'élargissement du réseau des chemins de fer », « la construction de ports et des aéroports ». « Ce sont des projets d’investissements aux apports financiers importants qui vont nous permettre de rembourser ses dettes ».


    La dette extérieure : 25% du PIB
    Dans un message très rassurant aux députés qui s’alarmaient du montant de la dette extérieur à fin mars, Azami Idrissi a souligné que ce chiffre ne représente que « 25% du PIB » et que son gouvernement est capable d’y faire face. Alors que le ministre des Finances, Nizar Baraka, affichait fièrement le processus de gestion active de la dette extérieure qui avait fortement diminuer depuis 2000, il se fait plus discrêt sur la nouvelle tendance où les marchés internationaux deviennent les principaux recours pour le renflouement des caisses ces dernières années.
    Mais Driss Azami Idrissi continuera à se faire l'avocat de la stratégie menée par le gouvernement Benkirane. Ainsi, dans sa plaidoirie, le n°2 du ministère des Finances, a relevé que le taux d’intérêt des emprunts contractés par le « Maroc est de 3,3% alors qu’il était de 4,5% en 2000 ». C’est le même argument qu’avait avancé l’ancien argentier du royaume, Salaheddine Mezouar, pour justifier en 2010 la levée de fonds sur le marché international d’un milliard de dollars. Un recours aux marchés internationaux que le PJD avait, en son temps, vivement rejeté.


    Selon la Trésorerie générale, les indicateurs sont dans le rouge
    Pour ne rien arranger à la situation financière du pays, dans la dernière étude de la Trésorerie générale, le mot baisse trône sans le moindre concurrent. Florilège : à fin mai la TG a enregistré une « baisse des recettes douanières de 6,3% : droits de douane (-19,1%), TVA à l’importation (-2,2%) et de la taxe intérieure de consommation (TIC) sur les produits énergétiques (-7,4%) » ; « baisse de 1,9% des autres TIC suite notamment à la diminution de 3,1% de la TIC sur les tabacs manufacturés » ; « diminution de 0,5% de la fiscalité domestique : IS (-15,4%), IR (+5%), TVA intérieure (+3,7%), droits », « baisse des impôts directs de 5,2% s’explique pour une grande partie par la diminution des recettes de l’IS (impôts sur les sociétés) de 2,5 MMDH, soit -15,4% qui résulte notamment de la baisse des versements effectués par certains gros contribuables notamment l’OCP (-2,3 MMDH), Maroc Télécom, certaines sociétés du secteur financier, certaines cimenteries, … ».
    Compte tenu de ces mauvais indicateurs, le déficit budgétaire a atteint, à fin mai, 28,8 MMDH contre 15,6 MMDH un an auparavant.


    Ya biladi

  • #2
    les finances ont encore de la marge

    Commentaire


    • #3
      merci oualalou

      Commentaire


      • #4
        @haddou
        les finances ont encore de la marge
        curieux de savoir un brin de tes affirmations fantaisistes !

        Commentaire


        • #5
          PIOTO

          curieux de savoir un brin de tes affirmations fantaisistes


          ou bien tu discutes comme un être civilisé et qui respecte les avis des autres ,dans le cas contraire ,je ne suis pas libre à te suivre comme tu le faisais dans toutes tes interventions

          Commentaire


          • #6
            ou bien tu discutes comme un être civilisé et qui respecte les avis des autres ,dans le cas contraire ,je ne suis pas libre à te suivre comme tu le faisais dans toutes tes interventions
            je comprends que tu réponds pas pas rien ne t'oblige surtout si on est à court d'arguments !

            Commentaire


            • #7
              citation :

              je comprends que tu réponds pas pas rien ne t'oblige surtout si on est à court d'arguments !


              les organismes financiers internationaux ont établi des normes,comme les ratios en comptabilité qui sonnent le glas de la faillite d'une entreprise si des mesures d'urgence ne sont pas prises pour redresser ses comptes ,c'est la même chose pour les états qui s'endettent ,quand le pourcentage dépasse 60% DU PIB ,ca devient alarmant et la sortie à l'international devient plus onéreux en termes d'intérêts


              j'espère que je suis arrivé à te faire comprendre ,pourquoi j'ai avancé cette explication ,parce qu'on est loin des taux graves ( 120.160.ou 200 % qui sont dans les autres pays en crise

              Commentaire


              • #8
                ca devient alarmant et la sortie à l'international devient plus onéreux en termes d'intérêts
                la côte de crédit du Maroc n'est guère reluisante. c'est du B négatif, je crois

                Commentaire


                • #9
                  citation

                  la côte de crédit du Maroc n'est guère reluisante. c'est du B négatif, je crois

                  pour le moment il y a encore de la marge tant qu'il y a de la croissance ,mais il faudrait passer aux réformes ,pour arrêter l'hémorragie ,sinon c'est un cercle vicieux difficile à surmonter à l'avenir

                  Commentaire


                  • #10
                    on a pas de ressources mais on a des têtes hamdoulah
                    des têtes analphabètes
                    héhéhé

                    Commentaire


                    • #11
                      pour le moment il y a encore de la marge tant qu'il y a de la croissance ,mais il faudrait passer aux réformes ,pour arrêter l'hémorragie ,sinon c'est un cercle vicieux difficile à surmonter à l'avenir
                      L'économique va influer sur la stabilité sociale. Il y a quelqu'un quelque part qui trinquera pour rétablir l'équilibre, et je parie que ça sera le petit peuple.
                      وإن هذه أمتكم أمة واحدة

                      Commentaire

                      Chargement...
                      X