Le Maroc, l’autre ‘’quaterback’’ africain
Rédigé le Lundi 5 Août 2013 à 11:35
Le Maroc est un pays qui pèse lourd sur l’échiquier africain. Entre 1999 et 2013, le Roi Mohammed VI a refondé les structures politiques et a mis sur orbite, un Maroc économiquement en émergence et qui est devenu depuis 2002, la cinquième puissance économique en Afrique. Le Maroc, dépourvu de pétrole et de gaz et avec comme seule ressource minière, le phosphate, est devenu depuis 2012, le premier investisseur africain dans la Zone UEMOA et dans la Zone CEMAC. Le Maroc fait partie du trio de tête des investisseurs africains en Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Le Maroc, l’autre ‘’quaterback’’ africain
Sur le continent, le Maroc est le deuxième investisseur africain en Afrique après l’Afrique du Sud. Le Maroc est depuis 2012, la première économie en Afrique du Nord, la plus attractive en termes d’Investissements Directs Etrangers (IDE) et la sixième en Afrique. Le Maroc est l’un des premiers pays producteur mondial d’énergie solaire. Le Maroc est le premier producteur mondial de phosphate et détient 50% du phosphate mondial.
Le Maroc est classé par la CNUCED dans son rapport 2013, deuxième pays le plus performant en Afrique en matière de facilitation du commerce, après l’Afrique du Sud et devant l’Ile Maurice, la Namibie et la Tunisie. Par ailleurs, le Maroc organise un rendez-vous économique africain majeur, le Forum Afrique Développement (AttijariBank), qui en est à sa 2éme édition en 2013. Last but not least, le Maroc accueille 8.000 étudiants africains, dont 6.500 boursiers (payés par le contribuable marocain) issus de 42 pays du continent. Entre 2000 et 2010, le Maroc a conclut plus de 300 accords de coopération, tous secteurs confondus, avec des pays d’Afrique Subsaharienne.
Sans compter, de ce qu’il est permis d’appeler "le modèle marocain de transformation structurelle’’ qui a donné naissance à ce ‘’Maroc nouveau’’. Construit sur un leadership développeur et une vision volontariste du Roi Mohammed VI, bâtit dans un style et usant des ressorts du new management public, ‘’le modèle marocain de transformation structurelle’’ mériterait d’ailleurs à être enseigné dans nos business schools et dans nos écoles nationales d’administration en Afrique.
L’UA prise en otage par l’Afrique du Sud, l'Egypte, l'Algérie, la Libye et le Nigeria
Alors, au-delà de sa légitimité historique et son intégrité territoriale sur cette partie Sud de son Royaume, le conflit entre le Maroc et le Polisario est une vraie question géostratégique face à une fausse réponse politique.
Il n’y a aujourd’hui, qu’en Afrique et plus particulièrement à l’Union Africaine prise en otage par l’Afrique du Sud, l'Egypte, l'Algérie, la Libye et le Nigeria qui lui fournissent à eux cinq, 75% de son budget, que l’on a pas encore compris que les défis et les enjeux de ce 21eme siècle qui se posent à l’Afrique, ne se lisent plus et pas avec les grilles de lecture de la première moitié du 20eme siècle.
Sur ce dossier du Polisario, l’actuelle équipe dirigeante de l’UA ne comprend toujours pas qu’en Afrique, la politique idéologique des relais, la politique de la force a fait son temps et le temps est venu pour la force de la politique. Et que dire, quand il est de notoriété diplomatique, que les actuels gouvernements de ces Etats sus nommés et l’actuelle présidente de la Commission de l’Union Africaine sont connus de tous, comme des adversaires déclarés du Maroc et des souteneurs affichés du Polisario. Sinon que l’UA a accepté pour le Mali (affaire Azawad), ce qu’elle continue toujours de refuser au Maroc: l’intégrité de son territoire sur les desideratas de mouvements séparatistes.
Nous, Peuples d’Afrique, allons-nous continuer à accepter que des divergences crypto-personnels au sein de l’Union Africaine nous maintiennent dans le monde idéologique du 20eme siècle, et puissent prendre le dessus sur les enjeux géostratégiques, géoéconomiques et géopolitiques de ce monde du 21eme siècle marqué par une Afrique redevenue la nouvelle frontière de la croissance mondiale?

L’Afrique des ‘’Quaterbacks’’: Afrique du Sud, Nigéria, Maroc, l’Ethiopie, l’Ile Maurice et le Cameroun
Ou alors, le ‘’Maroc nouveau’’, avec comme seule dotation factorielle (pour le moment), le phosphate, serait-il victime de son succès bâtit sur un leadership visionnaire, une foi en la praxis et une volonté populaire, à l’échelle de la Nation, à repousser les limites, qui lui ont permis de rattraper en 15 ans seulement, un ‘’retard’’ de 45 ans? Ou alors, le Maroc paye t-il le prix d’une antipathie (injustifiée) d’une classe de dirigeants placés dans les plus hautes instances de décisions à l’UA?
Avec l’Afrique du Sud en Afrique Australe, l’Ethiopie en Afrique de l’Est, le Nigéria en Afrique de l’Ouest, le Maroc en Afrique du Nord, le Cameroun en Afrique Centrale et l’Ile Maurice dans l’Océan Indien, comme locomotives sous-régionaux d’un continent en mouvement et qui vit un reclassement majeur sans précédent, cette Afrique géostratégique, géoéconomique et géopolitique qui s’appuie sur ces ‘’Quaterbacks’’, est en mesure de tirer les autres pays de leurs sous-régions respectives, vers le haut pour des sauts qualificatifs.
Cette Afrique des ‘’ Quarterbacks’’, comme au rugby, peut réécrire une nouvelle grammaire des relations internationales et du jeu des acteurs sur le continent, en faisant de l’Afrique, une ‘’Afrique mondialisatrice’’ plutôt que d’une Afrique mondialisée. Ce que le Maroc rapporte à l’Afrique, c’est de devenir pour l’Afrique du Nord, ce que le Nigéria est pour l’Afrique de l’Ouest; l’Afrique du Sud pour l’Afrique Australe, le Kenya pour l’Afrique de l’Est et l’Ile Maurice pour l’Océan indien: une locomotive qui tire les wagons. L’autre ‘’Quaterback’’. Une puissance sous-régionale.
Mohamadou SY ‘’Siré’’
CEO ‘’Epsilone Consulting’’, stratégie & management
Casablanca, Maroc
ferloo
Rédigé le Lundi 5 Août 2013 à 11:35
Le Maroc est un pays qui pèse lourd sur l’échiquier africain. Entre 1999 et 2013, le Roi Mohammed VI a refondé les structures politiques et a mis sur orbite, un Maroc économiquement en émergence et qui est devenu depuis 2002, la cinquième puissance économique en Afrique. Le Maroc, dépourvu de pétrole et de gaz et avec comme seule ressource minière, le phosphate, est devenu depuis 2012, le premier investisseur africain dans la Zone UEMOA et dans la Zone CEMAC. Le Maroc fait partie du trio de tête des investisseurs africains en Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Le Maroc, l’autre ‘’quaterback’’ africain
Sur le continent, le Maroc est le deuxième investisseur africain en Afrique après l’Afrique du Sud. Le Maroc est depuis 2012, la première économie en Afrique du Nord, la plus attractive en termes d’Investissements Directs Etrangers (IDE) et la sixième en Afrique. Le Maroc est l’un des premiers pays producteur mondial d’énergie solaire. Le Maroc est le premier producteur mondial de phosphate et détient 50% du phosphate mondial.
Le Maroc est classé par la CNUCED dans son rapport 2013, deuxième pays le plus performant en Afrique en matière de facilitation du commerce, après l’Afrique du Sud et devant l’Ile Maurice, la Namibie et la Tunisie. Par ailleurs, le Maroc organise un rendez-vous économique africain majeur, le Forum Afrique Développement (AttijariBank), qui en est à sa 2éme édition en 2013. Last but not least, le Maroc accueille 8.000 étudiants africains, dont 6.500 boursiers (payés par le contribuable marocain) issus de 42 pays du continent. Entre 2000 et 2010, le Maroc a conclut plus de 300 accords de coopération, tous secteurs confondus, avec des pays d’Afrique Subsaharienne.
Sans compter, de ce qu’il est permis d’appeler "le modèle marocain de transformation structurelle’’ qui a donné naissance à ce ‘’Maroc nouveau’’. Construit sur un leadership développeur et une vision volontariste du Roi Mohammed VI, bâtit dans un style et usant des ressorts du new management public, ‘’le modèle marocain de transformation structurelle’’ mériterait d’ailleurs à être enseigné dans nos business schools et dans nos écoles nationales d’administration en Afrique.
L’UA prise en otage par l’Afrique du Sud, l'Egypte, l'Algérie, la Libye et le Nigeria
Alors, au-delà de sa légitimité historique et son intégrité territoriale sur cette partie Sud de son Royaume, le conflit entre le Maroc et le Polisario est une vraie question géostratégique face à une fausse réponse politique.
Il n’y a aujourd’hui, qu’en Afrique et plus particulièrement à l’Union Africaine prise en otage par l’Afrique du Sud, l'Egypte, l'Algérie, la Libye et le Nigeria qui lui fournissent à eux cinq, 75% de son budget, que l’on a pas encore compris que les défis et les enjeux de ce 21eme siècle qui se posent à l’Afrique, ne se lisent plus et pas avec les grilles de lecture de la première moitié du 20eme siècle.
Sur ce dossier du Polisario, l’actuelle équipe dirigeante de l’UA ne comprend toujours pas qu’en Afrique, la politique idéologique des relais, la politique de la force a fait son temps et le temps est venu pour la force de la politique. Et que dire, quand il est de notoriété diplomatique, que les actuels gouvernements de ces Etats sus nommés et l’actuelle présidente de la Commission de l’Union Africaine sont connus de tous, comme des adversaires déclarés du Maroc et des souteneurs affichés du Polisario. Sinon que l’UA a accepté pour le Mali (affaire Azawad), ce qu’elle continue toujours de refuser au Maroc: l’intégrité de son territoire sur les desideratas de mouvements séparatistes.
Nous, Peuples d’Afrique, allons-nous continuer à accepter que des divergences crypto-personnels au sein de l’Union Africaine nous maintiennent dans le monde idéologique du 20eme siècle, et puissent prendre le dessus sur les enjeux géostratégiques, géoéconomiques et géopolitiques de ce monde du 21eme siècle marqué par une Afrique redevenue la nouvelle frontière de la croissance mondiale?

L’Afrique des ‘’Quaterbacks’’: Afrique du Sud, Nigéria, Maroc, l’Ethiopie, l’Ile Maurice et le Cameroun
Ou alors, le ‘’Maroc nouveau’’, avec comme seule dotation factorielle (pour le moment), le phosphate, serait-il victime de son succès bâtit sur un leadership visionnaire, une foi en la praxis et une volonté populaire, à l’échelle de la Nation, à repousser les limites, qui lui ont permis de rattraper en 15 ans seulement, un ‘’retard’’ de 45 ans? Ou alors, le Maroc paye t-il le prix d’une antipathie (injustifiée) d’une classe de dirigeants placés dans les plus hautes instances de décisions à l’UA?
Avec l’Afrique du Sud en Afrique Australe, l’Ethiopie en Afrique de l’Est, le Nigéria en Afrique de l’Ouest, le Maroc en Afrique du Nord, le Cameroun en Afrique Centrale et l’Ile Maurice dans l’Océan Indien, comme locomotives sous-régionaux d’un continent en mouvement et qui vit un reclassement majeur sans précédent, cette Afrique géostratégique, géoéconomique et géopolitique qui s’appuie sur ces ‘’Quaterbacks’’, est en mesure de tirer les autres pays de leurs sous-régions respectives, vers le haut pour des sauts qualificatifs.
Cette Afrique des ‘’ Quarterbacks’’, comme au rugby, peut réécrire une nouvelle grammaire des relations internationales et du jeu des acteurs sur le continent, en faisant de l’Afrique, une ‘’Afrique mondialisatrice’’ plutôt que d’une Afrique mondialisée. Ce que le Maroc rapporte à l’Afrique, c’est de devenir pour l’Afrique du Nord, ce que le Nigéria est pour l’Afrique de l’Ouest; l’Afrique du Sud pour l’Afrique Australe, le Kenya pour l’Afrique de l’Est et l’Ile Maurice pour l’Océan indien: une locomotive qui tire les wagons. L’autre ‘’Quaterback’’. Une puissance sous-régionale.
Mohamadou SY ‘’Siré’’
CEO ‘’Epsilone Consulting’’, stratégie & management
Casablanca, Maroc
ferloo

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