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Patricia Dunn, présidente de Hewlett-Packard débarquée

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  • Patricia Dunn, présidente de Hewlett-Packard débarquée

    Mis en cause pour avoir mener des enquêtes privés sur certains membres du CA ; Patricia Dunn présidente de HP a été contrainte de donner sa démission mais conservera un poste d'administrateur au sein du CA du groupe Hewlett-Packard.

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    Le conseil d’administration du géant informatique a demandé à sa présidente de quitter ses fonctions le 18 janvier 2007. Patricia Dunn est accusée d'avoir fait espionner des administrateurs et des journalistes par des méthodes peu orthodoxes.

    Le conseil d’administration du groupe informatique américain Hewlett-Packard (HP) a mis trois jours pour sceller le sort de sa présidente. Mise en cause pour avoir ordonné des enquêtes privées sur des membres du CA et des journalistes, Patricia Dunn avait indiqué vendredi que «si le conseil réclamait sa démission», elle «accepterait pleinement son jugement». Finalement, le conseil d’administration lui donne quatre mois supplémentaires à la présidence. Le 18 janvier 2007, elle sera remplacée par le PDG du groupe, Mark Hurd. Mais elle ne quitte pas tout à fait Hewlett-Packard puisqu’au-delà de cette date, elle conservera un poste d'administrateur au sein du CA du groupe.

    Un scandale d'espionnage interne

    Après la SEC (Securities and Exchange Commission), le régulateur boursier américain, et la justice de Californie, c’est le procureur fédéral de Californie qui a lancé la semaine dernière une enquête sur des méthodes d'investigations que le groupe a utilisées en 2005 dans le but de découvrir l'auteur de fuites dans les médias. La presse avait révélé des informations –confidentielles- sur le limogeage de Carly Fiorina en 2005, qui occupait alors le poste de PDG du groupe.

    Hewlett-Packard a reconnu que Patricia Dunn avait fait appel à des détectives privés en 2005 pour identifier le responsable de ces fuites. Pour remplir leur mission, ces derniers ont utilisé de fausses identités pour obtenir des relevés téléphoniques de membres du Conseil et de journalistes. Méthode considérée comme étant à la limite de la légalité, puisqu’il faut l’autorisation d’un juge pour accéder à ces informations privées.

    «Techniques inappropriées»

    Pour se défendre, Patricia Dunn a déclaré que ces enquêtes avaient été menées «par des tierces parties» et «malheureusement incluaient certaines techniques inappropriées, qui sont allées au-delà de ce que nous pensions, et je m'excuse qu'elles aient été employées». De son côté, Mark Hurd a précisé qu'il prendrait «des mesures pour s'assurer que ces techniques d'investigations inappropriées ne soient plus employées».

    Le groupe avait été contraint de s'expliquer après les protestations de l'un des anciens administrateurs, l'homme d'affaires Thomas Perkins, qui a démissionné du conseil en mai dernier quand il a découvert que les détectives avaient obtenu ses relevés téléphoniques.


    Par Reuters et AFP


  • #2
    Ca c'est un vrai manager et en plus une femme
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

    Commentaire

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