Bonsoir, encore les plages tunisiennes au programme...
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La fin des vacances d'été est venue confirmer une tendance déjà solidement ancrée : la Tunisie attire de plus en plus de touristes algériens. Ces derniers préfèrent le calme et les prix abordables des sites touristiques de leurs voisins à leurs 1 200 km de côtes surpeuplées, chères et souvent peu mises en valeur.
Sousse, ville de la côte nord-est tunisienne ? En juillet et août, on a plutôt l’impression d’être dans une cité algérienne. "Je viens chaque année. Ici, je me sens à l’aise, explique Rachid, chauffeur. Pour l’équivalent de 250 €, je me paye dix jours de vacances. Le coût de la vie est très abordable." Le marché est pris d’assaut par les Algériens qui raffolent d’objets artisanaux, à des prix très bas. Fahima, institutrice à Annaba, a fait le plein de lustres et autres lampes : "Je n’en reviens pas ! Ce que j’ai acheté ici m’a coûté quatre fois moins cher qu’au pays."
Les Algériens, qui disposent d’un congé annuel de trente jours, sont de plus en plus nombreux, depuis une décennie, à choisir la Tunisie pour leurs vacances. Selon le ministère tunisien du Tourisme, ils étaient 900 000 en 2005 et déjà plus d’un million cette année, au début septembre. Cet accroissement devrait rapporter quelque 200 millions d'euros supplémentaires à la Tunisie.
Cette nouvelle tendance s’explique par le coût moindre des vacances dans ce pays et par les prestations plus attractives offertes. "Les Tunisiens ont su préserver leur littoral et ont investi dans le tourisme", fait remarquer Brahim, cadre dans une entreprise publique du bâtiment à Alger. Sa femme Nadira, médecin, renchérit : "Regardez la propreté des plages ! Ici on se sent à l’aise. Personne ne vient vous importuner. Le touriste est respecté. Chez nous, on doit se bousculer pour trouver une place sur la plage et jouer des coudes pour nager et surveiller sa progéniture."
Hôtels algériens trop chers
Malgré ses 1 200 km de bande côtière, le manque d’infrastructures se fait sentir en Algérie depuis le recul du phénomène terroriste, à la fin des années 1990. Jusque-là, en effet, les Algériens à faibles revenus optaient pour les campings, organisés ou sauvages. Depuis, cette formule a été réglementée et les rares campings autorisés ne peuvent répondre à la forte demande, pas plus que les appartements en bord de mer proposés à la location. De plus, le gouvernement algérien a abandonné depuis 30 ans la politique de construction de complexes hôteliers dans les régions touristiques. De grandes chaînes hôtelières internationales ont pris le relais, mais à des prix plus élevés. Un séjour de dix jours dans un hôtel trois étoiles coûte de 45 000 à 60 000 dinars (490 à 650 €) pour la seule chambre ; un prix que les mêmes les cadres moyens ne peuvent payer.
Par contre, les agences de voyages algériennes proposent des séjours de même durée en Tunisie, nourriture et boissons incluses, à 28 000 dinars (300 €) par personne, gratuits pour les enfants. Beaucoup choisissent la formule de location dans les hôtels où tout est inclus dans la facture, pour n’avoir à faire ni courses ni ménage. Mais nombreux sont ceux qui optent pour la location d’appartements ou de villas, beaucoup moins chers dès lors que l’on est une famille nombreuse.
Outre Sousse, la station balnéaire de Hammamet, un peu plus au nord, plaît beaucoup aux Algériens, avec sa baie, ses hôtels et ses villas étalées le long de la côte, qui restent néanmoins moins chers qu’au pays. Ici, les plus aisés optent pour des maisons de standing ou des appartements équipés, tandis que les autres se rabattent sur les hôtels.
La suite...
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La fin des vacances d'été est venue confirmer une tendance déjà solidement ancrée : la Tunisie attire de plus en plus de touristes algériens. Ces derniers préfèrent le calme et les prix abordables des sites touristiques de leurs voisins à leurs 1 200 km de côtes surpeuplées, chères et souvent peu mises en valeur.
Sousse, ville de la côte nord-est tunisienne ? En juillet et août, on a plutôt l’impression d’être dans une cité algérienne. "Je viens chaque année. Ici, je me sens à l’aise, explique Rachid, chauffeur. Pour l’équivalent de 250 €, je me paye dix jours de vacances. Le coût de la vie est très abordable." Le marché est pris d’assaut par les Algériens qui raffolent d’objets artisanaux, à des prix très bas. Fahima, institutrice à Annaba, a fait le plein de lustres et autres lampes : "Je n’en reviens pas ! Ce que j’ai acheté ici m’a coûté quatre fois moins cher qu’au pays."
Les Algériens, qui disposent d’un congé annuel de trente jours, sont de plus en plus nombreux, depuis une décennie, à choisir la Tunisie pour leurs vacances. Selon le ministère tunisien du Tourisme, ils étaient 900 000 en 2005 et déjà plus d’un million cette année, au début septembre. Cet accroissement devrait rapporter quelque 200 millions d'euros supplémentaires à la Tunisie.
Cette nouvelle tendance s’explique par le coût moindre des vacances dans ce pays et par les prestations plus attractives offertes. "Les Tunisiens ont su préserver leur littoral et ont investi dans le tourisme", fait remarquer Brahim, cadre dans une entreprise publique du bâtiment à Alger. Sa femme Nadira, médecin, renchérit : "Regardez la propreté des plages ! Ici on se sent à l’aise. Personne ne vient vous importuner. Le touriste est respecté. Chez nous, on doit se bousculer pour trouver une place sur la plage et jouer des coudes pour nager et surveiller sa progéniture."
Hôtels algériens trop chers
Malgré ses 1 200 km de bande côtière, le manque d’infrastructures se fait sentir en Algérie depuis le recul du phénomène terroriste, à la fin des années 1990. Jusque-là, en effet, les Algériens à faibles revenus optaient pour les campings, organisés ou sauvages. Depuis, cette formule a été réglementée et les rares campings autorisés ne peuvent répondre à la forte demande, pas plus que les appartements en bord de mer proposés à la location. De plus, le gouvernement algérien a abandonné depuis 30 ans la politique de construction de complexes hôteliers dans les régions touristiques. De grandes chaînes hôtelières internationales ont pris le relais, mais à des prix plus élevés. Un séjour de dix jours dans un hôtel trois étoiles coûte de 45 000 à 60 000 dinars (490 à 650 €) pour la seule chambre ; un prix que les mêmes les cadres moyens ne peuvent payer.
Par contre, les agences de voyages algériennes proposent des séjours de même durée en Tunisie, nourriture et boissons incluses, à 28 000 dinars (300 €) par personne, gratuits pour les enfants. Beaucoup choisissent la formule de location dans les hôtels où tout est inclus dans la facture, pour n’avoir à faire ni courses ni ménage. Mais nombreux sont ceux qui optent pour la location d’appartements ou de villas, beaucoup moins chers dès lors que l’on est une famille nombreuse.
Outre Sousse, la station balnéaire de Hammamet, un peu plus au nord, plaît beaucoup aux Algériens, avec sa baie, ses hôtels et ses villas étalées le long de la côte, qui restent néanmoins moins chers qu’au pays. Ici, les plus aisés optent pour des maisons de standing ou des appartements équipés, tandis que les autres se rabattent sur les hôtels.
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alors que les tunisiens en profite au Max mtn
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