Bonjour, témoignage d'un cadre de retour en Tunisie 25 années après...
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"Success story" pour les uns, miracle pour les autres, la Tunisie constitue, désormais, un modèle à suivre pour tous les pays émergents.
Cette réussite, la Tunisie la doit à l'approche clairvoyante du Président Zine El Abidine Ben Ali qui, dès l'aube du Changement, a multiplié les réformes et les initiatives positives et avant-gardistes dans tous les domaines.
Les mutations et les réalisations enregistrées en Tunisie sont citées en exemple et lui valent, régulièrement, les témoignages les plus élogieux dont nous publions, ci-après, un des plus récents.
Sous le titre «De retour en Tunisie après une longue absence», Richard Zarr, ancien haut fonctionnaire américain, rend hommage à la Tunisie. Dans un témoignage publié récemment sur le site Internet: «Middle East Online», le diplomate écrit :
«Il y a un dicton qui circule parmi les diplomates américains qui dit que lorsque vous quittez un pays n'y retournez pas, car les changements vous décevront. D'autre part il y a des chances que le pays ait régressé», écrit l'ancien expert de l'US-Aid qui a vécu en Tunisie il y a vingt-cinq ans. Si certains des pays où il a séjourné une dizaine d'années durant confirment ce dicton, il en est un, par contre, qui le contredit totalement: c'est la Tunisie.
«De 1978 à 1980, nous avons habité Carthage, située à quelque 15 kilomètres de Tunis où je travaillais en tant qu'avocat pour l'Agence des Etats-Unis pour le développement international. C'était encore le temps où la Tunisie avait besoin d'aide étrangère», se souvient M. Zarr, dont la mémoire foisonne d'images fortes d'un pays paisible, tel le souvenir du village de Sidi Bou Saïd «surplombant la mer, avec ses maisons aux murs blanchis à la chaux et aux fenêtres en fer forgé peintes en bleue, le tout baignant dans une senteur de jasmin».
De retour en Tunisie cette année, l'ancien haut fonctionnaire a été émerveillé par la métamorphose du pays, qui s'est rapidement modernisé sans perdre de son authenticité. «Au mois de mai dernier, écrit-il, j'étais de retour en Tunisie, ma première visite depuis 25 ans, et j'ai été étonné par ce qui a été réalisé depuis. Tunis s'est refait une beauté et ressemble plus à une ville du Sud de l'Europe qu'à une ville d'Afrique du Nord, sans rien perdre cependant de sa spécificité». Il en donne pour preuve, entre autres, «Sidi Bou Saïd (qui) est encore plus attrayant aujourd'hui».
Le pays est devenu encore plus attractif, tant pour les Occidentaux qui s'y rendent en masse, que pour les ressortissants de la région à la recherche d'une douceur de vivre. L'auteur exhorte les Nord-Américains à visiter davantage «Un pays hospitalier et tolérant».
L'auteur note que la Tunisie a pu relever un certain nombre de défis afin de préserver son modèle de société éclairé. Il rappelle que «l'une des premières initiatives prises par Bourguiba a été d'abolir la polygamie et d'émanciper la femme tunisienne à travers la promulgation du Code du statut personnel en 1956, une législation avant-gardiste dans le monde musulman». Ce code a été «substantiellement renforcé», ajoute l'auteur qui souligne que, «sous le Président Ben Ali, qui accéda au pouvoir en 1987, les réformes en faveur de la femme se sont accélérées».
L'ancien haut fonctionnaire américain loue, également, la tolérance religieuse qui prévaut en Tunisie, permettant ainsi aux citoyens de vivre leur foi intensément sans aucune crispation. Il se félicite d'autre part de la séparation entre le champ politique et le champ religieux qui caractérise la vie publique.
L'article de M. Zarr met en exergue divers autres aspects des mutations qualitatives intervenues en Tunisie que la commémoration le 20 mars 2006 du 50e anniversaire de l'Indépendance du pays a permis d'en mesurer les impacts. Les Tunisiens, écrit M. Zarr, «ont de quoi être fiers : 80% des familles sont propriétaires de leurs logements, deux tiers de la population appartiennent à la classe moyenne, l'éducation gratuite pour tous est une réalité pour les garçons et les filles à travers la Tunisie. L'espérance de vie y est désormais de 74 ans, alors que pendant l'indépendance elle était de 50 ans, le seuil de pauvreté a baissé pour atteindre le niveau remarquable de 6% (4% actuellement)».
L'auteur conclut son article en louant les investissements de la Tunisie dans le capital humain qui ont permis aux Tunisiens de compenser largement le peu de ressources minières et minérales du pays. «La Tunisie, qui n'a pas de pétrole, a dû développer son capital humain et montrer beaucoup d'ingéniosité pour se frayer un chemin dans le monde», explique-t-il. Citant Thomas L. Friedman qui, dans son livre The Lexus and the Olive Tree (La loi et l'Olivier) écrit «qu'au Moyen-Orient, vous verrez un véritable fossé se creuser entre la Tunisie - qui dans les années 90 a adopté des habitudes de pays développés - et ses voisins arabes qui ne l'ont pas fait». M. Zarr fait observer que ce choix de la modernité «explique le taux de croissance économique de la Tunisie qui a rarement baissé sous les 5%» depuis plus de quinze ans, donnant ainsi à voir une économie solide et diversifiée ne dépendant pas de l'exportation de matières premières.
L'auteur termine son article en exprimant sa joie «d'avoir revu la Tunisie d'aujourd'hui», un pays en pleine mutation, formulant le souhait d'y retourner souvent dans l'avenir.
La Presse (Tunis)
22 Août 2006
Cette réussite, la Tunisie la doit à l'approche clairvoyante du Président Zine El Abidine Ben Ali qui, dès l'aube du Changement, a multiplié les réformes et les initiatives positives et avant-gardistes dans tous les domaines.
Les mutations et les réalisations enregistrées en Tunisie sont citées en exemple et lui valent, régulièrement, les témoignages les plus élogieux dont nous publions, ci-après, un des plus récents.
Sous le titre «De retour en Tunisie après une longue absence», Richard Zarr, ancien haut fonctionnaire américain, rend hommage à la Tunisie. Dans un témoignage publié récemment sur le site Internet: «Middle East Online», le diplomate écrit :
«Il y a un dicton qui circule parmi les diplomates américains qui dit que lorsque vous quittez un pays n'y retournez pas, car les changements vous décevront. D'autre part il y a des chances que le pays ait régressé», écrit l'ancien expert de l'US-Aid qui a vécu en Tunisie il y a vingt-cinq ans. Si certains des pays où il a séjourné une dizaine d'années durant confirment ce dicton, il en est un, par contre, qui le contredit totalement: c'est la Tunisie.
«De 1978 à 1980, nous avons habité Carthage, située à quelque 15 kilomètres de Tunis où je travaillais en tant qu'avocat pour l'Agence des Etats-Unis pour le développement international. C'était encore le temps où la Tunisie avait besoin d'aide étrangère», se souvient M. Zarr, dont la mémoire foisonne d'images fortes d'un pays paisible, tel le souvenir du village de Sidi Bou Saïd «surplombant la mer, avec ses maisons aux murs blanchis à la chaux et aux fenêtres en fer forgé peintes en bleue, le tout baignant dans une senteur de jasmin».
De retour en Tunisie cette année, l'ancien haut fonctionnaire a été émerveillé par la métamorphose du pays, qui s'est rapidement modernisé sans perdre de son authenticité. «Au mois de mai dernier, écrit-il, j'étais de retour en Tunisie, ma première visite depuis 25 ans, et j'ai été étonné par ce qui a été réalisé depuis. Tunis s'est refait une beauté et ressemble plus à une ville du Sud de l'Europe qu'à une ville d'Afrique du Nord, sans rien perdre cependant de sa spécificité». Il en donne pour preuve, entre autres, «Sidi Bou Saïd (qui) est encore plus attrayant aujourd'hui».
Le pays est devenu encore plus attractif, tant pour les Occidentaux qui s'y rendent en masse, que pour les ressortissants de la région à la recherche d'une douceur de vivre. L'auteur exhorte les Nord-Américains à visiter davantage «Un pays hospitalier et tolérant».
L'auteur note que la Tunisie a pu relever un certain nombre de défis afin de préserver son modèle de société éclairé. Il rappelle que «l'une des premières initiatives prises par Bourguiba a été d'abolir la polygamie et d'émanciper la femme tunisienne à travers la promulgation du Code du statut personnel en 1956, une législation avant-gardiste dans le monde musulman». Ce code a été «substantiellement renforcé», ajoute l'auteur qui souligne que, «sous le Président Ben Ali, qui accéda au pouvoir en 1987, les réformes en faveur de la femme se sont accélérées».
L'ancien haut fonctionnaire américain loue, également, la tolérance religieuse qui prévaut en Tunisie, permettant ainsi aux citoyens de vivre leur foi intensément sans aucune crispation. Il se félicite d'autre part de la séparation entre le champ politique et le champ religieux qui caractérise la vie publique.
L'article de M. Zarr met en exergue divers autres aspects des mutations qualitatives intervenues en Tunisie que la commémoration le 20 mars 2006 du 50e anniversaire de l'Indépendance du pays a permis d'en mesurer les impacts. Les Tunisiens, écrit M. Zarr, «ont de quoi être fiers : 80% des familles sont propriétaires de leurs logements, deux tiers de la population appartiennent à la classe moyenne, l'éducation gratuite pour tous est une réalité pour les garçons et les filles à travers la Tunisie. L'espérance de vie y est désormais de 74 ans, alors que pendant l'indépendance elle était de 50 ans, le seuil de pauvreté a baissé pour atteindre le niveau remarquable de 6% (4% actuellement)».
L'auteur conclut son article en louant les investissements de la Tunisie dans le capital humain qui ont permis aux Tunisiens de compenser largement le peu de ressources minières et minérales du pays. «La Tunisie, qui n'a pas de pétrole, a dû développer son capital humain et montrer beaucoup d'ingéniosité pour se frayer un chemin dans le monde», explique-t-il. Citant Thomas L. Friedman qui, dans son livre The Lexus and the Olive Tree (La loi et l'Olivier) écrit «qu'au Moyen-Orient, vous verrez un véritable fossé se creuser entre la Tunisie - qui dans les années 90 a adopté des habitudes de pays développés - et ses voisins arabes qui ne l'ont pas fait». M. Zarr fait observer que ce choix de la modernité «explique le taux de croissance économique de la Tunisie qui a rarement baissé sous les 5%» depuis plus de quinze ans, donnant ainsi à voir une économie solide et diversifiée ne dépendant pas de l'exportation de matières premières.
L'auteur termine son article en exprimant sa joie «d'avoir revu la Tunisie d'aujourd'hui», un pays en pleine mutation, formulant le souhait d'y retourner souvent dans l'avenir.
La Presse (Tunis)
22 Août 2006
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