Écrit par Yanis Koceyla
L’heure de vérité pour les trois opérateurs de téléphonie mobile (Djezzy, Mobilis et Nedjma), ayant soumissionné le 15 septembre dernier pour l’exploitation du réseau de la 3G en Algérie, est arrivée. La déclaration des attributaires provisoires devra être rendue publique aujourd’hui, la date ayant été avancée en raison des fêtes de l’Aïd. D’ores et déjà, des indiscrétions laissent dire que la sélection se fera pour les trois opérateurs en lice sur les trois paramètres principaux retenus dans les cahiers des charges : la densité téléphonique par habitant (parc abonnés) des opérateurs, leur taux de couverture réseau du territoire national et l’expertise dans le déploiement de la 3G. Des éléments de compétition déterminants, donc, mais on ignore pour l’instant leur notation exacte sur le barème, que seuls les membres de la commission de l’appel à concurrence de l’ARPT connaissent sans compter le fait que même les opérateurs n’ont pas eu de réponses à ce sujet après la saisine de l’agence de régulation. A fin 2012, le parc des abonnés à la téléphonie mobile en Algérie a atteint 37,5 millions, dont 47%, soit environ 18 millions, sont des abonnés de Djezzy, 28% et 10 millions d’abonnés pour Mobilis, et Nedjma ferme la marche avec 24% du total du parc abonnés, soit environ 9 millions d’abonnés. Il convient de signaler que le choix d’attribution des wilayas sera fait selon la méthode de la soumission comparative. L’opérateur le mieux classé aura le privilège de choisir les wilayas à forte densité urbaine et donc considérées comme rentables. Et cela, en plus des villes qui sont retenues pour la phase de lancement, prévue le 1er décembre prochain pour chacun des trois opérateurs, à savoir Alger, Oran, Constantine et Ouargla. « C’est le principe du premier arrivé premier servi », note une source. Par ailleurs, et sus de leur parc abonnés, Mobilis et Djezzy disposent d’un taux de couverture du territoire national appréciable, sans oublier qu’ils bénéficient de l’expertise nécessaire au déploiement de la 3G, autant d’atouts qui laissent présager que la « bataille » engagée sera sans doute difficile et à l’issue incertaine jusqu’à la dernière minute.
Rappelons d’un autre côté que la dernière wilaya à être couverte par la 3G le sera après sept années de retard par rapport aux autres wilayas. Chose qualifiée d’inacceptable par Younès Grar, expert en TIC, qui a récemment estimé dans une déclaration à Reporters qu’en tant qu’autorité de régulation, l’ARPT doit faire preuve de plus de souplesse pour permettre aux opérateurs d’installer leurs équipements et faire bénéficier toutes les régions. M. Grar est contre l’option de l’exclusivité adoptée par l’Autorité de régulation, dès lors qu’elle consacre (l’exclusivité) le choix unique et donc le risque pour les clients de subir le même scénario vécu avec Algérie Télécom pour ce qui est de la connexion Internet. L’expert juge que l’ARPT se doit de forcer les opérateurs à basculer vers le roaming national, consistant en la mutualisation des réseaux de BTS en se prenant en charge mutuellement. Ce qui signifie qu’un opérateur peut utiliser les équipements d’un autre opérateur dans une région où il ne dispose pas d’équipements, de telle façon que le client ne soit pas pénalisé. Une répartition des parts de marché qui «respecte» l’ordre chronologique de l’entrée sur le marché algérien de la téléphonie mobile des trois opérateurs Djezzy en 2001, Mobilis en 2003 en tant qu’entité autonome d’Algérie Télécom, et Nedjma en 2004. Il faut cependant noter que le positionnement actuel des opérateurs mobiles sera pris en compte pour le marché de la 3G.
L’évaluation de l’offre technique, qui serait faite sur un barème de 1600 points, est ainsi la plus déterminante pour le positionnement des futurs opérateurs 3G, contre 400 points seulement pour l’offre financière, étant donné que le choix avait été fait par le gouvernement sur un prix «abordable» des licences. Le 15 septembre dernier, l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) a procédé à l’ouverture des plis contenant les offres des trois opérateurs de la téléphonie mobile en Algérie pour l’exploitation de réseaux publics de télécommunications mobiles de 3e génération (3G+). Les dossiers des offres présentés par les trois opérateurs mobiles, Mobilis, Nedjma et Djezzy, ont été acceptés dans la forme après leur examen en séance publique par la commission désignée à cet effet par l’ARPT.
REPORTERS.DZ
L’heure de vérité pour les trois opérateurs de téléphonie mobile (Djezzy, Mobilis et Nedjma), ayant soumissionné le 15 septembre dernier pour l’exploitation du réseau de la 3G en Algérie, est arrivée. La déclaration des attributaires provisoires devra être rendue publique aujourd’hui, la date ayant été avancée en raison des fêtes de l’Aïd. D’ores et déjà, des indiscrétions laissent dire que la sélection se fera pour les trois opérateurs en lice sur les trois paramètres principaux retenus dans les cahiers des charges : la densité téléphonique par habitant (parc abonnés) des opérateurs, leur taux de couverture réseau du territoire national et l’expertise dans le déploiement de la 3G. Des éléments de compétition déterminants, donc, mais on ignore pour l’instant leur notation exacte sur le barème, que seuls les membres de la commission de l’appel à concurrence de l’ARPT connaissent sans compter le fait que même les opérateurs n’ont pas eu de réponses à ce sujet après la saisine de l’agence de régulation. A fin 2012, le parc des abonnés à la téléphonie mobile en Algérie a atteint 37,5 millions, dont 47%, soit environ 18 millions, sont des abonnés de Djezzy, 28% et 10 millions d’abonnés pour Mobilis, et Nedjma ferme la marche avec 24% du total du parc abonnés, soit environ 9 millions d’abonnés. Il convient de signaler que le choix d’attribution des wilayas sera fait selon la méthode de la soumission comparative. L’opérateur le mieux classé aura le privilège de choisir les wilayas à forte densité urbaine et donc considérées comme rentables. Et cela, en plus des villes qui sont retenues pour la phase de lancement, prévue le 1er décembre prochain pour chacun des trois opérateurs, à savoir Alger, Oran, Constantine et Ouargla. « C’est le principe du premier arrivé premier servi », note une source. Par ailleurs, et sus de leur parc abonnés, Mobilis et Djezzy disposent d’un taux de couverture du territoire national appréciable, sans oublier qu’ils bénéficient de l’expertise nécessaire au déploiement de la 3G, autant d’atouts qui laissent présager que la « bataille » engagée sera sans doute difficile et à l’issue incertaine jusqu’à la dernière minute.
Rappelons d’un autre côté que la dernière wilaya à être couverte par la 3G le sera après sept années de retard par rapport aux autres wilayas. Chose qualifiée d’inacceptable par Younès Grar, expert en TIC, qui a récemment estimé dans une déclaration à Reporters qu’en tant qu’autorité de régulation, l’ARPT doit faire preuve de plus de souplesse pour permettre aux opérateurs d’installer leurs équipements et faire bénéficier toutes les régions. M. Grar est contre l’option de l’exclusivité adoptée par l’Autorité de régulation, dès lors qu’elle consacre (l’exclusivité) le choix unique et donc le risque pour les clients de subir le même scénario vécu avec Algérie Télécom pour ce qui est de la connexion Internet. L’expert juge que l’ARPT se doit de forcer les opérateurs à basculer vers le roaming national, consistant en la mutualisation des réseaux de BTS en se prenant en charge mutuellement. Ce qui signifie qu’un opérateur peut utiliser les équipements d’un autre opérateur dans une région où il ne dispose pas d’équipements, de telle façon que le client ne soit pas pénalisé. Une répartition des parts de marché qui «respecte» l’ordre chronologique de l’entrée sur le marché algérien de la téléphonie mobile des trois opérateurs Djezzy en 2001, Mobilis en 2003 en tant qu’entité autonome d’Algérie Télécom, et Nedjma en 2004. Il faut cependant noter que le positionnement actuel des opérateurs mobiles sera pris en compte pour le marché de la 3G.
L’évaluation de l’offre technique, qui serait faite sur un barème de 1600 points, est ainsi la plus déterminante pour le positionnement des futurs opérateurs 3G, contre 400 points seulement pour l’offre financière, étant donné que le choix avait été fait par le gouvernement sur un prix «abordable» des licences. Le 15 septembre dernier, l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) a procédé à l’ouverture des plis contenant les offres des trois opérateurs de la téléphonie mobile en Algérie pour l’exploitation de réseaux publics de télécommunications mobiles de 3e génération (3G+). Les dossiers des offres présentés par les trois opérateurs mobiles, Mobilis, Nedjma et Djezzy, ont été acceptés dans la forme après leur examen en séance publique par la commission désignée à cet effet par l’ARPT.
REPORTERS.DZ
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