Bonsoir
BERNE - Après avoir retiré une licence à Shell, la Russie poursuit son offensive contre les compagnies pétrolières étrangères. Elle a accentué la pression sur le français Total tandis que le britannique BP pourrait également voir ses projets menacés.
Le ministère des Ressources naturelles a dit disposer de "bases légales" pour un éventuel retrait au géant français Total de sa licence de développement du champ pétrolier de Khariaga, dans le nord de la Russie. Il a envoyé un dossier sur le projet de Total à un comité de l'Agence fédérale des ressources minérales qui devra prendre une décision finale, dont la date n'est pas précisée.
Le champ de Khariaga produit actuellement environ 20'000 barils par jour. Il fait l'objet depuis plusieurs années d'âpres disputes, le gouvernement russe accusant Total de retards excessifs dans l'avancement du projet. Total contrôle 50% du champ de Khariaga, le groupe norvégien Hydro en détient 40% et les autorités locales de la région de Iamalo-Nenets 10%.
Total a rejeté ces accusations et assuré que la compagnie respectait l'accord de partage de production avec l'Etat russe. Ce type de contrat passé avec les compagnies étrangères leur fournit en principe des garanties de stabilité en échange d'un partage des revenus avec l'Etat russe.
Ces menaces s'ajoutent à une série d'autres pressions du gouvernement russe à l'encontre des accords de partage de production conclus avec des sociétés étrangères dans les années 1990, dont le projet Sakhaline 1 mené par le groupe américain ExxonMobil et celui de Sakhaline 2 de l'anglo-néerlandais Shell.
Selon le "Financial Times", la justice russe menace également de suspendre la licence d'exploration du champ gazier Konykta de TNK-BP, société commune avec la compagnie pétrolière britannique BP. D'après le journal, le ministère public de la ville sibérienne d'Irkoutsk, la seconde ville de Sibérie, reproche à la compagnie de ne respecter ni l'environnement ni le calendrier.
Les sociétés japonaises engagées dans Sakhaline 2, Mitsui et Mitsubishi Corporation, ont déclaré envisager de céder une part du projet au groupe public russe Gazprom, afin que Moscou lève son blocage.
BERNE - Après avoir retiré une licence à Shell, la Russie poursuit son offensive contre les compagnies pétrolières étrangères. Elle a accentué la pression sur le français Total tandis que le britannique BP pourrait également voir ses projets menacés.
Le ministère des Ressources naturelles a dit disposer de "bases légales" pour un éventuel retrait au géant français Total de sa licence de développement du champ pétrolier de Khariaga, dans le nord de la Russie. Il a envoyé un dossier sur le projet de Total à un comité de l'Agence fédérale des ressources minérales qui devra prendre une décision finale, dont la date n'est pas précisée.
Le champ de Khariaga produit actuellement environ 20'000 barils par jour. Il fait l'objet depuis plusieurs années d'âpres disputes, le gouvernement russe accusant Total de retards excessifs dans l'avancement du projet. Total contrôle 50% du champ de Khariaga, le groupe norvégien Hydro en détient 40% et les autorités locales de la région de Iamalo-Nenets 10%.
Total a rejeté ces accusations et assuré que la compagnie respectait l'accord de partage de production avec l'Etat russe. Ce type de contrat passé avec les compagnies étrangères leur fournit en principe des garanties de stabilité en échange d'un partage des revenus avec l'Etat russe.
Ces menaces s'ajoutent à une série d'autres pressions du gouvernement russe à l'encontre des accords de partage de production conclus avec des sociétés étrangères dans les années 1990, dont le projet Sakhaline 1 mené par le groupe américain ExxonMobil et celui de Sakhaline 2 de l'anglo-néerlandais Shell.
Selon le "Financial Times", la justice russe menace également de suspendre la licence d'exploration du champ gazier Konykta de TNK-BP, société commune avec la compagnie pétrolière britannique BP. D'après le journal, le ministère public de la ville sibérienne d'Irkoutsk, la seconde ville de Sibérie, reproche à la compagnie de ne respecter ni l'environnement ni le calendrier.
Les sociétés japonaises engagées dans Sakhaline 2, Mitsui et Mitsubishi Corporation, ont déclaré envisager de céder une part du projet au groupe public russe Gazprom, afin que Moscou lève son blocage.
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