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Les britanniques vont réaliser 12 fermes de 36000 vaches laitières à Ghardaia

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  • Les britanniques vont réaliser 12 fermes de 36000 vaches laitières à Ghardaia



    Les britanniques vont réaliser 12 fermes de 36000 vaches laitières à Ghardaia

    Le gouvernement s’est résolument tourné vers l’investissement étranger dans le secteur agricole. Après le projet des fermes pilotes lancé en 2011 pour bénéficier de l’expertise étrangère en matière de gestion, l’Algérie vient de donner son accord pour un projet plus important pour la reproduction de vaches laitières et de développement des cultures fourragères.

    L’Algérie s’apprête à accueillir un grand projet d’investissement dans le domaine de la production laitière, a annoncé ce dimanche à Alger, le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Abdelwahab Nouri. S’exprimant en marge de la réunion trimestrielle sur les contrats de performance des wilayas dans le secteur agricole, le ministre a indiqué que ce projet présenté par des investisseurs irlandais et britanniques prévoit la création de 12 fermes de 3000 vaches laitières chacune réparties sur superficie de 120 000 ha et le développement de la filière fourragère. « Algérie a donné son accord de principe pour ce projet qui sera réalisé selon la règle 51/49 régissant l’investissement », a-t-il précisé, ajoutant que le projet sera implanté entre El Ménéa et Ghardaia. Selon lui, l’Etat a déjà réservé 5000 ha pour lancer le projet, avant d’augmenter graduellement la superficie.

    Le ministre a expliqué la contribution de l’investissement étranger par le souci de bénéficier du savoir-faire dans le domaine agricole. L’Algérie a lancé un appel à participation en direction des investisseurs étrangers en 2011 pour la gestion et l’exploitation de fermes-pilotes. Actuellement, il existe 174 fermes-pilotes sur le territoire national qui sont gérées par des exploitants étrangers, selon la règle 51/49.

    Encourager les investisseurs nationaux

    Parallèlement au recours à l’expertise étrangère pour l’amélioration de la productivité du secteur, le ministère prévoit un plan d’assainissement du foncier agricole pour encourager l’investissement des nationaux. Pour M. Nouri, le ministère de l’Agriculture travaille actuellement pour « réunir les conditions propices à l’investissement dans le secteur agricole ». A ce propos, le ministre est revenu au phénomène de l’abandon de certaines terres agricoles concédées par l’Etat au profit d’investisseurs nationaux. Il a annoncé en ce sens une enquête sur les raisons qui font fuir les investisseurs. Le ministre a rappelé la ferme volonté de l’Etat d’appliquer la loi 10/03 régissant le foncier agricole et qui prévoit le retrait du droit de concession si l’attributaire n’engage pas d’investissements sur les terres concédées.

    Excédent de minoteries et de laiteries

    Par ailleurs, le ministre a rappelé l’excédent des capacités nationales en minoteries et laiteries, par rapport aux besoins nationaux en matière de céréales et de lait. «Nous disposons de 25 % de laiteries en plus et 20 % de minoteries », a-t-il précisé, ajoutant que le secteur ne peut fournir la matière première nécessaire pour faire tourner toutes les unités de production existantes. L’Etat accorde aux minoterie et semouleries, à travers l’Office interprofessionnel des céréales (OAIC), un quota de céréales à prix subventionné de 70 % de leurs capacités de trituration. Il fait de même avec les laiteries par le biais de l’Office national interprofessionnel de lait (ONIL) en fournissant la poudre de lait subventionnées, selon le taux d’intégration du lait cru dans la fabrication. « Si on doit donner la matière première pour toutes les unités de production, on doit aussi multiplier nos importations », a expliqué le ministre, annonçant la mise en place prochaine d’une cartographie nationale des unités de production pour trouver une solution à ce problème.

    Maghrebemergent
    "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

  • #2

    Voila un très bon investissement au lieu de resterque dans l'artisanal !


    Par contre, un transfert des connaissances et des techniques aux algériens est nécessaire du début jusqu'à la fin du projet.

    Il y va de la pérénité et du développement de ce secteur dans le futur.

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    • #3
      salam


      Un projet identique de memoires a prie le jours si je me trompe pas a thiaret

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      • #4
        sidmark
        Voila un très bon investissement au lieu de resterque dans l'artisanal !
        Par contre, un transfert des connaissances et des techniques aux algériens est nécessaire du début jusqu'à la fin du projet.
        Il y va de la pérénité et du développement de ce secteur dans le futur
        Juin 2013

        un nouveau partenariat entre l’Algérie et les Pays-Bas, dans le but d’améliorer la production laitière en Algérie, et ce, par la création d’une école dédiée à la production laitière dans la wilaya de Guelma.
        "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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        • #5
          Intéressant! sauf qu'il y aura un cout de transport élevé du fourrage et la bouffe jusqu'à Ghardaia.
          وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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          • #6
            Intéressant! sauf qu'il y aura un cout de transport élevé du fourrage et la bouffe jusqu'à Ghardaia.
            Je ne penses pas que çà été décidé comme çà, d'un cout de tête, à installer toutes ces fermes dans cet endroit sans y étudier les tenants et les aboutissants ! Non ?!

            Autrement, ils les auraient éparpillés dans plusieurs régions, mais là, çà aurait été problématique.

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            • #7
              On dirait qu'il n'y a plus de foncier agricole au delà de Ghardaia pour les grands projet ? Cela fait peur car plus on va au sud, plus les coût de transports sont important et l'eau plus rare.
              Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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              • #8
                Okba

                Intéressant! sauf qu'il y aura un cout de transport élevé du fourrage et la bouffe jusqu'à Ghardaia
                oui mais le cout de revient serait beaucoup plus inferieur donc ca compense.

                Je crois que c'est une tres bonne initiative qui j'espere sera generalisee a travers toutes les regions du pays.
                The Sea is Woman, the Sea is Wonder, her other name is Fate!

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                • #9
                  Zek

                  Au dela de ghardaia il y a le le grand erg
                  The Sea is Woman, the Sea is Wonder, her other name is Fate!

                  Commentaire


                  • #10
                    Envoyé par mezzo-morto
                    Au dela de ghardaia il y a le le grand erg
                    Au delà dans un sens plus global, c'est à dire jusqu'au littoral, on se comprend puisque je parle de terres agricoles.
                    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                    • #11
                      Ok Zek j'ai lu à l'envers
                      je pense que c'est plutôt destiné à la consommation locale.
                      il y a des "territoires" immenses qui ne demandent qu'à être exploités j'espère que ce projet lancera plusieurs autres
                      The Sea is Woman, the Sea is Wonder, her other name is Fate!

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                      • #12
                        Il faut s'opposé aux usines ferme !!!

                        pour nos économie fragile et qui as besoin de création d’emploi ; i faut plutôt essayé de crée des Ferme de 50 hectares pour une centaine de vache par ferme ce qui aidera grandement nos pays sur plusieurs point autant sur la dynamisation de nos villages que sur la sécurisation de notre alimentation que sur le plan de l'emploi et donc de la création de richesse.

                        une ferme avec 3 000 vaches ça va être tout mécanisé et si ils embauches 20 personnes c'est qu'ils ont vraiment fait un effort ; alors que si c'est des structure moyenne de 50 hectares chaque ferme embauchera un technicien agricole ; 3 ouvriers agricole pour les cultures ; 3 vachers , 2 gardiens en plus du patron sa fait déjà 10 personnes pour une structure de 50 hectares alors qu'en face sa sera 20 personnes pour 3 000 vaches ...... à médité !

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                        • #13
                          Excellente nouvelle

                          ajadjiith: Depuis des dizaines d'années, on a exporté pour des milliards de dollars pour de la poudre de lait ! C'eest une abérration !

                          Je suis pour ce type de fermes à 36000% pour résorber le déficit de ce produit. Les usines de cette taille auront les moyens de produire de grosse quantités, des stocker et de distribuer ce lait dans de bonnes conditions. De plus, avec la multiplication des surfaces, genre Uno, la demande va s'accroitre.

                          Bien sûr, je suis pour des fermes à dimension "humaine" qui peuvent alimenter les nombreux marchés locaux mais aussi se spécialiser sur les produits dérivés tels les fromages, etc.

                          Pour le fourrage, ce ne sera nullement un problème avec les moyens modernes et les hauts plateaux qui ne sont pas si loin.
                          ...

                          Commentaire


                          • #14
                            ajadjiith a dit:
                            Il faut s'opposé aux usines ferme !!!

                            pour nos économie fragile et qui as besoin de création d’emploi ; i faut plutôt essayé de crée des Ferme de 50 hectares pour une centaine de vache par ferme ce qui aidera grandement nos pays sur plusieurs point autant sur la dynamisation de nos villages que sur la sécurisation de notre alimentation que sur le plan de l'emploi et donc de la création de richesse.

                            une ferme avec 3 000 vaches ça va être tout mécanisé et si ils embauches 20 personnes c'est qu'ils ont vraiment fait un effort ; alors que si c'est des structure moyenne de 50 hectares chaque ferme embauchera un technicien agricole ; 3 ouvriers agricole pour les cultures ; 3 vachers , 2 gardiens en plus du patron sa fait déjà 10 personnes pour une structure de 50 hectares alors qu'en face sa sera 20 personnes pour 3 000 vaches ...... à médité !
                            @ajadjiith

                            T'as entièrement raison !

                            Et je sais très bien ce que tu veux dire. Ayant déjà lu l'un des tes anciens posts, je suppose que tu es un fin connaisseur en la matière.

                            Mais que veux-tu ?

                            L'état algérien a débourser des millions, voir des milliards d'aides de subventions et de structures, sans arriver à faire démarrer convenablement ce secteur.

                            D'ailleurs, comme tu le sais déjà, une partie du quota de vaches laitières importées d'EUROPE par des particuliers avec des subventions de l'état, passent clandestinement au Maroc ?! Evidemment, que les éleveurs marocains connaissent bien la vraie valeur de ces vaches européennes !

                            Personnellement, je connais certains éleveurs algériens qui se sucrent sur les aides et subventions de l'état dans l'achat, l'entretien, le cout de l'alimentation du bétail, le vente de lait...etc

                            La bonne nouvelles est que la production de lait en Algérie a augmenté ces 5 dernières années, certes. Mais c'est surtout à cause des aides substantielles de l'état.

                            Malheureusement, nos importations annuelles de poudre de lait ne cessent d'augmenter de façon vertigineuse, et la facture annuelle en devises avec.

                            En gros, à cause du grand retard accumulés ces dernières années (secheresse, décennie noire), et même si on arrive à avoir le taux d'évolution de la production artisanale laitière le plus optimiste possible, on n'arrivera jamais à s'autosuffire dans un avenir proche.

                            Donc, je crois qu'il faudrait que l'état algérien agisse sur les deux fronts, pour réduire un tant soit peu notre facture d'importation.
                            Dernière modification par absent, 11 novembre 2013, 15h06.

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                            • #15
                              @Algeriano loco

                              Je ne peux pas être d'accords avec toi ; je comprend bien ce que tu veux dire mais en réalité ta pensé qui est compréhensif mais néanmoins "courtistes" si tu crois que c'est en créant de grandes fermes usines que tu réglera le problème de l'importation massif de poudre de lait en Algérie tu te trompe !

                              ce n'est pas une vision économique claire et voyante sur l'avenir ce que propose ces investisseurs (bien sûr toute investissement dans nos pays doit être accueilli a bras ouvert y compris celui là) Mais moi je te parle de la politique agricole qui doit être appliqué avec un plan claire net et précis .

                              en créant des fermes géantes tu ne fait qu'enrichir une minorité de gens qui d'ailleurs ne se gênerons pas à amassé le maximum et en partageons le minimum ..... qu'à t'elle l'Etat ou le pays a gagné a ça ?Rien peut être a réduire l'importation de poudre de lait mais permet moi d'en douté car c'est un problème cette histoire d'importation a tout va !!!

                              en ayant des structure moyennes de 1 i est facile a géré de 2 comme je l'est dit sa fait vivre nos village ce qui stoppera l’exode rurale et l'immigration vers d'autre pays .... sa enrichira nos campagne par leurs désenclavement , par la construction d’école de collège , de poste de divers commerce pour les employés des fermes et pour leurs propriétaire qui vivra parmi la population alors que le mec propriétaire d'une ferme de 3 000 vaches restera derrière sont bureau habitera une villa en ville et sera coupé de la relation avec le village les gens du coin peut être même les mœurs locale et sa n'apportera rien a nos village juste 20 petit ouvriers payé au salaire en vigueurs en Algérie c'est à dire pas grand chose .

                              Mais chacun sa vision néanmoins il vaux mieux avoir une vision globale de la chose que a court terme est uniquement robotiste "genre je veux réduire a facture de l'importation du lait donc je construit des méga ferme sans réfléchir a comment le faire tout en boostant les autres secteur" ont dit faire d'une pierre deux coup !!!!! Mais ça c'est autre chose encore

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