Challenges Publié le 02-12-2013 Par Kira Mitrofanoff
Elles sont 16 dans le Top 75 meilleures "business schools" du monde du
C’est l’autre exception française, celle des écoles de management. Le classement annuel du Financial Times des meilleures business schools en Europe vient encore le prouver. Dans le top 75, publié ce lundi 2 décembre par le quotidien britannique, on trouve pas moins seize établissements français ! Et une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, HEC, qui avait reculé au deuxième rang l’an dernier, retrouve sa place de leader européen.
Ce "ranking" évalue à la fois la qualité du master en management, délivré aux étudiants du programme Grande école, et celle des MBA, destinés à des cadres confirmés. Parmi les belles surprises, il faut noter l’entrée de l’ESC Rennes qui réalise un très beau parcours ces dernières années.
Le bel exploit de l'Iéseg
Mais aussi, tout aussi spectaculaire, celle de l’Iéseg, seule école française post-bac en 5 ans à être présente dans le classement des masters en management du Financial Times. L’établissement, affilié à l’université catholique de Lille, est accrédité AACSB et Equis, deux des meilleurs labels qui valident la programme académique. C’est l’aboutissement d’une stratégie lancé il y a 10 ans.
"Il y a dix ans, en vue de l’harmonisation européenne avec la réforme LMD (licence-master-doctorat, nous avons compris que le marché de l’enseignement devenait mondial", explique Jean-Philippe Ammeux, son directeur. Une décennie plus tard, son école a multiplié par plus de 5 le nombre de ses étudiants et … par dix son budget. Aujourd’hui, la quasi-totalité de ses professeurs permanents a un doctorat et … 82 % d’entre eux sont étrangers.
Skema surpasse Audencia
A Lille, une autre école continue de se faire remarquer pour la qualité de ses programmes et l’internationalisation des parcours, il s’agit de Skema, né du rapprochement en 2009 des ESC de Nice et de Lille. Depuis sa directrice, Alice Guilhon a ouvert deux campus à l’étranger, l’un aux Etats-Unis, à Raleigh, l’autre en Chine, à Suzhou.
Résultat, elle est placée devant Audencia et Toulouse, pourtant très réputées. Mais le plus spectaculaire, c’est le parcours sans faute de l’Edhec, également implantée dans la communauté lilloise, qui pointe au 17ème rang dans le Financial Times, soit un gain de 8 places par rapport à la moyenne des trois derniers classements.
Pourtant, contrairement à la tendance générale, son directeur Olivier Ogier a opté pour l’indépendance. Mais il a donné une forte coloration, notamment dans la finance, avec l’ouverture de campus à Londres, Singapour et Paris. Chaque année, l’Edhec forme 6 000 étudiants et 10.000 cadres dirigeants.
Quant aux écoles qui ont décidé de fusionner récemment, comme Reims et Rouen, leur stratégie reste à valider. Neoma Business School, né de ce mariage, pointe au 65ème rang ce qui constitue un recul. Et Kedge Business School, né du rapprochement d’Euromed Marseille et de Bordeaux Ecole de management, ne progresse pas globalement. La pertinence de leur choix devrait être visible dans quelques années.
L'IAE de l'université d'Aix se distingue
Reste à souligner la place très honorable de l’IAE d’Aix-en-Provence, école universitaire de management, présente dans le palmarès du Financial Times. L’université française, qui délivre des masters en gestion, a un prix modique cherche encore sa place. Mais en cinq ans, les IAE ont augmenté leurs effectifs de 33 % pour atteindre 45.000 étudiants.
Peut-être qu’un jour, elles viendront rivaliser avec l’université de Bocconi en Italie ou Erasmus University aux Pays-Bas, toutes deux classées dans le top 10 des meilleures business schools.
Elles sont 16 dans le Top 75 meilleures "business schools" du monde du
C’est l’autre exception française, celle des écoles de management. Le classement annuel du Financial Times des meilleures business schools en Europe vient encore le prouver. Dans le top 75, publié ce lundi 2 décembre par le quotidien britannique, on trouve pas moins seize établissements français ! Et une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, HEC, qui avait reculé au deuxième rang l’an dernier, retrouve sa place de leader européen.
Ce "ranking" évalue à la fois la qualité du master en management, délivré aux étudiants du programme Grande école, et celle des MBA, destinés à des cadres confirmés. Parmi les belles surprises, il faut noter l’entrée de l’ESC Rennes qui réalise un très beau parcours ces dernières années.
Le bel exploit de l'Iéseg
Mais aussi, tout aussi spectaculaire, celle de l’Iéseg, seule école française post-bac en 5 ans à être présente dans le classement des masters en management du Financial Times. L’établissement, affilié à l’université catholique de Lille, est accrédité AACSB et Equis, deux des meilleurs labels qui valident la programme académique. C’est l’aboutissement d’une stratégie lancé il y a 10 ans.
"Il y a dix ans, en vue de l’harmonisation européenne avec la réforme LMD (licence-master-doctorat, nous avons compris que le marché de l’enseignement devenait mondial", explique Jean-Philippe Ammeux, son directeur. Une décennie plus tard, son école a multiplié par plus de 5 le nombre de ses étudiants et … par dix son budget. Aujourd’hui, la quasi-totalité de ses professeurs permanents a un doctorat et … 82 % d’entre eux sont étrangers.
Skema surpasse Audencia
A Lille, une autre école continue de se faire remarquer pour la qualité de ses programmes et l’internationalisation des parcours, il s’agit de Skema, né du rapprochement en 2009 des ESC de Nice et de Lille. Depuis sa directrice, Alice Guilhon a ouvert deux campus à l’étranger, l’un aux Etats-Unis, à Raleigh, l’autre en Chine, à Suzhou.
Résultat, elle est placée devant Audencia et Toulouse, pourtant très réputées. Mais le plus spectaculaire, c’est le parcours sans faute de l’Edhec, également implantée dans la communauté lilloise, qui pointe au 17ème rang dans le Financial Times, soit un gain de 8 places par rapport à la moyenne des trois derniers classements.
Pourtant, contrairement à la tendance générale, son directeur Olivier Ogier a opté pour l’indépendance. Mais il a donné une forte coloration, notamment dans la finance, avec l’ouverture de campus à Londres, Singapour et Paris. Chaque année, l’Edhec forme 6 000 étudiants et 10.000 cadres dirigeants.
Quant aux écoles qui ont décidé de fusionner récemment, comme Reims et Rouen, leur stratégie reste à valider. Neoma Business School, né de ce mariage, pointe au 65ème rang ce qui constitue un recul. Et Kedge Business School, né du rapprochement d’Euromed Marseille et de Bordeaux Ecole de management, ne progresse pas globalement. La pertinence de leur choix devrait être visible dans quelques années.
L'IAE de l'université d'Aix se distingue
Reste à souligner la place très honorable de l’IAE d’Aix-en-Provence, école universitaire de management, présente dans le palmarès du Financial Times. L’université française, qui délivre des masters en gestion, a un prix modique cherche encore sa place. Mais en cinq ans, les IAE ont augmenté leurs effectifs de 33 % pour atteindre 45.000 étudiants.
Peut-être qu’un jour, elles viendront rivaliser avec l’université de Bocconi en Italie ou Erasmus University aux Pays-Bas, toutes deux classées dans le top 10 des meilleures business schools.
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