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Le Maroc n’a plus besoin de la ligne de crédit du FMI

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  • Le Maroc n’a plus besoin de la ligne de crédit du FMI

    FMI/LIGNE DE PRÉCAUTION : «LE MAROC N’A PLUS BESOIN D'Y PUISER»
    L’INSTITUTION JUGE LA SITUATION RASSURANTE
    ELLE PRÉVOIT UN TAUX DE CROISSANCE DU PIB DE 4% EN 2014
    LA DETTE PUBLIQUE RESTE SOUTENABLE

    «Le diagnostic de l’environnement économique marocain relève que le Royaume n’a pas besoin de recourir à la ligne de précaution de liquidité (LPL) décrochée auprès du Fonds monétaire international en 2012». L’affirmation est de Jean-François Dauphin, qui a conduit les consultations de 2013 sur la 3e revue des résultats économiques du Maroc. Il intervenait lors d’une conférence de presse, jeudi dernier à Rabat. Selon lui, «le Royaume n’a pas besoin de ces liquidités puisqu’il n’y a pas une détérioration sévère de l’économie internationale». D’autant que «les indicateurs économiques du Maroc se sont globalement améliorés en 2013, en dépit d’un environnement mondial défavorable». Le représentant du FMI a cité notamment la baisse des transactions courantes, la stagnation des réserves et la maîtrise de l’inflation. Mieux encore, il a estimé que la dette publique reste «soutenable». Pour lui, la légère reprise du marché international a favorisé l’amélioration des indicateurs nationaux. Sans oublier «la bonne récolte céréalière qui a permis au Maroc de baisser ses importations des produits agricoles», a-t-il souligné. D’ailleurs, le FMI table sur un taux de croissance de 4% en 2014. Cette prévision reste conditionnée par le développement d’activités non agricoles et la tenue d’une campagne agricole conforme à la moyenne. En attendant, le chef de la mission du FMI au Maroc a vivement recommandé l’adoption d’un régime de change flottant. «Cela doit être fait en prenant en considération les orientations des politiques macroéconomiques», a-t-il précisé. En optant pour ce régime, le Maroc pourra s’adapter plus rapidement aux chocs externes. Néanmoins, ce système flexible peut être inflationniste dans la mesure où il entraîne moins de contraintes dans la politique monétaire. En attendant, Jean-François Dauphin a salué les efforts déployés par Bank Al-Maghrib pour renforcer son dispositif de supervision et assurer un provisionnement adéquat des créances en souffrance. «Ce qui a permis de préserver la stabilité du secteur bancaire», a-t-il ajouté. Cependant, la consolidation de la croissance de l’économie nationale exige l’amélioration du taux de bancarisation et la promotion de l’accès au crédit, particulièrement pour les PME. La mise en place de l’indexation des produits pétroliers, qui a suscité une vive polémique, a également été saluée par la délégation du FMI qui considère que cette mesure permettra de réduire la vulnérabilité budgétaire.

    Déficit public

    POUR Jean-François Dauphin, chef de la mission du FMI au Maroc, l’objectif de ramener le taux du déficit public à 4,9% du PIB, tel que prévu par le projet de loi de Finances 2014, est approprié. Mais pour y parvenir, il faudra «réduire les charges de compensation et les exonérations fiscales agricoles». C’est d’ailleurs la démarche du gouvernement, qui a refusé une série d’amendements visant à maintenir certaines exonérations. Le ministre des Finances avait affirmé devant la Commission des finances de la Chambre des conseillers que le gouvernement veut couper court avec la logique des exonérations pour s’orienter vers les aides directes. En tout cas, les mesures prônées par le représentant du FMI devront être accompagnées d’un effort en termes de viabilité des finances publiques et de modernisation du cadre budgétaire par le biais d’une nouvelle loi organique des Finances. Le challenge est également de «réformer le système de retraite pour assurer sa pérennité et préserver ainsi la viabilité des finances publiques», a-t-il dit.

    Hajar BENEZHA
    L'economiste

  • #2
    Jean-François Dauphin
    Qu'est ce qu'on lui fait dire et qu'il n'eut dit !!

    Commentaire


    • #3
      Sacré décalage entre l'article et ce qu'englobent les ... guillemets !!

      Les services du FMI ont achevé les entretiens sur les consultations de 2013 au titre de l’article IV et la troisième revue de la LPL avec le Maroc

      Communiqué de presse n° 13/529
      19 décembre 2013 Une équipe des services du Fonds monétaire international (FMI) dirigée par M. Jean-François Dauphin a séjourné au Maroc du 5 au 19 décembre 2013 pour mener avec les autorités les entretiens sur les consultations de 2013 au titre de l’article IV et sur la troisième revue des résultats économiques enregistrés par le pays dans le cadre d’un accord visé par la Ligne de précaution et de liquidité (LPL).

      Le Conseil d’administration du FMI a approuvé en août 2012 un accord de 24 mois au titre de la LPL d’un montant équivalent à environ 6 milliards de dollars (700 % de la quote-part du Maroc). Durant son séjour, la mission a également rencontré des représentants du secteur privé et de la société civile. Les discussions ont porté sur les développements économiques récents, les perspectives pour le moyen terme, et les politiques économiques pour renforcer la résilience de l’économie et poser les fondations d’une croissance plus forte et inclusive.

      Au terme de la visite, M. Dauphin, a rendu publique la déclaration suivante :
      «Malgré un environnement économique mondial et régional défavorable, les performances de l’économie marocaine se sont globalement améliorées en 2013, après les difficultés rencontrées en 2012. Les effets de la crise européenne se sont fait nettement sentir dans le secteur non-agricole, mais la croissance du PIB devrait s’établir à environ 5 %, grâce à une récolte céréalière abondante.

      L’inflation est restée faible. Le déficit des transactions courantes s’est réduit sensiblement et les réserves sont restées stables à environ 4 mois d’importations, aidées par la bonne tenue des investissements directs étrangers. La dette reste publique soutenable et déficit budgétaire se contracte sous l’effet notamment des mesures prises dans ce sens par le gouvernement.

      La croissance en 2014 pourrait s’établir à un niveau proche de 4 %, sous l’effet d’une accélération de l’activité des secteurs non agricoles et dans l’hypothèse d’une campagne agricole conforme à la moyenne. Cependant, l’économie marocaine demeure vulnérable aux conditions internationales.

      Bien que les perspectives mondiales s’améliorent, l’environnement économique international demeure fragile. Dans ce contexte, il est nécessaire de poursuivre les réformes engagées par les autorités pour continuer à rééquilibrer les comptes budgétaires et extérieurs, renforcer la compétitivité, assurer une croissance plus forte et riche en emplois, et améliorer la protection sociale, en particulier pour les populations les plus vulnérables.

      A cet égard, l’objectif de déficit public de 4,9 % du PIB du projet de loi de finances de 2014 est approprié. Il est important que la réduction du déficit public laisse de l’espace budgétaire suffisant pour renforcer la protection sociale et investir dans l’infrastructure, l’éducation et la santé. A ce titre, nous saluons les efforts gouvernement pour commencer à réduire les exonérations fiscales, notamment dans le secteur agricole, et réduire la charge de la compensation. La réforme du système de retraites est également urgente pour assurer sa pérennité et préserver la viabilité des finances publiques. Il est aussi important de continuer à renforcer et moderniser le cadre budgétaire par le biais d’une nouvelle loi organique des lois de finances.

      L’amélioration de la compétitivité est nécessaire pour consolider la position extérieure du Maroc. Déjà, les efforts consentis ces dernières années pour accroître la diversification des marchés et produits d’exportation et attirer davantage d’investissements directs étrangers commencent à porter leurs fruits. Nous estimons que plus de flexibilité du régime de change aiderait à soutenir la compétitivité, à renforcer la capacité de l’économie à amortir les chocs, et à accompagner l’internationalisation et diversification des échanges extérieurs. La poursuite des réformes visant à améliorer le climat des affaires, la transparence et le système judiciaire est nécessaire pour continuer à attirer et stimuler l’investissement privé. Il est aussi important de mener des politiques appropriées pour enrichir le contenu en emploi de la croissance.

      Le secteur bancaire reste stable dans son ensemble. Nous soutenons les efforts de Bank Al-Maghrib pour renforcer son dispositif de supervision bancaire, y compris par l’adhésion progressive aux normes de Bâle III, et assurer un provisionnement adéquat des créances en souffrance qui ont légèrement augmenté cette année. Pour accroître le potentiel de croissance de l’économie, il demeure nécessaire de continuer à élargir la bancarisation et l’accès au crédit, particulièrement pour les petites et moyennes entreprises.

      La mission tient à remercier les autorités marocaines et tous les autres interlocuteurs qu’elle a eu l’opportunité de rencontrer pour leur excellente coopération et des discussions fructueuses ».


      DÉPARTEMENT DE LA COMMUNICATION DU FMI

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      • #4
        c 'est le même article , c est juste dans ta tête que tu vois la différence .
        Penses-tu ?

        Retrouve nous, alors, dans le communiqué (officiel)du FMI ce qui ressemblerait à ceci :
        «Le diagnostic de l’environnement économique marocain relève que le Royaume n’a pas besoin de recourir à la ligne de précaution de liquidité (LPL) décrochée auprès du Fonds monétaire international en 2012». L’affirmation est de Jean-François Dauphin,

        Commentaire


        • #5
          demande ca a HAJAR qui a ecris l article ,
          Tu ne sers donc à rien sur ce sujet. Terbah, Fi Lamen.



          Peut être que l'initiateur de la discussion pourra nous trouver dans le communiqué (officiel) du FMI ce qui ressemblerait à ceci :
          «Le diagnostic de l’environnement économique marocain relève que le Royaume n’a pas besoin de recourir à la ligne de précaution de liquidité (LPL) décrochée auprès du Fonds monétaire international en 2012». L’affirmation est de Jean-François Dauphin,

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          • #6
            c 'est ce qu il faut retenir , par contre si tu veux absolument que le maroc soit ruiner tu vas attendre longtemps car le taux de croissance pour 2014 est de 4 % .
            Rien a rajouter

            Commentaire


            • #7
              Rien a rajouter
              Ah non !! Trop mesquin de s'évaporer de la sorte.

              Commentaire


              • #8
                Oulaa, me dis pas que tu as parle de s'evaporer! Parce que ca fait bientot un jour que j'attends un certain article du monde sur un autre sujet...

                Pour ce sujet en particulier, le titre est clair, la declaration du FMI est claire, ton avis est le meme que dans tous les sujets qui parlent du Maroc, ma reponse je l'ai deja donne a plusieurs quant a la credibilite de tes predictions apocalyptiques, nul besoin de commenter, d'ou : rien a rajouter...

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                • #9
                  la declaration du FMI est claire,
                  Tellement claire que ton article (et surtout le titre) sont d'un ridicule !

                  Parce que ca fait bientot un jour que j'attends un certain article du monde sur un autre sujet...
                  Cela fait une semaine que j'attend celui de JP Morgan. Quant à celui de LeMonde : Google avec "Championnat du monde des clubs + Maroc + perte"

                  Commentaire


                  • #10
                    Tellement claire que ton article (et surtout le titre) sont d'un ridicule !
                    Tu fais une appreciation d'article, c'est ton avis, le FMI dit autrement. J'irais donc avec le FMI...

                    Cela fait une semaine que j'attend celui de JP Morgan. Quant à celui de LeMonde : Google avec "Championnat du monde des clubs + Maroc + perte"
                    Grosse difference, je n'ai jamais dit que j'avais lu et que j'avais acces au rapport de JP Morgan. Toi par contre, tu as apparement lu un article du monde, d'ou tu as pris une petite phrase, en refusant de le copier pour que tout le monde le lise. Et tu sais tres bien pourquoi tu ne l'as pas copié...

                    Tu comprendras donc tres facilement que pour moi, tu as credibilite zero tant que tu continues dans le tronquage d'information. Sorry.

                    Pour revenir donc au sujet, c'est une tres bonne nouvelle d'entendre que la situation s'ameliore. Je cite:

                    «Le diagnostic de l’environnement économique marocain relève que le Royaume n’a pas besoin de recourir à la ligne de précaution de liquidité (LPL) décrochée auprès du Fonds monétaire international en 2012»
                    Dernière modification par Invité, 25 décembre 2013, 01h41.

                    Commentaire


                    • #11
                      Maroc : Le Fonds monétaire international salue la résilience de l'économie

                      L'économie marocaine serait en bonne santé malgré une conjoncture internationale difficile. Et c'est le FMI, la plus haute autorité financière internationale qui le confirme. Les experts du Fonds monétaire international viennent, en effet, de dresser un bilan on ne peut plus positif de la performance économique marocaine.

                      En visite au Maroc depuis le 5 décembre pour effectuer la troisième et dernière revue de la ligne de précaution et de liquidité (LPL), la mission dirigée par l'expert François Dauphin vient de rendre enfin son bilan public jeudi dernier à Rabat à l'issue d'une série d'entretiens menée aussi bien avec les autorités publiques que le secteur privé et la société civile. Lors de ces réunions, les discussions ont porté notamment sur les développements économiques récents, les perspectives pour le moyen terme et les politiques économiques pour renforcer la résilience de l'économie et poser les fondations d'une croissance plus forte et inclusive.

                      Une bonne performance
                      Le Maroc semble avoir franchi avec succès le test du FMI, puisque l'équipe de cette haute autorité semble très satisfaite de la performance de l'économie marocaine. "Malgré un environnement économique mondial et régional défavorable, les performances de l'économie marocaine se sont globalement améliorées en 2013, après les difficultés rencontrées en 2012. Les effets de la crise européenne se sont fait nettement sentir dans le secteur non agricole, mais la croissance du PIB devrait s'établir en 2013 à environ 5%, grâce à une récolte céréalière abondante", a souligné M. Dauphin lors d'un point de presse organisé jeudi à l'issue de cette mission.

                      Analyse des finances publiques
                      Le chef de la mission du FMI a gardé le même ton positif sur le volet des finances publiques. Selon ce dernier, plusieurs facteurs plaideraient en faveur de la résilience de l'économie nationale. Il s'agit en l'occurrence de l'inflation qui est restée faible. À cela s'ajoute le déficit des transactions courantes qui s'est réduit sensiblement, parallèlement à la stabilisation des réserves internationales maintenues à environ 4 mois d'importations, aidées par la bonne tenue des investissements directs étrangers. La dette publique reste également soutenable et le déficit budgétaire se contracte sous l'effet notamment des mesures prises dans ce sens par le gouvernement. Le même ton optimiste est également affiché par M. Dauphin lorsqu'il évoque les perspectives de croissance en 2014 qui pourraient s'établir, d'après lui, à un niveau proche de 4%, sous l'effet d'une accélération de l'activité des secteurs non agricoles et dans l'hypothèse d'une campagne agricole se situant dans la moyenne. Le FMI appelle, toutefois, le Maroc à adopter une démarche prudente, car l'économie demeure vulnérable aux conditions internationales. Le Fonds monétaire international juge "approprié" l'objectif de déficit public de 4,9% du PIB fixé par le projet de loi de Finances de 2014. L'institution internationale jugerait en effet important de réduire le déficit public en vue de laisser un espace budgétaire suffisant pour renforcer la protection sociale et investir dans l'infrastructure, l'éducation et la santé. "Nous saluons dans ce sens les efforts du gouvernement visant à réduire les exonérations fiscales, notamment dans le secteur agricole, et réduire la charge de la compensation", indique M. Dauphin.

                      Les inévitables réformes…
                      Mais après tous ces éloges faits pour saluer la performance économique nationale, et comme à l'accoutumée, l'institution de Bretton Woods ne manque pas de passer au stade des recommandations. La mission du FMI suggère donc au gouvernement marocain d'accélérer la réforme du système de retraites, considérée désormais comme "urgente" si l'on veut garantir la pérennité des caisses et préserver la viabilité des finances publiques. Il est aussi important, souligne le chef de la délégation, de continuer à renforcer et moderniser le cadre budgétaire par le biais d'une nouvelle loi organique des lois de finances.

                      Compétitivité
                      L'amélioration de la compétitivité s'avérerait également nécessaire pour consolider la position extérieure du Maroc. "Déjà, les efforts consentis ces dernières années pour accroître la diversification des marchés et des produits d'exportation et attirer davantage d'investissements directs étrangers commencent à porter leurs fruits. Nous estimons que plus de flexibilité du régime de change aiderait à soutenir la compétitivité, à renforcer la capacité de l'économie à amortir les chocs et à accompagner l'internationalisation et la diversification des échanges extérieurs", renchérit François Dauphin. Le FMI appelle, par ailleurs, à la poursuite des réformes visant à améliorer le climat des affaires, la transparence et le système judiciaire afin de continuer à attirer et stimuler l'investissement privé. Il est jugé opportun également de mener des politiques appropriées afin d'enrichir le contenu en emploi de la croissance.

                      Stabilité du secteur bancaire
                      D'après le bilan du FMI, le secteur bancaire reste stable dans son ensemble. Toutefois, l'institution soutiendrait les efforts de Bank Al-Maghrib pour renforcer son dispositif de supervision bancaire, y compris par l'adhésion progressive aux normes de Bâle III, et la garantie d'un provisionnement adéquat des créances en souffrance qui ont légèrement augmenté cette année. Pour accroître le potentiel de croissance de l'économie, il demeure nécessaire également, selon l'institution internationale, de continuer à élargir la bancarisation et l'accès au crédit, particulièrement pour les petites et moyennes entreprises.

                      Maghreb dz

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                      • #12
                        Tu fais une appreciation d'article, c'est ton avis, le FMI dit autrement. J'irais donc avec le FMI...
                        C'est exactement le contraire.

                        A un article de presse que tu crois comme un passage coranique, j'exhibe le communiqué officiel du FMI.

                        C'est très simple à trancher. Retrouve moi, dans les propos de Jean-François Dauphin, rapportés par le communiqué du FMI ce qui peut ressembler à ce que rapporte ton article.
                        Envoyé par article
                        «Le diagnostic de l’environnement économique marocain relève que le Royaume n’a pas besoin de recourir à la ligne de précaution de liquidité (LPL) décrochée auprès du Fonds monétaire international en 2012». L’affirmation est de Jean-François Dauphin,

                        Commentaire


                        • #13
                          Voici le communiqué du FMI. Allez au boulot

                          Les services du FMI ont achevé les entretiens sur les consultations de 2013 au titre de l’article IV et la troisième revue de la LPL avec le Maroc

                          Communiqué de presse n° 13/529
                          19 décembre 2013 Une équipe des services du Fonds monétaire international (FMI) dirigée par M. Jean-François Dauphin a séjourné au Maroc du 5 au 19 décembre 2013 pour mener avec les autorités les entretiens sur les consultations de 2013 au titre de l’article IV et sur la troisième revue des résultats économiques enregistrés par le pays dans le cadre d’un accord visé par la Ligne de précaution et de liquidité (LPL).

                          Le Conseil d’administration du FMI a approuvé en août 2012 un accord de 24 mois au titre de la LPL d’un montant équivalent à environ 6 milliards de dollars (700 % de la quote-part du Maroc). Durant son séjour, la mission a également rencontré des représentants du secteur privé et de la société civile. Les discussions ont porté sur les développements économiques récents, les perspectives pour le moyen terme, et les politiques économiques pour renforcer la résilience de l’économie et poser les fondations d’une croissance plus forte et inclusive.

                          Au terme de la visite, M. Dauphin, a rendu publique la déclaration suivante :
                          «Malgré un environnement économique mondial et régional défavorable, les performances de l’économie marocaine se sont globalement améliorées en 2013, après les difficultés rencontrées en 2012. Les effets de la crise européenne se sont fait nettement sentir dans le secteur non-agricole, mais la croissance du PIB devrait s’établir à environ 5 %, grâce à une récolte céréalière abondante.

                          L’inflation est restée faible. Le déficit des transactions courantes s’est réduit sensiblement et les réserves sont restées stables à environ 4 mois d’importations, aidées par la bonne tenue des investissements directs étrangers. La dette reste publique soutenable et déficit budgétaire se contracte sous l’effet notamment des mesures prises dans ce sens par le gouvernement.

                          La croissance en 2014 pourrait s’établir à un niveau proche de 4 %, sous l’effet d’une accélération de l’activité des secteurs non agricoles et dans l’hypothèse d’une campagne agricole conforme à la moyenne. Cependant, l’économie marocaine demeure vulnérable aux conditions internationales.

                          Bien que les perspectives mondiales s’améliorent, l’environnement économique international demeure fragile. Dans ce contexte, il est nécessaire de poursuivre les réformes engagées par les autorités pour continuer à rééquilibrer les comptes budgétaires et extérieurs, renforcer la compétitivité, assurer une croissance plus forte et riche en emplois, et améliorer la protection sociale, en particulier pour les populations les plus vulnérables.

                          A cet égard, l’objectif de déficit public de 4,9 % du PIB du projet de loi de finances de 2014 est approprié. Il est important que la réduction du déficit public laisse de l’espace budgétaire suffisant pour renforcer la protection sociale et investir dans l’infrastructure, l’éducation et la santé. A ce titre, nous saluons les efforts gouvernement pour commencer à réduire les exonérations fiscales, notamment dans le secteur agricole, et réduire la charge de la compensation. La réforme du système de retraites est également urgente pour assurer sa pérennité et préserver la viabilité des finances publiques. Il est aussi important de continuer à renforcer et moderniser le cadre budgétaire par le biais d’une nouvelle loi organique des lois de finances.

                          L’amélioration de la compétitivité est nécessaire pour consolider la position extérieure du Maroc. Déjà, les efforts consentis ces dernières années pour accroître la diversification des marchés et produits d’exportation et attirer davantage d’investissements directs étrangers commencent à porter leurs fruits. Nous estimons que plus de flexibilité du régime de change aiderait à soutenir la compétitivité, à renforcer la capacité de l’économie à amortir les chocs, et à accompagner l’internationalisation et diversification des échanges extérieurs. La poursuite des réformes visant à améliorer le climat des affaires, la transparence et le système judiciaire est nécessaire pour continuer à attirer et stimuler l’investissement privé. Il est aussi important de mener des politiques appropriées pour enrichir le contenu en emploi de la croissance.

                          Le secteur bancaire reste stable dans son ensemble. Nous soutenons les efforts de Bank Al-Maghrib pour renforcer son dispositif de supervision bancaire, y compris par l’adhésion progressive aux normes de Bâle III, et assurer un provisionnement adéquat des créances en souffrance qui ont légèrement augmenté cette année. Pour accroître le potentiel de croissance de l’économie, il demeure nécessaire de continuer à élargir la bancarisation et l’accès au crédit, particulièrement pour les petites et moyennes entreprises.

                          La mission tient à remercier les autorités marocaines et tous les autres interlocuteurs qu’elle a eu l’opportunité de rencontrer pour leur excellente coopération et des discussions fructueuses
                          ».


                          DÉPARTEMENT DE LA COMMUNICATION DU FMI
                          Dernière modification par jawzia, 25 décembre 2013, 16h01.

                          Commentaire


                          • #14
                            Tres flatteur le "Communiqué de presse" du FMI, mais tu as du mal lire l'article de l'Economiste qui parle de "Conference de presse" Makayene bass, tu es excusé...

                            Maintenant si tu nous dis que l'Economiste, journal tres serieux que tu as utilise a plusieurs reprises pour lancer des sujets, a inventé une conference de presse et a fait dire au representant du FMI ce qu'il n'aurait pas dit, la on rentre dans un autre domaine...

                            Commentaire


                            • #15
                              Le communiqué du FMI aurait zappé,ceci :

                              Le diagnostic de l’environnement économique marocain relève que le Royaume n’a pas besoin de recourir à la ligne de précaution de liquidité


                              La pile s'empile : Nous cherchons désepéremment le rapport de JP Morgan et la conférence de Jean-François Dauphin.

                              Accroche toi aux brindilles. Je me tiens au communiqué du FMI.

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