Pénétrante autoroutière Bejaia-Ahnif (Bouira) : début de sa concrétisation en 2013
26 déc. 2013
Le projet de la pénétrante autoroutière devant relier Bejaia à l’autoroute est-ouest, sur une distance de 100 km, qui semblait avoir pris du plomb dans l’aile, a connu un éveil certain en 2013, marqué par l’engagement des entreprises réalisatrices sur le site et l’entame des travaux, laissant augurer sa possible réception avant la fin de l’année 2016.
Equipement structurant, pour un enjeu socio-économique capital pour la wilaya, le projet entre en effet dans sa phase concrète de réalisation, avec l’installation des bases de vie, le début des travaux visant la libération de l’emprise, l’amorce des déplacements de réseaux (oléoduc, électricité, gaz, eau, téléphone) et la prise en main du dossier indemnisations. Autant d’actions, menées tambour battant depuis plusieurs semaines et qui dénotent d’une nouvelle volonté pour rattraper les temps perdus et revenir dans la fourchette des délais impartis de 36 mois.
"Aucun nouveau glissement sur les délais ne sera toléré", a averti le ministre des Travaux publics, Farouk Chiali, qui a en supervisé, par deux fois en l’espace de deux mois, la cadence et la progression des travaux, et qui, à chaque fois, a du intervenir en personne pour lever sur site des contraintes d’exécution ou en rapport avec des actes de procédures administratives. L’exemple, le plus éloquent étant l’établissement de l’ordre de service à l’intention du groupement sino-algérien, chargé de la réalisation du projet, et dont la carence, a fait couler beaucoup d’encre.
Le document a été signé en moins de deux semaines, libérant ainsi les acteurs engagés sur le site d’une foule de pesanteurs, notamment dans leur rapport avec les diverses administrations.
Désormais, "la bataille" est sur le terrain, où chaque partie est tenue de se conformer à un planning des taches, minutieusement arrêtées, dont l’élaboration, sur impulsion du ministre, est de nature, à assurer au chantier un fonctionnement mécanique et naturel, expurgé surtout des conflits et confluences des compétences.
Pour autant, d’aucuns appréhendent des surprises "exogènes" à la conduite du projet, dont la plus redoutée, reste l’obstruction et les oppositions des riverains, notamment ceux situés le long du tracé ou a proximité des carrières d’agrégats, les premiers réclamant de meilleures indemnisations et les seconds des garanties complémentaires pour la protection de leurs environnements respectifs. Les uns et les autres s’étant déjà manifestés pour faire valoir leurs desiderata.
Pour en éviter l’influence, les acteurs concernés (élus, administrations et techniciens) ont opté pour une thérapie d’anticipation en favorisant la concertation et le dialogue, d’abord en assurant les requérants de la volonté publique "d’indemniser à un prix juste et équitable les terrains expropriés", d’une part, et d’autres part, à« veiller scrupuleusement au respect de l’environnement en matière d’exploitation des agrégats », a expliqué le directeur des Travaux publics, M.Ourabah Rachid. Il a affirmé, dans ce sens, que la wilaya qui fait face au phénomène des oppositions à l’exploitation des carrières, a estimé à 6 millions de tonnes les besoins en matériaux drainants nécessaires au projet.
"Toute contrariété dans leur production ou leur livraison sur site est de nature à retarder l’échéance de livraison", a-t-il soutenu, n’omettant pas, par ailleurs, de mettre le doigt, sur un autre phénomène, autrement plus pernicieux, celui des coupures et obstructions de routes par des citoyens, qui peut influencer sur les délais de concrétisation du projet.
"Le projet est l’affaire de tous et son impact sur la vie des citoyens n’est plus à démontrer. Il faut que chacun l’intègre en soi", a noté le ministre des Travaux publics, lors de sa dernière visite, début du mois de décembre, en insistant une nouvelle fois sur le respect des délais.
Le projet, conçu en la réalisation d’une voie rapide en 2x3 voies, entre la sortie du port de Bejaia et la localité d’Ahnif (Bouira) sur plus de 100 km comporte une foule d’ouvrages d’arts. Sa réalisation est de nature à désenclaver pas moins de 16 communes, situées le long du couloir de la vallée de la Soummam, toutes souffrantes de congestion du trafic automobile dans leur limite géographique, notamment sur la RN26, unique voie de dégagement de la wilaya vers l’ouest (Bouira et Alger surtout).
Source APS
26 déc. 2013
Le projet de la pénétrante autoroutière devant relier Bejaia à l’autoroute est-ouest, sur une distance de 100 km, qui semblait avoir pris du plomb dans l’aile, a connu un éveil certain en 2013, marqué par l’engagement des entreprises réalisatrices sur le site et l’entame des travaux, laissant augurer sa possible réception avant la fin de l’année 2016.
Equipement structurant, pour un enjeu socio-économique capital pour la wilaya, le projet entre en effet dans sa phase concrète de réalisation, avec l’installation des bases de vie, le début des travaux visant la libération de l’emprise, l’amorce des déplacements de réseaux (oléoduc, électricité, gaz, eau, téléphone) et la prise en main du dossier indemnisations. Autant d’actions, menées tambour battant depuis plusieurs semaines et qui dénotent d’une nouvelle volonté pour rattraper les temps perdus et revenir dans la fourchette des délais impartis de 36 mois.
"Aucun nouveau glissement sur les délais ne sera toléré", a averti le ministre des Travaux publics, Farouk Chiali, qui a en supervisé, par deux fois en l’espace de deux mois, la cadence et la progression des travaux, et qui, à chaque fois, a du intervenir en personne pour lever sur site des contraintes d’exécution ou en rapport avec des actes de procédures administratives. L’exemple, le plus éloquent étant l’établissement de l’ordre de service à l’intention du groupement sino-algérien, chargé de la réalisation du projet, et dont la carence, a fait couler beaucoup d’encre.
Le document a été signé en moins de deux semaines, libérant ainsi les acteurs engagés sur le site d’une foule de pesanteurs, notamment dans leur rapport avec les diverses administrations.
Désormais, "la bataille" est sur le terrain, où chaque partie est tenue de se conformer à un planning des taches, minutieusement arrêtées, dont l’élaboration, sur impulsion du ministre, est de nature, à assurer au chantier un fonctionnement mécanique et naturel, expurgé surtout des conflits et confluences des compétences.
Pour autant, d’aucuns appréhendent des surprises "exogènes" à la conduite du projet, dont la plus redoutée, reste l’obstruction et les oppositions des riverains, notamment ceux situés le long du tracé ou a proximité des carrières d’agrégats, les premiers réclamant de meilleures indemnisations et les seconds des garanties complémentaires pour la protection de leurs environnements respectifs. Les uns et les autres s’étant déjà manifestés pour faire valoir leurs desiderata.
Pour en éviter l’influence, les acteurs concernés (élus, administrations et techniciens) ont opté pour une thérapie d’anticipation en favorisant la concertation et le dialogue, d’abord en assurant les requérants de la volonté publique "d’indemniser à un prix juste et équitable les terrains expropriés", d’une part, et d’autres part, à« veiller scrupuleusement au respect de l’environnement en matière d’exploitation des agrégats », a expliqué le directeur des Travaux publics, M.Ourabah Rachid. Il a affirmé, dans ce sens, que la wilaya qui fait face au phénomène des oppositions à l’exploitation des carrières, a estimé à 6 millions de tonnes les besoins en matériaux drainants nécessaires au projet.
"Toute contrariété dans leur production ou leur livraison sur site est de nature à retarder l’échéance de livraison", a-t-il soutenu, n’omettant pas, par ailleurs, de mettre le doigt, sur un autre phénomène, autrement plus pernicieux, celui des coupures et obstructions de routes par des citoyens, qui peut influencer sur les délais de concrétisation du projet.
"Le projet est l’affaire de tous et son impact sur la vie des citoyens n’est plus à démontrer. Il faut que chacun l’intègre en soi", a noté le ministre des Travaux publics, lors de sa dernière visite, début du mois de décembre, en insistant une nouvelle fois sur le respect des délais.
Le projet, conçu en la réalisation d’une voie rapide en 2x3 voies, entre la sortie du port de Bejaia et la localité d’Ahnif (Bouira) sur plus de 100 km comporte une foule d’ouvrages d’arts. Sa réalisation est de nature à désenclaver pas moins de 16 communes, situées le long du couloir de la vallée de la Soummam, toutes souffrantes de congestion du trafic automobile dans leur limite géographique, notamment sur la RN26, unique voie de dégagement de la wilaya vers l’ouest (Bouira et Alger surtout).
Source APS