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Le PIB de l'Algérie a enregistré une croissance de 9% en 2012 et a atteint 204 milliards de dollars

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  • #61
    Donc , si j'ai bien compris, on utilise le PIB valeur ,pour calculer le taux de croissance?

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    • #62
      ton insolence n'a d’égal que ton ignorance.
      tu rejoins ma liste d'ignorés à coté des autres spécimens en voie de disparition.
      calme toi, t'es pas le premier rigolo marocain qui se fait passer pour un algérien, ou inversement. c'est amusant

      La définition de la croissance
      et si tu cessais de copier coller et commençais à analyser à raisonner et à produire une argumentation contradictoire à l'argumentation que je donne. cette définition est récente et reflète la situation économique actuelle, marquée par le ralentissement de la croissance dans les pays développés.

      premier argument: ton intervention suite au poste de mansali06, est complètement à coté de la plaque, vu que les taux de croissances qu'il a utilisé (3,3% pour l'Algérie) étaient des taux en volume. la conversion au dollars était pour permettre la comparaison entre les deux PIB.

      deuxième argument: toutes les études empiriques montrent que les périodes de croissance coïncident toutes avec des taux d'inflation élevés. les politiques visant à maîtriser l'inflation sont relativement récentes.
      dans les pays émergents les taux d'inflation sont élevés, les exemples ne manquent pas : Turquie, Brésil, Inde ...

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      • #63
        ça change quoi à quoi ?
        Ben , par exemple, le taux de croissance ,Algerien Vs Taux de croissance marocain, en se basant sur le PIB valeur.
        en suite rebelote , avec le PIB volume
        Que pense tu?

        on peut toujours faire appel au déflateur, ça peut aider des fois

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        • #64
          En valeur, le PIB a progressé à 15 843 milliards de dinars, soit 204,3 milliards de dollars, contre 14 519,8 milliards dinars (199,3 milliards dollars) en 2011.
          L'ONS affirme que l'évolution du PIB algérien a été de 9,1% en 2012 avant de dire que l'Algérie a enregistré une croissance économique de...3,3% en 2012. Or, l'évolution du PIB et le taux de croissance économique sont la même chose et on devrait avoir un chiffre unique. Le taux de 9,1% n'est pas pas basé sur le PIB réel, mais basé sur le PIB nominal dont la valeur a augmenté en bonne partie à cause de l'inflation. Concrètement, la hausse du PIB (9,1%) n'est pas dû à une hausse de la production de biens et services, mais en bonne partie à une hausse des prix des biens et services (inflation élevée).

          L'ONS fait dans l'amalgame en diffusant 2 taux de croissance différents sans le préciser (l'un basé sur le PIB nominal et l'autre sur le PIB réel).

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          • #65
            L'ONS fait dans l'amalgame en diffusant 2 taux de croissance différents sans le préciser (l'un basé sur le PIB nominal et l'autre sur le PIB réel).
            Nassim !

            Sache que même les pays européens, et la France en particulier, font exprès cet amalgame entre croissance du PIB Nominal et croissance du PIB réel (sans inflation).

            Ce qui fait que si l'on ne se base que sur la croissance réelle, beaucoup de pays européens seraient dit en récession (taux de croissance nominale - Taux inflation <0 ) depuis plusieurs années.

            Donc, les journaux parlent la plupart du temps de la croissance du PIB "tout court", sans vraiment préciser que c'est de la croissance nominale dont il s'agit.

            Voilà.
            Dernière modification par absent, 15 janvier 2014, 15h48.

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            • #66
              Sache que même les pays européens, et la France en particulier, font exprès cet amalgame entre croissance du PIB Nominal et croissance du PIB réel (sans inflation).
              absolument pas (soyons sérieux)..tout les ministres des finances du monde entier lorsqu'ils parlent de croissance, il est sous entendu qu'il s'agit de la croissance du PIB réel, car c'est le seul taux qui ait un sens...d'ailleurs, le gouvernement algerien n'a jamais fait allusion à ce taux de 9%.

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              • #67
                Je parle ici de journaux, pas des publications des organismes comme l'INSEE en france, par exemple.
                Dernière modification par absent, 15 janvier 2014, 15h52.

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                • #68
                  Envoyé par sidmark
                  Donc, les journaux parlent la plupart du temps de la croissance du PIB "tout court", sans vraiment préciser que c'est de la croissance nominale dont il s'agit.
                  Pas du tout! Lorsqu'ils parlent de taux de croissance, les médias occidentaux citent généralement le taux de croissance du PIB réel. C'est ce taux qui est pertinent car il reflète l'évolution réelle de la production de biens et services.

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                  • #69
                    Pour lever les équivoques et les erreurs d'interprétations de nos journaleux, je poste ci dessous un texte extrait de la publication provenant du site de l'ONS :

                    L’économie algérienne a réalisé en 2012 une croissance en termes réels de l’ordre de 3,3% contre 2,8% en 2011.

                    En valeur courante, le PIB de 2012 est évalué à 15 843,0 milliards de DA contre 14 519,8 milliards de 2011, soit un taux d’accroissement nominal de 9,1% et un déflateur implicite de 5,6%.

                    Il est intéressant de noter que ce déflateur du PIB a connu en 2012 une décélération après avoir été de l’ordre de 16,1% en 2010 et 17,8% en 2011.

                    Cette tendance baissière du niveau du déflateur du PIB s’explique essentiellement par le niveau des prix à l’exportation des produits des hydrocarbures qui ont accusé une baisse passant de 112,9 US $ le baril en 2011 à 110,74 US $ en 2012 (pétrole brut).

                    Libellé en US $, le PIB de 2012 se situe à 204,3 milliards de US $ contre 199,3 milliards de US $ en 2011.

                    Par tête d’habitant (PIB per capita), le PIB passe de 5427,8 US $ en 2011 à 5449,6 US $ en 2012. Toujours par tête d’habitant, le PIB aux prix de 2011 passe de 5427,8 US$ en 2011 à 5129,2 US$ en 2012.

                    Il est à noter que le taux de croissance du PIB hors hydrocarbures se situe à un niveau très appréciable en 2012 (7,1%) et gagne un point par rapport à 2011.
                    Source : http://www.ons.dz/IMG/pdf/Publicatio..._2000-2012.pdf

                    J'espère que çà va éliminer les équivoques de certains.


                    Par contre, on voit bien que le PIB par habitant suivant l'année de référence 2011, a bien diminué.
                    Dernière modification par absent, 15 janvier 2014, 17h49.

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                    • #70
                      Les taux de change PPA sont utilisés avant tout dans les comparaisons internationales de niveau de vie. La comparaison internationale des PIB conduit à ne pas prendre en compte les différences de prix existant entre les pays. Les écarts entre les taux de change réels et les taux de change PPA peuvent être significatifs. Ainsi, lorsque le yen, la monnaie japonaise, est surévalué, comme en 1999, le PIB par habitant paraît beaucoup plus élevé que son équivalent américain, alors que mesuré en PPA, il est en réalité beaucoup plus bas1.

                      Cette méthode permet de s'affranchir de trois problèmes :

                      Les taux de change des devises peuvent connaître des variations subites et brutales sans qu'il y ait modification des conditions économiques. Une comparaison internationale des évolutions à court terme serait faussée par une utilisation des taux de change du marché ;
                      Les devises des pays pauvres sont systématiquement sous-évaluées sur le marché des changes du fait de leur moindre productivité (c’est l’effet Balassa-Samuelson) ;

                      Certains pays fixent administrativement le taux de change de leur devise. Cela a pour effet de fausser les statistiques et les comparaisons internationales. C'était en particulier le cas des pays d’Europe de l'Est avant 1989.

                      L'utilisation des PPA permet de s'affranchir de ces trois effets.

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                      • #71
                        Almoufid
                        J’aimerais bien connaitre la conclusion de ton compatriote "l'expert", pour parachever et nous signifier les différentes situations, en volume, en valeur , en déflateur, et en PPA

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                        • #72
                          Envoyé par sidmark
                          ci dessous un texte extrait de la publication provenant du site de l'ONS
                          En effet, le texte de l'ONS est bien plus clair. L'APS a donc mal repris le texte de l'ONS et ensuite les autres journaux ont repris l'article de l'APS sans le corriger.

                          Un taux de croissance réelle de seulement 3,3% n'est pas satisfaisant pour un pays en développement comme l'Algérie. Il devrait être au moins égal à 4 voire 5%.

                          Aussi, le PIB/habitant de l'Algérie est vraiment désolant lorsqu'on sait qu'au vu de la position stratégique de l'Algérie et de ses richesses naturelles, le PIB/habitant de l'Algérie devrait être supérieur à 15 000 $ voire à 20 000 $.

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