Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Saisir les opportunités les plus fertiles en faveur d’un partenariat concret avec le pays d’origine

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Saisir les opportunités les plus fertiles en faveur d’un partenariat concret avec le pays d’origine

    Le CNES en mission de proximité auprès de la communauté nationale à Toulouse (France)

    TOULOUSE (France) - Le président du Conseil national économique et social (CNES), Mohamed-Seguir Babes, a insisté vendredi au premier jour de sa mission de proximité auprès de la diaspora nationale établie à Toulouse sur l’intérêt de saisir les opportunités les plus fertiles pour lancer des pistes de réflexions en faveur d’un partenariat concret avec le pays d’origine.

    Lors d’une rencontre avec le président de l’université de Pau et des pays de l’Adour, Mohamed Amara, en présence du consul d’Algérie à Toulouse Abdelkrim Baha, et de la délégation qui l’accompagnait, M. Babes a souligné que "tout projet qui n’est pas soutenu par des actes concrets ne peut aboutir à des résultats fiables".
    Il a précisé qu’à travers cette mission exploratoire, les pouvoirs publics tentent d’arrimer la diaspora à la stratégie de développement du pays et que ce "construit" va se faire au cours de cette mission en contact étroit avec des représentants de l’élite algérienne établie à l’étranger.
    "Cette rencontre que nous avons eue avec un membre éminent de la diaspora algérienne, est un schéma que nous allons reproduire dans la construction d’une approche critique autour de ce qu’il faudra convenir pour construire l’édifice de la coopération et d’un partenariat qui tient compte de la communauté nationale établie en France et qui va porter vers l’excellence", a indiqué Babes à l’APS.
    Les workshops qui vont se dérouler conformément au programme conçu par le CNES, et soutenu par une volonté politique institutionnelle, permettront de voir "plus clair" dans ce sens, a-t-il ajouté.
    "Je le dis sérieusement. Je ne suis pas venu porteur de solutions miracles mais pour écouter, échanger des réflexions avec l’élite algérienne et aboutir à des propositions qu’auraient suggéré cette mission exploratoire et c’est après ces rencontres que nous saurons tous l’aboutissement de cette démarche qui se construira au fur et à mesure que nous avançons", a-t-il dit.
    "Il m’a été d’une importance capitale d’écouter le professeur Mohamed Amara, un de ceux qui font preuve de collaboration et qui fait en sorte que cette coopération prenne corps et substance. De par son expérience, il est en mesure de nous dire ce qu’il est indiqué de faire, des erreurs à éviter pour gagner du temps", a estimé M. Babes.
    Une plate-forme transparente porteuse d’une volonté partagée…
    M. Babes exprimé, à cet égard, son "optimisme" d’avoir déjà une première plate-forme "claire, transparente et consensuelle" et qui va porter "cette volonté partagée, celle de la diaspora, des autorités nationales, pour faire en sorte que cela soit concrètement et effectivement une extension de l’être national établi à l’étranger", ajoutant que les tournées initiées par le CNES, pourraient aboutir à la tenue, en Algérie, des assises de la communauté nationale à l’étranger.
    Lors de son intervention, le président de l’université de Pau et des pays de l’Adour, Mohamed Amara, a estimé que le potentiel élitiste national "existe réellement", précisant qu’il serait "un gâchis de passer à côté de ce potentiel qui peut accélérer le développement national ou l’accompagner" d’autant, a-t-il relevé, que "nous sommes dans un monde globalisé qui n’autorise plus une réflexion à l’échelle d’un pays, mais d’un continent".
    "Avoir la facilité de s’appuyer sur une diaspora dispersée sur un certain nombre de pays est un atout et une force qu’il faut savoir capitaliser", a-t-il souligné, affirmant, cependant, qu’il "croit beaucoup en la vertu du concret du terrain".
    Il a, alors, demandé s’il existe des opérations sur lesquelles, au niveau des institutions, "on voudrait travailler et réaliser les projets formulés sur une durée de deux à trois ans".
    "Les opérations ne devraient pas être nombreuses, mais serviraient à mobiliser et à roder les instruments qui pourraient être définis par la suite, citant des domaines comme l’information, la technologie et la santé.
    "Je suis d’avis que c’est un travail à mener en commun sur des projets concrets, en sachant ce que l’on veut et en posant quelques fondations sur lesquels on va agir, en se donnant des échéances à court terme pour pouvoir faire marche arrière et corriger éventuellement les erreurs qui peuvent survenir", a-t-il poursuivi.

  • #2
    très vague ...

    il dit "Je le dis sérieusement. Je ne suis pas venu porteur de solutions miracles mais pour écouter, échanger des réflexions avec l’élite algérienne et aboutir à des propositions qu’auraient suggéré cette mission exploratoire et c’est après ces rencontres que nous saurons tous l’aboutissement de cette démarche qui se construira au fur et à mesure que nous avançons",

    Par exemple : je veux installer une entreprise chez nous c'est simple comment peut il aider avec de la réflexion du blabla et aboutir à des propositions...
    a ce que l'entreprise voit le jour et que notamment 15 personnes trouvent un travail valorisant et que mon pays développe des produits made in Algérie

    Ya si mohamed ce que tu fais et les tentatives de parler à la diaspora datent et sont périmées depuis que l'Algérie est Algérie

    S'il y a du concret ok mais si l'objectif c'est d'explorer comment ! ça va ! cela dure depuis longtemps ...

    Les seules choses que vous allez avoir c'est des commerçants et non la construction et l'acquisition des savoir faire industriel ... vous aurez des produits et vous payerez encore et encore les choses et les jeunes algériens resteront au chômage pendant que vous réfléchissez à comment faire
    En colère là !
    Dernière modification par Invité, 19 janvier 2014, 12h31.

    Commentaire


    • #3
      Aloha

      bonjour je te rajoute ça, lis le

      Le Cnes et la compétence bannie

      Par : Mustapha Hammouche
      Le Conseil national économique et social s’apprête à se lancer dans un tour du monde autour de la diaspora algérienne. Au cours de cette croisière qui s’étalera sur toute l’année 2014, il devra rencontrer les Algériens qui, du fait de leurs qualifications, occupent des fonctions d’élite dans les universités, les entreprises et les institutions étrangères.
      On ne connaît pas encore les fruits de son tour d’Algérie entamé en 2011 pour recueillir les doléances et avis des jeunesses locales que, déjà, le Cnes entame une “mission (qui) s’assigne pour objectif ultime de bâtir des passerelles coopératives et partenaires avec notre diaspora de sorte à se donner une stratégie partagée, adossée à un sommaire exécutif opérationnel fixant le rôle précis de l’ensemble des acteurs”. Une formulation dont l’ésotérisme cache mal l’imprécision de l’objectif, mais qui nous indique que le Cnes compte s’occuper à organiser des rencontres avec des Algériens qui occupent des positions de responsabilité managériale, scientifique et technique dans leurs pays d’accueil.
      L’exercice a été régulièrement tenté par les ministres successivement en charge de la “Communauté nationale à l’étranger”. Avec une égale inefficacité, puisqu’aucun mouvement significatif de mise en rapport de cette diaspora avec les préoccupations nationales n’a jamais été observé.
      La mission originelle du Cnes n’est pas de faire le VRP auprès des compétences en exil, mais depuis qu’il n’a plus sa vocation de “pôle autonome d’analyse, d’observation et de réflexion, posant un regard critique, mais serein sur les grandes questions économiques et sociales du pays” (Mohamed Salah Mentouri, le Soir d’Algérie, 07.12.2004), il faut bien qu’il se trouve de nouvelles occupations, si possible en adéquation avec le discours populiste qui camoufle le scandale de la panne organisée du développement économique de l’Algérie.
      Quand, vers 2005, le pouvoir a inventé “la tripartie” pour se donner “un pacte économique et social”, il voulait remplacer le “rôle de veille stratégique” du Cnes par un consensus approbateur de sa politique entre gouvernement, UGTA et patronat. Et justement, dès mars 2005, un groupe de travail “tripartite” fut chargé “d’élaborer les études et les projections économiques et sociales”.
      Auquel revint aussi la mission de rédiger “le projet de pacte”. Comprenant alors que ce travail d’évaluation et de “veille stratégique” était désormais refusé au Cnes “de crainte de voir son influence s’élargir” (Mentouri, ibid.) au profit d’une fonction plébiscitaire de “la tripartite”, l’ancien président de l’institution démissionnait en mai 2005.
      Aujourd’hui, le Cnes, dessaisi de veille, de critique et de proposition, se réfugie dans des tâches d’animation pour contourner le silence qu’il s’est imposé quant à la politique économique et sociale, s’il y en a une, du pouvoir.
      Parce que les élites nationales à l’étranger, si elles y sont plutôt que d’être dans le pays, c’est justement du fait de la politique économique et sociale en vigueur ici. Mais qu’est-ce donc que cette démarche consistant à recourir à des compétences qui ont été contraintes à — ou ont choisi — l’exil alors que les règles de promotions régionalistes, claniques et politiciennes ont volontairement condamné le pays à la médiocrité dans la gestion de ses institutions et de ses activités sociales ?
      c'est mon opinion et rien ne m'empêche d'être du même avis qu'elle.

      Commentaire


      • #4
        Bonjour Ally

        C'est terrible les tentatives, les discours et les velléités

        Et lorsque tu vas les voir et tu dis voici le projet en 6 mois vous avez une unité de production, une goutte qui va catalyser l'envie du travail et lève la tête du pays un peu ... tu ne rencontres que des personnes qui
        1. n'aiment pas que l'on les lance dans des projets
        2. ne veulent pas que les choses s'installent dans le pays en dehors de l'import exports des pièces détachées des bouchers du Djaj et autres petits messak pour les cheveux importés de chine ou de Turquie c'est la mode en ce moment ...
        3. qui se méfient les uns des autres et qui ont peu les uns des autres, pendant que le pays tourne en rond ...

        Je suis vraiment en colère !
        Dernière modification par Invité, 19 janvier 2014, 13h46.

        Commentaire


        • #5
          c'est qui Mustapha Hammouche ? c'est un journaliste ?

          Commentaire


          • #6
            Aloha

            oui c'est un journaliste du journal liberté.
            c'est mon opinion et rien ne m'empêche d'être du même avis qu'elle.

            Commentaire

            Chargement...
            X