Boostée par les investissements étrangers, l'industrie automobile marocaine va bien, à l'export notamment avec un bond de 23% en 2013 . C'est ce que veut montrer un récent rapport de l'Office des changes du royaume.
L'industrie automobile au Maroc a ses clignotants au vert. C'est ce qu'affirme l'étude que vient de publier l'Office des changes et daté de décembre 2013 (
De fait, l'automobile "est considérée comme étant le secteur clé des nouveaux métiers mondiaux" du pays selon l'étude.Gros consommateurs de main d'œuvre, les activités de câblage et des coiffes de siège ont pesé jusqu'en 2011 plus de 80% des exportations automobiles. Mais en 2012, le fort développement de l'assemblage de véhicules complets avec la montée en puissance de l'usine Somaca à Casablanca et surtout de la nouvelle usine de Renault de Tanger, ouverte en février 2012, ont pris le relais. Et ramené la contribution du câblage et des coiffes de siège à 64%, une tendance qui s'est accentué l'an dernier.
Au global en 2012, les exportations du secteur automobile ont progressé de 14,6% à 25,2 milliards de dirhams (2,2 milliards d'euros), soit 13,6% du total des exportations marocaines (18,4% hors phosphates). Selon les chiffres provisoires, en 2013, ces exportations ont encore bondi de 23% pour atteindre 31,02 milliards de dirhams, soit 2,76 milliards d'euros, dont 1,1 milliard pour les seuls véhicules assemblés. Merci Renault!
Tout cela est dû, pour l'essentiel, aux entreprises venues de l'extérieur du Maroc. De fait, les investissements directs étrangers (IDE) attirés par le faible coût de main d'oeuvre sont le principal moteur de la dynamique marocaine. Dans l'automobile. ces IDE ont atteint en 2012 3,6 milliards de dirhams, soit 321 millions d'euros (contre 81 millions d'euros en 2010). Soit 43,9% des IDE dans l'industrie manufacturière.
Au Maroc, dix sociétés, Renault en tête, ont réalisé 75,5% du chiffre d'affaires du secteur en 2012. Le câblage est particulièrmeent concentrée : 8 entreprises réalisant 79% des exportations. L'étude ne les cite pas, mais ces opérateurs sont notamment les japonais Sumitomi, Yazaki ou encore l'allemand Leoni.
L'étude se livre par ailleurs à un petit benchmark. Le Maroc avec 0,23% des exportations automobile mondiales en 2012 décroche la première place de la zone MENA devant la Tunisie (0,15%) et l'Egypte (0,08%), mais en zone Méditérannée reste encore loin de la Turquie (1,4%). A noter que les deux tiers des échanges du Maroc se font avec la France et l'Espagne.
Et l'avenir? "L'activité de la construction automobile devrait (...) progresser dans les prochaines années en termes de productivité, compte tenu des nouvelles plateformes industrielles créées ou prévues dans le cadre du plan Emergence pour pouvoir attirer de nouveaux investissements" conclut l'étude. De quoi espérer "l'arrivée d'autres constructeurs au Maroc
usine nouvelle
L'industrie automobile au Maroc a ses clignotants au vert. C'est ce qu'affirme l'étude que vient de publier l'Office des changes et daté de décembre 2013 (
De fait, l'automobile "est considérée comme étant le secteur clé des nouveaux métiers mondiaux" du pays selon l'étude.Gros consommateurs de main d'œuvre, les activités de câblage et des coiffes de siège ont pesé jusqu'en 2011 plus de 80% des exportations automobiles. Mais en 2012, le fort développement de l'assemblage de véhicules complets avec la montée en puissance de l'usine Somaca à Casablanca et surtout de la nouvelle usine de Renault de Tanger, ouverte en février 2012, ont pris le relais. Et ramené la contribution du câblage et des coiffes de siège à 64%, une tendance qui s'est accentué l'an dernier.
Au global en 2012, les exportations du secteur automobile ont progressé de 14,6% à 25,2 milliards de dirhams (2,2 milliards d'euros), soit 13,6% du total des exportations marocaines (18,4% hors phosphates). Selon les chiffres provisoires, en 2013, ces exportations ont encore bondi de 23% pour atteindre 31,02 milliards de dirhams, soit 2,76 milliards d'euros, dont 1,1 milliard pour les seuls véhicules assemblés. Merci Renault!
Tout cela est dû, pour l'essentiel, aux entreprises venues de l'extérieur du Maroc. De fait, les investissements directs étrangers (IDE) attirés par le faible coût de main d'oeuvre sont le principal moteur de la dynamique marocaine. Dans l'automobile. ces IDE ont atteint en 2012 3,6 milliards de dirhams, soit 321 millions d'euros (contre 81 millions d'euros en 2010). Soit 43,9% des IDE dans l'industrie manufacturière.
Au Maroc, dix sociétés, Renault en tête, ont réalisé 75,5% du chiffre d'affaires du secteur en 2012. Le câblage est particulièrmeent concentrée : 8 entreprises réalisant 79% des exportations. L'étude ne les cite pas, mais ces opérateurs sont notamment les japonais Sumitomi, Yazaki ou encore l'allemand Leoni.
L'étude se livre par ailleurs à un petit benchmark. Le Maroc avec 0,23% des exportations automobile mondiales en 2012 décroche la première place de la zone MENA devant la Tunisie (0,15%) et l'Egypte (0,08%), mais en zone Méditérannée reste encore loin de la Turquie (1,4%). A noter que les deux tiers des échanges du Maroc se font avec la France et l'Espagne.
Et l'avenir? "L'activité de la construction automobile devrait (...) progresser dans les prochaines années en termes de productivité, compte tenu des nouvelles plateformes industrielles créées ou prévues dans le cadre du plan Emergence pour pouvoir attirer de nouveaux investissements" conclut l'étude. De quoi espérer "l'arrivée d'autres constructeurs au Maroc
usine nouvelle
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