Singapour a détrôné Tokyo en tant que ville la plus chère du monde et Paris se classe deuxième. C’est la conclusion de la dernière enquête mondiale sur le coût de la vie réalisée par l'agence internationale de conseil en stratégie financière The Economist Intelligence Unit (EIU). Cette étude, qui compare les niveaux de vie dans 131 grandes villes après avoir passé au crible 400 prix représentatifs de 160 produits et services, intéresse notamment les entreprises qui veulent expatrier leurs salariés, d'où l'importance du facteur "devises" (*).
L'EIU explique l’accession de Singapour à la plus haute marche du podium "des villes où il fait cher de vivre" _ d'où le sous-titre de l'étude "Which city is the most expensive to live in ? " _ par la conjugaison de trois facteurs : une devise chère, une solide inflation et un coût de la vie élevé. Un exemple : le simple fait de posséder une voiture constitue un véritable signe extérieur de richesse. «Les coûts d’usage et les taxes attachés à la possession d’une voiture sont à Singapour significativement plus chers que partout ailleurs (...) presque trois plus élevés qu’à New York » note le rapport. De plus, possédant peu de ressources naturelles, la cité-Etat dépend de l’extérieur pour ses approvisionnements en eau et en énergie.
Surnommée « la cité jardin » pour sa végétation luxuriante, Singapour est aussi la ville la plus chère au monde pour ce qui concerne l’habillement.
Tokyo, qui détenait le titre l’an passé, a glissé à la sixième place ex-aequo avec Melbourne, Genève et Caracas. Outre Singapour, la capitale japonaise est devancée par Paris, Oslo, Zurich et Sidney_ un « déclin » imputable au coup de faiblesse qu’a connu le yen qui l'an passé a perdu 21 % de sa valeur face au dollar .
Coup de faiblesse du yen
La faiblesse relative des villes asiatiques explique que cinq villes européennes figurent dans le top 10, avec à la clef des gains de places significatifs (voir ci-dessus). Paris fait ainsi un bond de six places par rapport au précédent classement de l'EIU pour devenir la deuxième ville la plus chère (voir le document intégral ci-dessous). Pourtant, "Paris ne présente pas de catégories de dépenses où le coût de la vie est anormalement élevé, note l'étude, mais elle est plus coûteuse que la plupart des autres villes étudiées pour sept des dix catégories qui permettent à l'enquête de cerner le coût de la vie dans le monde entier."
"L'amélioration de l'environnement économique en Europe, où les villes sont chères à la base, combiné au développement continu des villes asiatiques font que les villes les plus chères du monde continueront d'être situées dans ces deux régions", a déclaré le responsable de l'étude, Jon Copestake, cité dans un communiqué. En bas du classement figurent les dix villes suivantes : Bombay, Karachi, New Delhi, Damas, Katmandou, Alger, Bucarest, Panama City, Djedda et Riyad.
Les Echos
L'EIU explique l’accession de Singapour à la plus haute marche du podium "des villes où il fait cher de vivre" _ d'où le sous-titre de l'étude "Which city is the most expensive to live in ? " _ par la conjugaison de trois facteurs : une devise chère, une solide inflation et un coût de la vie élevé. Un exemple : le simple fait de posséder une voiture constitue un véritable signe extérieur de richesse. «Les coûts d’usage et les taxes attachés à la possession d’une voiture sont à Singapour significativement plus chers que partout ailleurs (...) presque trois plus élevés qu’à New York » note le rapport. De plus, possédant peu de ressources naturelles, la cité-Etat dépend de l’extérieur pour ses approvisionnements en eau et en énergie.
Surnommée « la cité jardin » pour sa végétation luxuriante, Singapour est aussi la ville la plus chère au monde pour ce qui concerne l’habillement.
Tokyo, qui détenait le titre l’an passé, a glissé à la sixième place ex-aequo avec Melbourne, Genève et Caracas. Outre Singapour, la capitale japonaise est devancée par Paris, Oslo, Zurich et Sidney_ un « déclin » imputable au coup de faiblesse qu’a connu le yen qui l'an passé a perdu 21 % de sa valeur face au dollar .
Coup de faiblesse du yen
La faiblesse relative des villes asiatiques explique que cinq villes européennes figurent dans le top 10, avec à la clef des gains de places significatifs (voir ci-dessus). Paris fait ainsi un bond de six places par rapport au précédent classement de l'EIU pour devenir la deuxième ville la plus chère (voir le document intégral ci-dessous). Pourtant, "Paris ne présente pas de catégories de dépenses où le coût de la vie est anormalement élevé, note l'étude, mais elle est plus coûteuse que la plupart des autres villes étudiées pour sept des dix catégories qui permettent à l'enquête de cerner le coût de la vie dans le monde entier."
"L'amélioration de l'environnement économique en Europe, où les villes sont chères à la base, combiné au développement continu des villes asiatiques font que les villes les plus chères du monde continueront d'être situées dans ces deux régions", a déclaré le responsable de l'étude, Jon Copestake, cité dans un communiqué. En bas du classement figurent les dix villes suivantes : Bombay, Karachi, New Delhi, Damas, Katmandou, Alger, Bucarest, Panama City, Djedda et Riyad.
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