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Bonjour, les capacités de raffinage mondiales étant saturées, ce nouveau complexe vient à point.
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IL N'Y A PAS que les majors qui tirent parti d'un pétrole rare et cher. Les groupes de services pétroliers, spécialisés dans toutes les infrastructures nécessaires à l'exploitation de la filière, voient aussi se présenter de belles opportunités. Ainsi Technip a-t-il annoncé hier avoir remporté un important contrat de services dans le cadre de la construction de la raffinerie de Jubail, en Arabie saoudite.
Le projet, d'une durée de dix-huit mois, couvre en particulier l'ingénierie de base, l'estimation des coûts, la préparation des appels d'offres ainsi que la fourniture d'équipements. Si le montant du contrat n'a pas été communiqué, il s'applique à une raffinerie destinée à devenir l'une des plus importantes au Moyen-Orient, avec une capacité d'environ 400 000 barils par jour. L'opérateur du site, la compagnie nationale Saoudi Aramaco, a Total pour partenaire.
Pour Technip, cette nouvelle signature intervient quelques mois après l'énorme contrat décroché au Qatar visant à la construction de deux usines de gaz naturel liquéfié (GNL) parmi les plus grandes au monde. Le projet, baptisé Qatar III et IV, est prévu pour être opérationnel en 2010. D'un montant de 4 milliards de dollars, il couronne l'association de Technip avec le japonais Chiyoda.
Au terme du premier semestre 2006, le carnet de commandes du français s'élevait à 11,3 milliards d'euros, contre 8,2 un an plus tôt. Le GNL, l'offshore profond et la pétrochimie se révèlent les principaux moteurs de cette croissance : le segment gaz-GNL a vu ainsi sa part passer de 22 % à 42 % dans la répartition du carnet de commandes.
D'une manière générale, la consommation mondiale d'énergie progresse tellement rapidement que les pays, aussi bien que les grandes compagnies sont obligés de renforcer leurs équipements. Aidés en cela par l'inflation durable du prix du baril, qui tutoie les sommets depuis plusieurs mois. L'outil de raffinage mondial notamment est totalement saturé, avec un taux d'utilisation qui frôle les 90 %. Voilà pourquoi la nouvelle raffinerie de Jubail s'annonce aussi stratégique.
30 août 2006 Le Figaro
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IL N'Y A PAS que les majors qui tirent parti d'un pétrole rare et cher. Les groupes de services pétroliers, spécialisés dans toutes les infrastructures nécessaires à l'exploitation de la filière, voient aussi se présenter de belles opportunités. Ainsi Technip a-t-il annoncé hier avoir remporté un important contrat de services dans le cadre de la construction de la raffinerie de Jubail, en Arabie saoudite.
Le projet, d'une durée de dix-huit mois, couvre en particulier l'ingénierie de base, l'estimation des coûts, la préparation des appels d'offres ainsi que la fourniture d'équipements. Si le montant du contrat n'a pas été communiqué, il s'applique à une raffinerie destinée à devenir l'une des plus importantes au Moyen-Orient, avec une capacité d'environ 400 000 barils par jour. L'opérateur du site, la compagnie nationale Saoudi Aramaco, a Total pour partenaire.
Pour Technip, cette nouvelle signature intervient quelques mois après l'énorme contrat décroché au Qatar visant à la construction de deux usines de gaz naturel liquéfié (GNL) parmi les plus grandes au monde. Le projet, baptisé Qatar III et IV, est prévu pour être opérationnel en 2010. D'un montant de 4 milliards de dollars, il couronne l'association de Technip avec le japonais Chiyoda.
Au terme du premier semestre 2006, le carnet de commandes du français s'élevait à 11,3 milliards d'euros, contre 8,2 un an plus tôt. Le GNL, l'offshore profond et la pétrochimie se révèlent les principaux moteurs de cette croissance : le segment gaz-GNL a vu ainsi sa part passer de 22 % à 42 % dans la répartition du carnet de commandes.
D'une manière générale, la consommation mondiale d'énergie progresse tellement rapidement que les pays, aussi bien que les grandes compagnies sont obligés de renforcer leurs équipements. Aidés en cela par l'inflation durable du prix du baril, qui tutoie les sommets depuis plusieurs mois. L'outil de raffinage mondial notamment est totalement saturé, avec un taux d'utilisation qui frôle les 90 %. Voilà pourquoi la nouvelle raffinerie de Jubail s'annonce aussi stratégique.
30 août 2006 Le Figaro