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2000-2013: des bilans appréciables, prélude à une véritable relance économique et sociale

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  • 2000-2013: des bilans appréciables, prélude à une véritable relance économique et sociale

    ALGER- En une quinzaine d'années, l'Algérie aura réalisé des avancées sociales et économiques appréciables malgré les difficultés objectives propres à toute économie en mutation, les crises cycliques qui secouent l'économie mondiale, et les traumatismes légués par les années du terrorisme, selon une lecture des données officielles chiffrées sur la période 2000-2013, rendues publiques par le gouvernement.

    Pendant ce laps de temps, trois programmes quinquennaux et une évolution favorable du marché pétrolier international ont permis au pays de s'équiper et de consolider les assises de son développement futur, grâce à une politique privilégiant la création de nouvelles grandes infrastructures économiques et sociales sans lesquelles aucune croissance à venir n'est envisageable.

    Le développement humain et la sauvegarde du pouvoir d'achat des Algériens n'étaient pas en reste comme en témoigne l'ampleur des réalisations sociales obtenues, avec un accroissement sans précédent des dépenses à caractère social sur toute la période considérée.

    Selon les mêmes données gouvernementales couvrant les 14 derniers exercices, les transferts sociaux (soutiens aux produits de première nécessité, y compris l'eau et l'énergie, ainsi qu'à l'habitat, l'éducation et la santé) ont augmenté de 462 % en valeur soit, bon an mal an, quelque 6 à 10 % du PIB.

    Pendant ce temps, les grands équipements sociaux et les infrastructures de base enregistraient des bonds spectaculaires (les dépenses d'équipement ont progressé de 430 % en 14 ans) pour servir d'autant de tremplins au développement économique, ainsi que le prévoyait le premier programme quinquennal (2000 - 2004) sous le règne du président Abdelaziz Bouteflika.

    Doté d'une enveloppe colossale qui se compte par centaines de milliards de dinars, le "Programme supplémentaire de soutien à la relance économique" visait une mise à niveau du pays sur le plan des infrastructures qui faisaient cruellement défaut à ce moment, alors que la demande économique et sociale croissait déjà à un rythme soutenu.

    Un effort sans précédent pour le logement

    Les deux autres "programmes complémentaires de soutien à la croissance" qui l'ont suivi (2005-2009 et 2010-2014) poursuivaient quasiment les mêmes objectifs avec des variations dans les priorités en fonction des besoins exprimés et des correctifs à apporter.

    Parties de zéro, les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) connurent alors un essor considérable, tandis que la prise en charge des problèmes de la jeunesse aboutissait à une multitude de dispositifs d'aide à l'emploi et à la création d'entreprise, avec des résultats reconnus par les experts nationaux et étrangers comme étant au minimum "encourageants".

    La période aura également été marquée par un effort sans précédent dans la construction de logements avec une multiplication des formules de promotion immobilière publique et privée ainsi qu'une politique volontariste de lutte quasi quotidienne contre l'habitat précaire.

    Les chiffres disponibles montrent que l'Algérie aura construit durant les 15 dernières années beaucoup plus de logements, tous types confondus, que durant toute la période précédente.

    Les Travaux publics ont enregistré eux aussi les avancées les plus visibles --à travers l'autoroute Est-ouest et ses 1.132 km déjà réalisés-- pour porter le réseau routier national à un linéaire total de 117.500 km en 2013, soit 13.000 km de plus qu'en 2000.

    Dans le secteur important de l'hydraulique, une politique de transfert des eaux, à l'exemple de celui d'In Salah - Tamanrasset sur 750 km, a permis de renforcer considérablement les disponibilités et d'assurer un approvisionnement en continu touchant la grande majorité des villes.

    Dans d'autres secteurs tout aussi névralgiques, les données ont parfois doublé sinon triplé d'une période à l'autre, selon les mêmes statistiques.

    On y trouve pêle-mêle un réseau ferroviaire en nette croissance (de 1.769 km en 2000 à 4.286 km en 2013), beaucoup plus de foyers raccordés à l'électricité (7,9 millions contre 3,7 millions), des instituts de formation professionnelle en plus grand nombre (101 contre 54), tout comme les polycliniques (1.616 contre 497), les complexes sportifs de proximité (561 contre 43), les Maisons de la culture (46 contre 22), ou encore les bibliothèques (370 en 2013 contre seulement deux en 2000).

    Parallèlement, les effectifs demandeurs de soutien public progressaient partout, notamment dans les secteurs de l'Education et de l'Enseignement supérieur où il fallait faire face, avec la difficulté que l'on devine, à une multitude de besoins pédagogiques et autres. A titre d'illustration, on comptait 419.000 étudiants pour 17.000 enseignants en 2000 contre plus de 1,5 million d'étudiants actuellement pour près de 50.000 enseignants.

    Ces quelques exemples d'un essor exemplaire --du moins sur le plan quantitatif--de secteurs entiers dont les activités concernent au plus près les besoins essentiels des populations (nourriture, logement, eau, santé, route...) sont le reflet d'une situation économique et financière globale plus que satisfaisante, régulièrement saluée en tant que telle par les institutions financières internationales.

    Vis à vis de l'extérieur, le pays s'est totalement désendetté ou presque et enregistre depuis de nombreuses années des excédents commerciaux considérables, au même titre que la balance des paiements, alors qu'à l'intérieur, la dette interne n'a que légèrement augmenté (+14 %) au moment où le PIB croissait de 324% en 14 ans tout comme le revenu par habitant, multiplié par 4 pendant la même période.

    Pendant ce temps, les réserves de change gonflaient d'année en année pour atteindre 194 milliards de dollars à fin 2013 (+1.530% par rapport à 2000), ce qui a permis de maintenir les taux d'inflation (3,3% en 2013 contre 4,2 en 2000) et de chômage (9,8% en 2013 contre 29,8% en 2000) à des niveaux raisonnables, voire de les réduire comparativement au début de la décennie 2000.
    APS
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Et la corruption mr aps
    ca fait parti du bilan ou bien thachmou
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      Salut sollas! Merci pour avoir posté ce résumé. C'est ce que j'ai constaté de visu: dans toutes les régions d'Algérie, on construit, on aménage on édifie (écoles, universités, hôpitaux etc...). Franchement, après une longue absence, j'ai retrouvé un autre pays! En consultant les chiffres économiques du pays et les réalisations, je me suis dit que c'est le moment de faire sortir définitivement l'Algérie du sous développement et rejoindre avec aisance les pays tels que le Brésil, la Corée et s'allier à fond avec la Chine (pays ami).
      Ce n'est pas du tout le moment de faire des bêtises ou céder à des idées ténébreuses. Le peuple algérien est majeur et les intelligences n'en manquent pas. Tout peut se faire dans le dialogue, le respect de l'autre et laisser les populations choisir. Ceci va les responsabiliser et c'est à eux de protéger la république. Un pays est intouchable s'il se trouve sous la responsabilité de tout un chacun. Les algériens savent se mobiliser pour la sauvegarde de leur pays.
      La corruption, hélas, est généralisée à travers le monde et, inéluctable dans tous les pays en forte construction et où de grosses d'argent sont en jeu.
      Il faudrait un mécanisme transnational: poursuivre et juger les actes délictuels, qu'il soit personne physique, morale ou pays.
      On peut même citer des pays réceptacles de gros montants détournés: trafic de drogues, blanchiment d'argent, détournement, ventes d'armes prohibés, collusions avec des groupes terroristes...
      Que Dieu bénisse l'Algérie!

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      • #4
        C'est bien beau des routes, des chemins de fers (tres important pour le développement d'un pays), mais qu'en est il de la production, celle qui permet un développement à long terme. Avec un déficit budgétaire qui ne cesse d'augmenté (1.3% en 2011, 3.3 en 2012 et plus de 4), l'algérie n'est pas du tout à l'abri d'une chute brutale de son économie, à l'image de ce qui s'est passé milieu 80
        l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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        • #5
          Une seule remarque pour tout l'article...

          je reléve d'abord ça:

          "selon une lecture des données officielles chiffrées sur la période 2000-2013, rendues publiques par le gouvernement."

          ensuite je reléve les sommes englouties pour ces résutas qu'il faut comparer avec les sommes prévues à l'époque par le plan marshal .. je crois trois fois plus ...il y a donc un manque de génie flagrant..

          c'est tout.

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          • #6
            @solas

            Salam

            On y trouve pêle-mêle un réseau ferroviaire en nette croissance (de 1.769 km en 2000 à 4.286 km en 2013),
            Va sur wiki et l'histoire du chemin de fer en algérie ou SNTF.
            1946 : le réseau totalise 5 014 km de lignes exploitées par 5 compagnies

            Ils semblent qu'ils n'ont rien fait de nouveau, ils ont restauré ce qui s'est dégradé par la mauvaise gestion.

            Il faut savoir analyser Al Khoroto...ils ont surtout dépensé sans compter tout en se servant bien comme il faut.

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            • #7
              Hou hou yechker rouhou

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              • #8
                A la retraite on prend le temps d'écouter et donner son avis gratuitement.
                J'ai rencontré des jeunes avec qui j'ai eu un moment de causette (biblio nationale Birkhadem). Je leur parlais des années 70, la situation économique et sociale du pays: Que la ville d'Alger était propre, que nous allions nous baigner filles et garçons (Figuier, Surcouf, Pointe Pescade...), faire du camping sauvage! A peine s'ils me croyaient!
                On prenait le train du soir pour faire Alger - Bougie et passer le week-end aux Egouades ou à Tichy!!!
                Le problème c'est que, le vent nauséabond et les prêcheurs de haine (sans vouloir généraliser) ont rétrogradé l'Algérie de 30 ans!!! Donc, il faut réparer, reconsolider, redéfinir, reconstruire et construire....
                La population algérienne a doublé et la productivité a du mal à suivre.
                Au niveau des infrastructures, routes et autoroutes, écoles, universités etc... il suffit de prendre les chiffres de 1962 (population analphabète et vivant dans des gourbis) et les chiffres actuels.
                De mon époque nous étions persuadés que l'Algérie sortirait du sous-développement assez rapidement: nous étions, en grande majorité, patriotes et l'envie de réussir pour le pays, pour le peuple.
                Mais les mauvaises odeurs commençaient à titiller nos narines avant d'atteindre l'âge de raison. La raison a pris le dessus pour nous expédier ailleurs. Et là, c'est une autre histoire pour des milliers comme moi.
                Qu'importe les aléas et les bonimenteurs, nous aimons toujours notre pays.

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                • #9
                  Je reste persuadé que Bouteflika a rendu son nom à l'Algérie, un pays avec des points et des points faibles, des vices et des vertus, du positif et du négatif, mais dans tous les cas, on ne parle plus à l'étranger du pays des éventreurs des assassins d enfants de femmes enceintes, etc
                  Alors rien que pour ça, bravo pour le travail qui a été accompli,
                  cela dit, il sera temps de partir maintenant et de laisser al qoursi

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