No 1 des ventes aux USA sur Amazon, classé dans le Top des ventes du New-York Times, reçu à la Maison Blanche, au FMI, à l’ONU… Thomas Piketty a touché l’Amérique dans ce qu’elle a de plus profond, dans son ADN. A tel point que le Prix Nobel d’économie Paul Krugman a reconnu en être un peu « jaloux », allant jusqu’à comparer l’importance de son travail à celui de Karl Marx ou d’Adam Smith !
Pourtant, à la fin de l’été 2013, lorsque le pavé de 900 pages intitulé Le Capital du XXIe siècle est sorti en France, Thomas Piketty n’a pas déclenché d’enthousiasme particulier, juste quelques débats dans des think tanks parisiens, rapidement étouffés par les postures politiques françaises immuables, de droite comme de gauche.
C’est 6 mois plus tard que le phénomène a pris naissance, lorsque la maison d’édition Harvard University Press, a publié la version anglophone, Capital in the Twenty-First Century. Le succès a été fulgurant, offrant à la très sérieuse Harvard University Press son premier best-seller en 100 ans d’histoire. « La qualité des critiques qu'il a attirées donne la mesure de la force de ses arguments » publie The Economist.
L’ouvrage de Thomas Piketty raconte l’histoire des inégalités sur trois siècles dans une vingtaine de pays, dont bien sûr les USA. « Les Etats-Unis ont toujours eu une relation beaucoup plus compliquée avec cette problématique que ce que l'on imagine parfois en Europe. C'est un pays qui a une tradition égalitaire très forte, qui s'est construit autour de cette question en opposition à une Europe elle-même confrontées à des inégalités de classe ou patrimoniales.» explique l’auteur dans une interview donnée au journal Le Monde.
Si l’auteur constate, et déplore, une explosion des inégalités durant ces dernières décennies, il ne cède toutefois pas au pessimisme : « Toute l'histoire de la répartition des richesses et de l'impôt est pleine de surprises et les choses peuvent évoluer beaucoup plus vite qu'on ne l'aurait imaginé. Aux Etats-Unis en particulier »
Ecofin
Pourtant, à la fin de l’été 2013, lorsque le pavé de 900 pages intitulé Le Capital du XXIe siècle est sorti en France, Thomas Piketty n’a pas déclenché d’enthousiasme particulier, juste quelques débats dans des think tanks parisiens, rapidement étouffés par les postures politiques françaises immuables, de droite comme de gauche.
C’est 6 mois plus tard que le phénomène a pris naissance, lorsque la maison d’édition Harvard University Press, a publié la version anglophone, Capital in the Twenty-First Century. Le succès a été fulgurant, offrant à la très sérieuse Harvard University Press son premier best-seller en 100 ans d’histoire. « La qualité des critiques qu'il a attirées donne la mesure de la force de ses arguments » publie The Economist.
L’ouvrage de Thomas Piketty raconte l’histoire des inégalités sur trois siècles dans une vingtaine de pays, dont bien sûr les USA. « Les Etats-Unis ont toujours eu une relation beaucoup plus compliquée avec cette problématique que ce que l'on imagine parfois en Europe. C'est un pays qui a une tradition égalitaire très forte, qui s'est construit autour de cette question en opposition à une Europe elle-même confrontées à des inégalités de classe ou patrimoniales.» explique l’auteur dans une interview donnée au journal Le Monde.
Si l’auteur constate, et déplore, une explosion des inégalités durant ces dernières décennies, il ne cède toutefois pas au pessimisme : « Toute l'histoire de la répartition des richesses et de l'impôt est pleine de surprises et les choses peuvent évoluer beaucoup plus vite qu'on ne l'aurait imaginé. Aux Etats-Unis en particulier »
Ecofin
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