Les prix de cession des logements sociaux seront réduits de près de 40% de leurs prix actuels afin de permettre à un plus grand nombre de locataires de cette catégorie d'habitat de passer au statut de propriétaires. C’est “le scoop”, pour reprendre le jargon journalistique, annoncé par le ministre des Finances en répondant aux questions soulevées par les députés lors des débats sur le projet de la loi de finances pour 2007. Il s'agit des logements sociaux construits avant janvier 2004 et dont le nombre avoisine les 600 000 unités à travers le territoire national. Entamée après la promulgation en 2002 d'une loi autorisant la cession de cette catégorie d'habitat, la vente de ces logements n’a pas connu d’engouement en raison du prix de cession jugé élevé.
Le ministre des Finances, évoquant le niveau de vie de la population, souligne que “des enveloppes budgétaires de plus en plus importantes sont mobilisées par le gouvernement depuis ces dernières années pour améliorer la situation sociale des citoyens”. Le grand argentier du pays met en avant les transferts sociaux pour argumenter l’effort de l’État. “Les transferts sociaux sont passés de 463 milliards de DA en 2005 à 586 milliards de DA en 2006 et devront augmenter à 677 milliards de DA pour l'année 2007, représentant 10,9% du PIB”, souligne M. Medelci. Le ministre soutient que “la dépense annuelle pour chaque habitant est de 5 millions de centimes pour les habitants du Nord, alors que pour ceux des Hauts-Plateaux elle est de 5,7 millions de centimes et 8,3 millions de centimes pour les habitants du Sud”. Les revenus des ménages, ajoute le ministre, “ont augmenté de 6,3% en moyenne entre 2002 et 2005”.
Du coup il n’y aurait, selon lui, que 137 400 personnes pauvres en Algérie. Ce qui a fait sourire certains députés. Mais le ministre dit s’appuyer sur des chiffres de l’Office national des statistiques, qui prend en compte les critères définis par l'ONU considérant comme pauvre toute personne qui vit avec moins de 1 dollar par jour. Selon ce critère, “le nombre de pauvres en Algérie a donc connu une baisse en passant de 240 000 personnes en 2000 (0,8% de la population globale en Algérie) à 137 400 personnes (0,6%)”, explique M. Medelci. “L’Algérie n'a pas l'intention de retourner à l'endettement”, répond le ministre à l’interpellation des députés sur l’accord de prêt de 60 millions d'euros avec l'Espagne, destiné à financer la fourniture de trains pour le métro d'Alger. Il a expliqué que “ce crédit prévoit un taux d'intérêt de seulement 0,9% et que la décision pour la conclusion de ce prêt avait été prise en 2004”, précisant, par ailleurs, que “le président de la République n'a pas tout à fait exclu la conclusion d'accords de prêts lorsque les conditions qui l’accompagnent sont particulièrement avantageuses”.
Au sujet des scandales financiers, le ministre affirme que contrairement aux années précédentes, l’année 2006 n’a pas “connu de bombe”, mettant en avant le contrôle rigoureux mené par la Banque d'Algérie sur les banques publiques et privées. S’agissant de l’accord d’association avec l’Union européenne, le ministre relève “une baisse de 7% des importations en provenance de l’Europe”. Contrairement à ce qui a été annoncé, l’invasion des produits européens ne s’est pas matérialisée sur le terrain. Le grand argentier du pays annonce que “des négociations vont être entamées afin que cet accord, signé en 2005 avec l'UE, puisse se traduire aussi par un engagement plus important en termes d'investissements”.
source : liberté
Le ministre des Finances, évoquant le niveau de vie de la population, souligne que “des enveloppes budgétaires de plus en plus importantes sont mobilisées par le gouvernement depuis ces dernières années pour améliorer la situation sociale des citoyens”. Le grand argentier du pays met en avant les transferts sociaux pour argumenter l’effort de l’État. “Les transferts sociaux sont passés de 463 milliards de DA en 2005 à 586 milliards de DA en 2006 et devront augmenter à 677 milliards de DA pour l'année 2007, représentant 10,9% du PIB”, souligne M. Medelci. Le ministre soutient que “la dépense annuelle pour chaque habitant est de 5 millions de centimes pour les habitants du Nord, alors que pour ceux des Hauts-Plateaux elle est de 5,7 millions de centimes et 8,3 millions de centimes pour les habitants du Sud”. Les revenus des ménages, ajoute le ministre, “ont augmenté de 6,3% en moyenne entre 2002 et 2005”.
Du coup il n’y aurait, selon lui, que 137 400 personnes pauvres en Algérie. Ce qui a fait sourire certains députés. Mais le ministre dit s’appuyer sur des chiffres de l’Office national des statistiques, qui prend en compte les critères définis par l'ONU considérant comme pauvre toute personne qui vit avec moins de 1 dollar par jour. Selon ce critère, “le nombre de pauvres en Algérie a donc connu une baisse en passant de 240 000 personnes en 2000 (0,8% de la population globale en Algérie) à 137 400 personnes (0,6%)”, explique M. Medelci. “L’Algérie n'a pas l'intention de retourner à l'endettement”, répond le ministre à l’interpellation des députés sur l’accord de prêt de 60 millions d'euros avec l'Espagne, destiné à financer la fourniture de trains pour le métro d'Alger. Il a expliqué que “ce crédit prévoit un taux d'intérêt de seulement 0,9% et que la décision pour la conclusion de ce prêt avait été prise en 2004”, précisant, par ailleurs, que “le président de la République n'a pas tout à fait exclu la conclusion d'accords de prêts lorsque les conditions qui l’accompagnent sont particulièrement avantageuses”.
Au sujet des scandales financiers, le ministre affirme que contrairement aux années précédentes, l’année 2006 n’a pas “connu de bombe”, mettant en avant le contrôle rigoureux mené par la Banque d'Algérie sur les banques publiques et privées. S’agissant de l’accord d’association avec l’Union européenne, le ministre relève “une baisse de 7% des importations en provenance de l’Europe”. Contrairement à ce qui a été annoncé, l’invasion des produits européens ne s’est pas matérialisée sur le terrain. Le grand argentier du pays annonce que “des négociations vont être entamées afin que cet accord, signé en 2005 avec l'UE, puisse se traduire aussi par un engagement plus important en termes d'investissements”.
source : liberté
Commentaire