Spécialisé dans la découpe de l’acier, le groupe espagnol Bamesa vient d'inaugurer au sein de Tanger Free Zone une unité de traitement et de préparation de tôles d’acier. Ce nouveau Service Steel Center a pour objectif de répondre notamment aux besoins d’emboutissage de Renault.
Du renfort pour Renault au Maroc. L'usine du constructeur français installée à Tanger Melloussa compte sur le développement de l'espagnol Bamesa qui a inauguré ce 28 avril à Tanger Free Zone son usine pour répondre aux besoins d'emboutissage de la firme française. Stratégiquement, Bamesa s'est d'ailleurs lancé dans cette première implantation au Maroc encouragé par l'implantation de Renault.
Ce projet a été mené avec une "participation conjointe" de Bamesa et d'ArcelorMittal qui fournit l’acier laminé froid. Ce nouveau site dit "Steel Service Center" (SSC) s'étale sur 36 500 m² dont 11 000 m² couverts et un bâtiment administratif de 800 m² sur deux étages. L'usine aura à terme une capacité de traitement de 100 000 tonnes par an.
Bamesa Tanger s'est doté d'une première ligne de refendage pour couper la tôle jusqu'à une largeur de 1 850 mm et une épaisseur de 8 mm.
La seconde ligne sera dédiée à la découpe de feuilles rectangulaires et en trapèze jusqu'à 2 000 mm de largeur et 3,5 mm d'épaisseur. De dernière génération, ces deux lignes utilisent le systèmes de contrôle et de production les plus récents "au monde".
Sur l'aspect financier, l'investissement total est de 171,5 millions de dirhams (15,2 millions d'euros) avec une contribution du Fonds Hassan II pour le développement économique et social dont le montant n'a pas été précisé. Bamesa compte réaliser sur son site de Tanger 30 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2014.
Concernant les effectifs, Bamesa emploie sur ce site environ une trentaine de personnes et prévoit à terme la création de plus de 50 emplois directs avec l'extension future de l'usine qui compte doubler sa capacité.
L'Agence nationale de la promotion de l'emploi et des compétences (Anapec), l'ANPE marocaine, apporte son appui en s'occupant du processus de formation des jeunes embauchés précise le communiqué de Bamesa.
Une deuxième phase sous conditionS
Les travaux de construction ont débuté en mars 2012 et l’usine fonctionne déjà depuis en fait un an. Les chiffres annoncés concernent une première phase. Quant à la seconde, elle occuperait selon L'Économiste 20 000 m² supplémentaires, exigerait un investissement de 30 millions d'euros avec une centaine d'emplois à la clé. Un investissement qui dépendra du niveau de la charge qu'atteindra l'usine Renault de Tanger Melloussa.
Outre Renault, l'unité tangeroise de Bamesa doit également répondre aux "besoins de découpage et de conditionnement des bobines d’acier" qui entrent dans la fabrication des pièces pour véhicules d'autres fournisseurs note le communiqué de Tanger Free Zone (TFZ) la société de gestion du site.
SSC Tanger SA, la dénomination juridique de cette unité, intéressera en premier chef des emboutisseurs déjà installés sur la zone et travaillant pour le compte de Renault à l'instar de GMD ou Snop.
concentrer à Tanger et à Kénitra les fournisseurs
Sur la zone TFZ, l’installation de Bamesa à Tanger intervient aussi après celles de sociétés exerçant d'autres d'autres secteurs comme Europac et de Tecnicarton spécialisés dans l'emballage.
Son installation correspond à la stratégie des industriels marocains de l'automobile de réunir sur des zones comme celle de Tanger et aussi celle de Kénitra des fournisseurs de rangs 1 et 2 et des sous-traitants du secteur.
Créée en 1962, la firme catalane a son siège à Barcelone. Elle compte 18 unités de production dans 6 pays notamment en France, au Portugal, en Turquie et en Roumanie suivant par-là l'implantation de Renault dans ces pays.
Outre l’automobile qui accapare 50% de son activité, la firme espagnole produit au total près de 3 millions de tonnes d’acier plat au carbone par an pour d’autres secteurs comme l’électroménager blanc. Ses installations couvrent plus de 700 000 m² de surface.
Un marché éclaté
Globalement, le marché de la découpe d'acier reste très fragmenté en Europe. Il est traditionnellement dominé par les filiales intégrées de grands sidérurgistes comme ArcelorMittal et ThyssenKrupp AG, un groupe de sidérurgie allemand. Le secteur compte aussi de nombreux opérateurs indépendants tels Klöckner, une entreprise allemande de distribution de produits métallurgiques ou Jacquet Metal services, l'un des premiers distributeurs européens d'aciers spéciaux.
L'usine Nouvelle
Du renfort pour Renault au Maroc. L'usine du constructeur français installée à Tanger Melloussa compte sur le développement de l'espagnol Bamesa qui a inauguré ce 28 avril à Tanger Free Zone son usine pour répondre aux besoins d'emboutissage de la firme française. Stratégiquement, Bamesa s'est d'ailleurs lancé dans cette première implantation au Maroc encouragé par l'implantation de Renault.
Ce projet a été mené avec une "participation conjointe" de Bamesa et d'ArcelorMittal qui fournit l’acier laminé froid. Ce nouveau site dit "Steel Service Center" (SSC) s'étale sur 36 500 m² dont 11 000 m² couverts et un bâtiment administratif de 800 m² sur deux étages. L'usine aura à terme une capacité de traitement de 100 000 tonnes par an.
Bamesa Tanger s'est doté d'une première ligne de refendage pour couper la tôle jusqu'à une largeur de 1 850 mm et une épaisseur de 8 mm.
La seconde ligne sera dédiée à la découpe de feuilles rectangulaires et en trapèze jusqu'à 2 000 mm de largeur et 3,5 mm d'épaisseur. De dernière génération, ces deux lignes utilisent le systèmes de contrôle et de production les plus récents "au monde".
Sur l'aspect financier, l'investissement total est de 171,5 millions de dirhams (15,2 millions d'euros) avec une contribution du Fonds Hassan II pour le développement économique et social dont le montant n'a pas été précisé. Bamesa compte réaliser sur son site de Tanger 30 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2014.
Concernant les effectifs, Bamesa emploie sur ce site environ une trentaine de personnes et prévoit à terme la création de plus de 50 emplois directs avec l'extension future de l'usine qui compte doubler sa capacité.
L'Agence nationale de la promotion de l'emploi et des compétences (Anapec), l'ANPE marocaine, apporte son appui en s'occupant du processus de formation des jeunes embauchés précise le communiqué de Bamesa.
Une deuxième phase sous conditionS
Les travaux de construction ont débuté en mars 2012 et l’usine fonctionne déjà depuis en fait un an. Les chiffres annoncés concernent une première phase. Quant à la seconde, elle occuperait selon L'Économiste 20 000 m² supplémentaires, exigerait un investissement de 30 millions d'euros avec une centaine d'emplois à la clé. Un investissement qui dépendra du niveau de la charge qu'atteindra l'usine Renault de Tanger Melloussa.
Outre Renault, l'unité tangeroise de Bamesa doit également répondre aux "besoins de découpage et de conditionnement des bobines d’acier" qui entrent dans la fabrication des pièces pour véhicules d'autres fournisseurs note le communiqué de Tanger Free Zone (TFZ) la société de gestion du site.
SSC Tanger SA, la dénomination juridique de cette unité, intéressera en premier chef des emboutisseurs déjà installés sur la zone et travaillant pour le compte de Renault à l'instar de GMD ou Snop.
concentrer à Tanger et à Kénitra les fournisseurs
Sur la zone TFZ, l’installation de Bamesa à Tanger intervient aussi après celles de sociétés exerçant d'autres d'autres secteurs comme Europac et de Tecnicarton spécialisés dans l'emballage.
Son installation correspond à la stratégie des industriels marocains de l'automobile de réunir sur des zones comme celle de Tanger et aussi celle de Kénitra des fournisseurs de rangs 1 et 2 et des sous-traitants du secteur.
Créée en 1962, la firme catalane a son siège à Barcelone. Elle compte 18 unités de production dans 6 pays notamment en France, au Portugal, en Turquie et en Roumanie suivant par-là l'implantation de Renault dans ces pays.
Outre l’automobile qui accapare 50% de son activité, la firme espagnole produit au total près de 3 millions de tonnes d’acier plat au carbone par an pour d’autres secteurs comme l’électroménager blanc. Ses installations couvrent plus de 700 000 m² de surface.
Un marché éclaté
Globalement, le marché de la découpe d'acier reste très fragmenté en Europe. Il est traditionnellement dominé par les filiales intégrées de grands sidérurgistes comme ArcelorMittal et ThyssenKrupp AG, un groupe de sidérurgie allemand. Le secteur compte aussi de nombreux opérateurs indépendants tels Klöckner, une entreprise allemande de distribution de produits métallurgiques ou Jacquet Metal services, l'un des premiers distributeurs européens d'aciers spéciaux.
L'usine Nouvelle
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