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Le jeune et sa compatibilité avec le travail

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  • Le jeune et sa compatibilité avec le travail

    Maintenant que le ramadan est pratiquement terminé,voici un article qui m'a paru interessant sur le jeune et sa compatibilité avec le travail dans l'esprit des marocains.
    J'aimerai connaitre l'avis des forumistes algeriens.

    .................................................. .........

    Le jeûne, effectif ou pas, n’est pas compatible avec le travail, ainsi en ont décidé les Marocains depuis la nuit des temps.


    D’accord on verra cela après l’Aïd, dès la mi-Ramadan, c’est la réponse la plus courante des décideurs aux sollicitations d’autres décideurs. Au début, on a pu penser que cela ne concernait que les Musulmans de Rabat, qui auraient un rythme particulier lié à leurs gênes administratives. Je ne sais pas pourquoi, mais dans nos fantasmes sur le Makhzen, il y a aussi cette tendance à le charger de toutes nos tares. Je peux en attester, pour des raisons professionnelles j’ai dû passer aux décideurs de Casablanca un milliers de coups de fil, pratiquement tous pour un résultat nul. Avant 11 heures et après 13 heures, vous n’avez droit qu’à la «Cheikha» de la boîte vocale qui souvent se met elle-même en congé, pour vous informer que la boîte de votre correspondant est pleine. Sinon, invariablement le Ramadan est mis sur la table pour renvoyer les rendez-vous aux calendes grecques. Les plus sympas délèguent et vous demandent de prendre attache avec un subordonné qui a des horaires à peine plus larges que ceux du patron, il ouvre un quart d’heure avant et ferme cinq minutes après, et qui n’est pas plus disponible durant le mois sacré.
    Le jeûne, effectif ou pas, n’est pas compatible avec le travail, ainsi en ont décidé les Marocains depuis la nuit des temps. Ce n’est pas l’abstinence qui crée problème, bien que pour les fumeurs cela ne doit pas être simple, mais la manière de vivre ce mois et surtout la tendance à veiller tard. Cela a fini par créer une pression sociale en faveur de la fatigue, de la fainéantise générale. Il est devenu presque indécent de venir en forme au bureau à 9 heures du matin. Les collègues, de véritables zombies, vous regardent de travers et condamnent votre fraîcheur suspecte. Alors instinctivement, tout le monde est fatigué dès le premier matin du premier jour du Ramadan. Les mêmes font beaucoup de sport en fin de journée, mais ne sommes-nous pas le peuple des contrastes?
    Cela dure depuis plus de 14 siècles, à raison d’un mois par an cela fait près de 120 ans de perdus. C’est à peu près ce qui nous sépare des pays les plus développés. Le raisonnement n’est scientifique qu’en apparence, je le sais, mais il correspond bien à une réalité chiffrable : nous travaillons à minima durant le mois du Ramadan. Comme nous ne sommes pas les champions de la productivité par ailleurs, cela est grave.
    Il faudra peut-être se poser les questions rationnelles de manière rationnelle. La contingence religieuse n’est pas en cause, l’organisation sociale qui se met en place autour l’est. Ainsi qui autorise les cafés à rester ouverts jusqu’à pas d’heure, à offrir des jeux de société et des produits (chicha) inhabituels, sinon les autorités ? Qui met en place des transports publics jusqu’à des heures indues ?
    Chaque Ramadan, nous diminuons les heures de présence (le travail c’est autre chose), changeons les horaires, chamboulons la vie sociale dans le sens du repos du jeûneur. Du point de vue religieux, la récompense du jeûne est individuelle et non collective. Il n’y a donc aucune raison que les efforts consentis soient eux collectifs, c’est aux pouvoirs publics de casser ces mauvaises habitudes pour limiter le gâchis et faire de ce mois un mois normal. Les Musulmans de France et de Navarre n’ont droit à aucun aménagement et ils jeûnent. Sinon alors décrétons le mois de congé officiel cela limitera les coups de fil infructueux.

    PS:j'ai placé ce post dans la rubrique "economie" vu les effets de certains jeuneurs dans la diminution de la production à tous les niveaux de l'economie.




    Le 20-10-2006
    Par : Jamal Berraoui.
    Dernière modification par moumed, 22 octobre 2006, 20h30.

  • #2
    Salut,

    J'aimerai connaitre l'avis des forumistes algeriens.
    Voici une chronique similaire parue hier sur Liberté.

    Chronique (Dimanche 22 Octobre 2006)


    Le dernier quart d’heure

    Par : Mustapha Hammouche
    Lu : (651 fois)


    Ils foncent à tombeau ouvert. Les automobilistes du dernier quart d’heure de jeûne, s’ils étaient représentatifs des dispositions psychologiques du jeûneur national, donneraient une piètre image de son état d’esprit.
    L’effort d’abstinence n’aura pas été d’un grand effet apaisant sur les influx somatiques. Les scènes de violence verbale et physique se sont depuis longtemps banalisées. Et le jeûne constitue une justification admise pour tous les excès comportementaux. Il y a désormais comme une norme du Ramadhan qui les excuse.
    Absous par avance de ses écarts de langage et de geste, le parfait jeûneur ne s’attend à aucun reproche et n’en fait aucun pour retenir ses incartades ou ses emportements. L’ordre public, déjà passablement perturbé par l’incivisme dominant, subit un surcroît de trouble légitimé par ce mois de jeûne.
    L’espace public est approprié en fonction de nouvelles règles et pour de nouveaux usages temporaires. Les commerces de circonstance y fleurissent malgré les promesses officielles renouvelées de répression de l’anarchie commerciale récurrente. L’air de kermesse cache mal l’affairisme opportuniste qui se déploie sur le chemin d’un citoyen affamé et que les frustrations, pourtant volontairement endurées, rendent avide de toutes sortes de marchandises.
    La vie nocturne n’est pas plus harmonieuse que la vie diurne. Avec leurs interminables heures de pointe, des artères de villes réservent un calvaire d’embouteillage à ceux qui par mégarde s’aventurent dans ces avenues dédiées à d’étranges rondes motorisées par certains automobilistes. De part et d’autre de la chaussée, et s’y mêlant parfois, des piétons s’entrecroisent en bandes d’amis et en groupes familiaux, en quête de vitrines avenantes et attentifs aux dangers, devenus ordinaires, de l’agression et du larcin.
    La veille collective augure de l’ardeur de l’ouvrage du lendemain. Inutile de relater la tradition absentéiste qui réduit, dans certains cas, la production et le service public à leur minimum. De toute manière, et pour contrer les desseins de ceux qui veulent se préparer à la besogne du lendemain, les résonances de l’extérieur, dévotes ou festives selon le quartier, les poursuivent jusque dans leur lit. Et comme tout ce qui est commandé par le mois de jeûne n’est pas discutable, ni ces inconforts, ni les gênes de la vie courante, ni le déficit de service public ne peuvent souffrir quelque protestation. Il faut les vivre comme autant d’incommodités inhérentes à l’endurance collective, volontaire et convaincue du mois de piété.
    Un mois où l’on consomme globalement beaucoup et travaille peu. Mais plus que tout, le spectacle de la circulation d’avant-ftour montre à quel point sont méprisés ses enseignements en matière de maîtrise de soi. La détresse qui se lit dans la conduite et les gestes de certains conducteurs attardés, ainsi que la prise de risque de ces pilotes du dernier quart d’heure témoignent d’une incapacité à intégrer la finalité d’un rite qu’ils tiennent pourtant à honorer.
    Le fait est que la société semble naturellement s’accommoder de voir l’ambition pédagogique du Ramadhan ainsi contrariée par l’expression parasite d’un civisme déviant.


    M. H.

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    • #3
      en principe sa n'as rien avoir le jeune est une chose qui normallement ne doit pas trop influençé le travail,vous aller me dir mais les gesn sont moins dynamic ect je vous dirais cert mais no sancetre avais un rendement je dirasi même memoir au courant de se moi ,totu est une question d'organisation
      en pratique c'est tout une autre histoire, on apris habitude a a faire monté le frein pendant le ramdan et cela pour plusieur raison qui normallement ne devront pas faire partie de se moi,les gens veille et donc vont au travail male foutu et donc escive du boulo plutot que prévue et ça sa a une mauvaise influance sur le travail
      Fik ya brik....enar rahi tahtek

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