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La production mondiale à 30 millions de barils par jour maintenue
La situation en Libye et en Irak inquiète les marchés
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Pas de surprise. Hier mercredi, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a décidé de maintenir son niveau collectif de production à 30 millions de barils par jour. C’est presque le même niveau fixé depuis fin 2011. La décision a été confirmée par le ministre vénézuélien du Pétrole, Rafael Ramirez.
Depuis des mois le prix du panier de l’Opep évolue dans une marge qui va de 100 à 110 dollars le baril. Et il n’y aurait aucune raison de changer cet équilibre, notent les experts. De plus, l’offre, la demande et les prix sont bons. Ces derniers sont soutenus par la faiblesse de l’offre en provenance de Libye. Ce pays en proie aux violences produit actuellement moins de 200.000 barils par jour, contre une capacité de 1,5 million de barils par jour.
Dans ses dernières prévisions du mois de juin, la Banque mondiale prévoit une baisse du PIB de l’ordre de 9,7% en 2014 en Libye. Ce taux passera à 28,8% en 2015 pour chuter encore à 9% en 2016.
L’autre pays dont la situation préoccupe est celui de l’Irak. Cet autre membre de l’Opep espère atteindre en 2014 une production moyenne d’environ 3,6-3,7 millions de barils par jour et un niveau moyen d’exportations de 3 millions de barils par jour. En mai, le pays a exporté en moyenne 2,58 millions de barils par jour.
Hier mercredi, les prix du pétrole progressaient en cours d’échanges européens. Le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 110,07 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres. Le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 30 cents, à 104,65 dollars. A la mi-journée du 10 juin, le WTI était monté à 105,06 dollars, soit son niveau le plus élevé depuis début mars. C’est la reprise économique aux Etats-Unis et l’amélioration sur le marché du travail en mai qui porte les cours au plus haut.
Qui occupera le poste de secrétaire général de l’Opep qui se libère à la fin de l’année? Ce sujet s’est invité au débat à la 165e réunion du cartel. Ramirez a dit qu’il y avait «de bons candidats et que le sujet serait débattu à la prochaine réunion de l’Opep en novembre». Depuis janvier 2007, le Libyen Abdallah El-Badri est secrétaire général de l’Organisation. Il a été reconduit en décembre dernier pour un an, faute d’accord entre l’Arabie saoudite, l’Iran et l’Irak. La fonction d’un secrétaire général, c’est d’abord une fonction de représentation, mais il est également chargé de préparer les réunions et de rapprocher les différentes visions des Etats. -
l'économiste
La situation en Libye et en Irak inquiète les marchés
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Pas de surprise. Hier mercredi, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a décidé de maintenir son niveau collectif de production à 30 millions de barils par jour. C’est presque le même niveau fixé depuis fin 2011. La décision a été confirmée par le ministre vénézuélien du Pétrole, Rafael Ramirez.
Depuis des mois le prix du panier de l’Opep évolue dans une marge qui va de 100 à 110 dollars le baril. Et il n’y aurait aucune raison de changer cet équilibre, notent les experts. De plus, l’offre, la demande et les prix sont bons. Ces derniers sont soutenus par la faiblesse de l’offre en provenance de Libye. Ce pays en proie aux violences produit actuellement moins de 200.000 barils par jour, contre une capacité de 1,5 million de barils par jour.
Dans ses dernières prévisions du mois de juin, la Banque mondiale prévoit une baisse du PIB de l’ordre de 9,7% en 2014 en Libye. Ce taux passera à 28,8% en 2015 pour chuter encore à 9% en 2016.
L’autre pays dont la situation préoccupe est celui de l’Irak. Cet autre membre de l’Opep espère atteindre en 2014 une production moyenne d’environ 3,6-3,7 millions de barils par jour et un niveau moyen d’exportations de 3 millions de barils par jour. En mai, le pays a exporté en moyenne 2,58 millions de barils par jour.
Hier mercredi, les prix du pétrole progressaient en cours d’échanges européens. Le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 110,07 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres. Le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 30 cents, à 104,65 dollars. A la mi-journée du 10 juin, le WTI était monté à 105,06 dollars, soit son niveau le plus élevé depuis début mars. C’est la reprise économique aux Etats-Unis et l’amélioration sur le marché du travail en mai qui porte les cours au plus haut.
Qui occupera le poste de secrétaire général de l’Opep qui se libère à la fin de l’année? Ce sujet s’est invité au débat à la 165e réunion du cartel. Ramirez a dit qu’il y avait «de bons candidats et que le sujet serait débattu à la prochaine réunion de l’Opep en novembre». Depuis janvier 2007, le Libyen Abdallah El-Badri est secrétaire général de l’Organisation. Il a été reconduit en décembre dernier pour un an, faute d’accord entre l’Arabie saoudite, l’Iran et l’Irak. La fonction d’un secrétaire général, c’est d’abord une fonction de représentation, mais il est également chargé de préparer les réunions et de rapprocher les différentes visions des Etats. -
l'économiste
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