La terreur d’entrer, comme le Japon, dans un tunnel de deux décennies de déflation, donne des ailes à la BCE. Il s’agit d’éviter à tout prix que ne s’installe durablement le sentiment que tout ira de mal en pis en Europe, provoquant ainsi l’effet redouté et son cercle vicieux interminable.
Pour tenter de redresser la barre, Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE), a donc adopté une série de mesures qui semble de nature à revigorer le malade.
Les principaux taux d’intérêt sont écrasés à 0,05% pour motiver l’emprunt et a contrario les dépôts bancaires à la Banque centrale sont pénalisés à –0,2%, de quoi inciter les banques à engager les capitaux plutôt qu’à les laisser dormir.
400 milliards d'euros seront mis à disposition des banques pour prêter aux PME.
Un programme d'achat de créances titrisées et d'obligations sécurisées est lancé pour un montant qui pourrait atteindre 1000 milliards d’euros.
Tant de promesses d’injection de liquidités ont déjà dégonflé le cours de l’euro que les analystes voient passer sous les 1,30 dollars avant peu. Les exportations européennes (comme celles de la zone CFA) devraient s’en trouver stimulées.
Après les Etats-Unis et le Royaume-Uni, la zone euro semble désormais se résoudre à utiliser la bonne vieille planche à billets, au grand soulagement de ses membres en difficultés et du FMI : « Nous saluons vivement ces mesures, qui vont contribuer à contrer les dangers posés par une période prolongée de faible inflation », a déclaré Christine Lagarde.
A ce jour, seule l’orthodoxie budgétaire allemande fait grise mine. Pour le Handelsblatt « l’activisme » de M. Draghi « pose plus de questions qu’il n’apporte de réponses »
Ecofin
Pour tenter de redresser la barre, Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE), a donc adopté une série de mesures qui semble de nature à revigorer le malade.
Les principaux taux d’intérêt sont écrasés à 0,05% pour motiver l’emprunt et a contrario les dépôts bancaires à la Banque centrale sont pénalisés à –0,2%, de quoi inciter les banques à engager les capitaux plutôt qu’à les laisser dormir.
400 milliards d'euros seront mis à disposition des banques pour prêter aux PME.
Un programme d'achat de créances titrisées et d'obligations sécurisées est lancé pour un montant qui pourrait atteindre 1000 milliards d’euros.
Tant de promesses d’injection de liquidités ont déjà dégonflé le cours de l’euro que les analystes voient passer sous les 1,30 dollars avant peu. Les exportations européennes (comme celles de la zone CFA) devraient s’en trouver stimulées.
Après les Etats-Unis et le Royaume-Uni, la zone euro semble désormais se résoudre à utiliser la bonne vieille planche à billets, au grand soulagement de ses membres en difficultés et du FMI : « Nous saluons vivement ces mesures, qui vont contribuer à contrer les dangers posés par une période prolongée de faible inflation », a déclaré Christine Lagarde.
A ce jour, seule l’orthodoxie budgétaire allemande fait grise mine. Pour le Handelsblatt « l’activisme » de M. Draghi « pose plus de questions qu’il n’apporte de réponses »
Ecofin
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