La production de pétrole maintenue
Les pays de l'Opep, réunis jeudi à Vienne, ont décidé de maintenir son plafond de production d'or noir à 30 millions de barils par jour, malgré la chute des cours du pétrole.
(ats)
Les pays de l'Opep, réunis jeudi à Vienne, ont décidé de maintenir son plafond de production d'or noir à 30 millions de barils par jour, malgré la chute des cours du pétrole.
Depuis 2008, le prix du baril n'a jamais autant chuté.
«Pas de changement», a déclaré simplement le ministre koweïtien du pétrole, Ali al-Omair, à la presse, à l'issue d'une réunion de l'organisation à Vienne. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a pris une «bonne décision», a indiqué de son côté le puissant ministre saoudien du pétrole, Ali al-Nouaïmi, dont le pays était opposé à une réduction de la production du cartel.
Les cours au plus bas depuis quatre ans
Les cours du pétrole ont chuté jeudi à de nouveaux plus bas depuis 2010 après la décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de maintenir son objectif de production à 30 millions de barils par jour malgré la surabondance actuelle sur le marché. Vers 16h00, le Brent et le WTI ont tous deux chuté brutalement, marquant des plus bas depuis fin août 2010, à respectivement 74,36 dollars le baril et 70,87 dollars le baril.
En revanche, le ministre vénézuelien des affaires étrangères, Rafael Ramirez, qui militait pour une importante réduction, a quitté la réunion le visage fermé, et refusant de répondre à la presse.
Alors que les prix du pétrole brut ont chuté de plus de 30% depuis juin, en raison d'une offre surabondante et d'une demande affaiblie, les pays de l'Opep devaient trancher entre une baisse de leur plafond de production collectif, figé depuis trois ans à 30 millions de barils par jour (près du tiers de l'offre pétrolière mondiale), ou un maintien éventuellement assorti d'un engagement à mieux respecter ce niveau.
Mais les ultimes déclarations des délégations avant la rencontre avaient montré l'absence d'un consensus en faveur d'une baisse, et les prix du pétrole avaient plongé jeudi matin à de nouveaux plus bas depuis quatre ans, signe que les investisseurs anticipaient un maintien du plafond.
Le Venezuela, dont les finances sont exsangues et qui souffre particulièrement de l'effondrement des cours, avait mené ouvertement campagne en faveur d'une réduction de l'offre du cartel. Mais plusieurs pays du Golfe, Arabie saoudite en tête, avaient rejeté cette option, estimant que le marché finirait par se stabiliser tôt ou tard.
«Pas de changement», a déclaré simplement le ministre koweïtien du pétrole, Ali al-Omair, à la presse, à l'issue d'une réunion de l'organisation à Vienne. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a pris une «bonne décision», a indiqué de son côté le puissant ministre saoudien du pétrole, Ali al-Nouaïmi, dont le pays était opposé à une réduction de la production du cartel.
Les cours au plus bas depuis quatre ans
Les cours du pétrole ont chuté jeudi à de nouveaux plus bas depuis 2010 après la décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de maintenir son objectif de production à 30 millions de barils par jour malgré la surabondance actuelle sur le marché. Vers 16h00, le Brent et le WTI ont tous deux chuté brutalement, marquant des plus bas depuis fin août 2010, à respectivement 74,36 dollars le baril et 70,87 dollars le baril.
En revanche, le ministre vénézuelien des affaires étrangères, Rafael Ramirez, qui militait pour une importante réduction, a quitté la réunion le visage fermé, et refusant de répondre à la presse.
Alors que les prix du pétrole brut ont chuté de plus de 30% depuis juin, en raison d'une offre surabondante et d'une demande affaiblie, les pays de l'Opep devaient trancher entre une baisse de leur plafond de production collectif, figé depuis trois ans à 30 millions de barils par jour (près du tiers de l'offre pétrolière mondiale), ou un maintien éventuellement assorti d'un engagement à mieux respecter ce niveau.
Mais les ultimes déclarations des délégations avant la rencontre avaient montré l'absence d'un consensus en faveur d'une baisse, et les prix du pétrole avaient plongé jeudi matin à de nouveaux plus bas depuis quatre ans, signe que les investisseurs anticipaient un maintien du plafond.
Le Venezuela, dont les finances sont exsangues et qui souffre particulièrement de l'effondrement des cours, avait mené ouvertement campagne en faveur d'une réduction de l'offre du cartel. Mais plusieurs pays du Golfe, Arabie saoudite en tête, avaient rejeté cette option, estimant que le marché finirait par se stabiliser tôt ou tard.
Commentaire