La Russie pourrait connaître sa première récession depuis 2009. Le ministère de l'Economie russe prévoit, ce mercredi 3 décembre, une contraction de l'économie russe de 0,8% en 2015.
C'était attendu, c'est désormais officiel. Les autorités russes ont fortement revu leurs prévisions de croissance pour l'an prochain. Une baisse de deux points.
A l'origine de cette dégradation de la conjoncture, il y a notamment l'effondrement des cours du pétrole. En effet, l'or noir et le gaz naturel sont les principaux produits d'exportations de la Russie. Ils représentent une part primordiale des recettes de l'Etat et permettent d'alimenter le pays en devises.
Inflation de plus de 7%
Mais il y a aussi les sanctions occidentales liées à la situation en Ukraine. Elles pourraient rester en vigueur en 2015. Cela signifie que les marchés de capitaux resteront fermés à la majorité des entreprises et des banques russes.
Ces prévisions viennent au lendemain d'une journée noire pour le rouble qui a, depuis le début de l'année, perdu près de la moitié de sa valeur face à l'euro et au dollar.
En parallèle, la population doit composer avec une inflation accrue de plus de 7% qui réduit son pouvoir d'achat et pèse sur la consommation.
REUTERS/Maxim Shemetov
C'était attendu, c'est désormais officiel. Les autorités russes ont fortement revu leurs prévisions de croissance pour l'an prochain. Une baisse de deux points.
A l'origine de cette dégradation de la conjoncture, il y a notamment l'effondrement des cours du pétrole. En effet, l'or noir et le gaz naturel sont les principaux produits d'exportations de la Russie. Ils représentent une part primordiale des recettes de l'Etat et permettent d'alimenter le pays en devises.
Inflation de plus de 7%
Mais il y a aussi les sanctions occidentales liées à la situation en Ukraine. Elles pourraient rester en vigueur en 2015. Cela signifie que les marchés de capitaux resteront fermés à la majorité des entreprises et des banques russes.
Ces prévisions viennent au lendemain d'une journée noire pour le rouble qui a, depuis le début de l'année, perdu près de la moitié de sa valeur face à l'euro et au dollar.
En parallèle, la population doit composer avec une inflation accrue de plus de 7% qui réduit son pouvoir d'achat et pèse sur la consommation.
REUTERS/Maxim Shemetov
Commentaire