Selon des déclarations de son ministre des Finances, Anton Silouanov, la Russie pourrait avoir à affronter une récession de son économie de 4% en 2015. En cause, des cours du pétrole au plus bas, qui flirtent avec les 60 dollars le baril.
Alors que les prévisions pour le PIB russe en 2015 sont mauvaises et qu’une baisse de 4% est attendue, le déficit budgétaire pourrait également se siturer au-delà de 3% l'an prochain, a expliqué le ministre russe des Finances, Anton Silouanov. Une crise économique qui pourrait être déterminée par les prix du pétrole dont les cours sont au plus bas.
En réalité, trois facteurs peuvent expliquer cette récession programmée de l’économie russe : les sanctions occidentales pour son rôle dans le conflit ukrainien, la chute des cours du pétrole et l'effondrement du rouble.
DES MESURES GOUVERNEMENTALES INEFFICACES
Pour tenter de redresser la barre, le gouvernement russe de Dimitri Medvedev a pris plusieurs mesures. Le relèvement spectaculaire de ses taux d'intérêt par la banque centrale russe a eu pour seul effet de remonter légèrement la valeur du rouble ces derniers jours, le Kremlin a d’ailleurs affirmé, ce 26 décembre, que "la crise du rouble était finie".
Dans le même temps, le gouvernement a décidé, le 25 décembre, d'introduire des barrières douanières pour réduire les exportations de céréales, espérant ainsi booster l’offre sur le marché intérieur et faire baisser les prix. Mais cela reste insuffisant pour éviter au pays la récession à venir.
L'agence de notation Standard & Poor's a annoncé avoir placé la Russie "sous surveillance avec une implication négative" et dégradé sa note souveraine à "BBB-". Moscou n’avait pas connu de contraction de son PIB depuis 2009
usine nouvelle
Alors que les prévisions pour le PIB russe en 2015 sont mauvaises et qu’une baisse de 4% est attendue, le déficit budgétaire pourrait également se siturer au-delà de 3% l'an prochain, a expliqué le ministre russe des Finances, Anton Silouanov. Une crise économique qui pourrait être déterminée par les prix du pétrole dont les cours sont au plus bas.
En réalité, trois facteurs peuvent expliquer cette récession programmée de l’économie russe : les sanctions occidentales pour son rôle dans le conflit ukrainien, la chute des cours du pétrole et l'effondrement du rouble.
DES MESURES GOUVERNEMENTALES INEFFICACES
Pour tenter de redresser la barre, le gouvernement russe de Dimitri Medvedev a pris plusieurs mesures. Le relèvement spectaculaire de ses taux d'intérêt par la banque centrale russe a eu pour seul effet de remonter légèrement la valeur du rouble ces derniers jours, le Kremlin a d’ailleurs affirmé, ce 26 décembre, que "la crise du rouble était finie".
Dans le même temps, le gouvernement a décidé, le 25 décembre, d'introduire des barrières douanières pour réduire les exportations de céréales, espérant ainsi booster l’offre sur le marché intérieur et faire baisser les prix. Mais cela reste insuffisant pour éviter au pays la récession à venir.
L'agence de notation Standard & Poor's a annoncé avoir placé la Russie "sous surveillance avec une implication négative" et dégradé sa note souveraine à "BBB-". Moscou n’avait pas connu de contraction de son PIB depuis 2009
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